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Planification écologique : « On veut un outil de progrès, et non de contraintes »
Alors qu'une Conférence des Parties (COP) a été lancée en décembre dernier à l'échelle régionale, le préfet organisait ce 18 janvier une concertation territoriale, pour déterminer les enjeux locaux de la planification territoriale. Tout ça dans un jargon un peu politico-politique, mais pas d'inquiétude, on fait le point.
La planification écologique, c'est avant tout un moyen d'action pour permettre à l'État et aux acteurs locaux, de répondre ensemble aux objectifs fixés à l'échelle nationale par les Accords de Paris. Des objectifs nationaux donc, dont certains sont déclinés en axes territoriaux, que sont le développement de l'agriculture, la réindustrialisation et la décarbonisation du bâtiment.
Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire, précise d'ailleurs : « Le développement et la transition écologique ne sont pas incompatibles. Ayons une bonne vision de l'écologie. Une "écologie à la française", qui représente un outil de progrès, et non de contraintes. »
Ce 18 janvier, près de 70 personnes, membres du CDTE (Comité départemental de la transition énergétique) étaient ainsi conviés à une première réunion, qui a permis « de présenter la méthode de travail qui permettra d'établir une feuille de route régionale sur chaque thématique, mais aussi pour valoriser des actions qui existent déjà sur le territoire et qui contribuent aux objectifs nationaux. »
« Généraliser et massifier les bonnes pratiques », Yvan Cordier, Préfet de la Haute-Loire.
Pour chacun des axes évoqués plus haut, un groupe de travail a alors été établi, pour déterminer quelles sont les actions déjà en place ou à développer sur le territoire altiligérien. En ce sens, le représentant de l'État résume : « Il vont recenser les actions efficaces, en stimuler de nouvelles, et mettre en place une progression ascendante pour généraliser et massifier les bonnes pratiques. Tout ça, pour atteindre ensemble les objectifs de l'Accord de Paris. »
En effet, les groupes de travail, respectivement animés par la Chambre d'Agriculture, la Chambre d'industrie et de Commerce ainsi que la Fédération Française du bâtiment et la CAPAB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), établiront des contributions, qui donneront lieu à une synthèse régionale, et qui permettra à son tour la création d'une feuille de route régionale.
En gros, pour une fois, la dynamique est ascendante. C'est-à-dire que les initiatives du territoire seront remontées à Paris pour servir d'exemple.
« L'enjeu est de concilier le respect de ces objectifs environnementaux, et le développement de notre agriculture et de notre industrie », Yvan Cordier.
Les représentants des quatre structures se réjouissent d'ailleurs d'être consultés et ont accepté de manière enthousiaste l'animation des groupes de travail. L'un deux ajoute par ailleurs : « On veut un outil de progrès, et non de contraintes. »
En ce sens, le préfet précise sa volonté : « L'enjeu est de concilier le respect de ces objectifs environnementaux, et le développement de notre agriculture et de notre industrie »
Évidemment, davantage d'axes pourraient être abordés, dont les transports, la protection de la biodiversité, et tant d'autres. Pour l'heure, seuls les trois premiers ont été évoqués. Bien qu'Yvan Cordier ajoute : « Liberté aux participants de cette COP départementale de proposer de nouveaux groupes de travail. »
La prochaine réunion se tiendra le 5 avril prochain sous le même format, mais après que les différents groupes de travail se soient déjà réunis.
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6 commentaires
On ne peut qu'être sidéré par l'aveuglement de nos représentants. Ne comprendront-ils donc jamais que "développement" est synonyme de "destruction", que les conditions de vie sur Terre sont en train de se dégrader à vue d'oeil sous nos yeux ? Qui dit quand se termine le développement ? Quand tout est détruit, bétonné, infesté de camions, qu'il n'y a plus un seul papillon, que tout le monde a le cancer ? En Occident, nous sommes tous millionnaires, avec chacun 600 esclaves énergétiques à notre service... Que vouloir de plus ? En attendant que ces gens-là lèvent les paupières (l'espoir fait vivre), boycottons le supermarché, mangeons bio, local et Zéro Déchet, réduisons la viande et la voiture, faisons des jardins, autonomisons-nous...
Une société dans laquelle NOUS continuerons de vouloir faire 15000km/an avec l' un de nos 2 ou 3 véhicules... Une société dans laquelle NOUS continuerons de vouloir disposer de 40m2 chauffés par personne... Une société dans laquelle NOUS continuerons de vouloir manger autant de viande, disposer d'autant d équipements de loisirs, d'autant d infrastructure routière, d'autant de biens de consommation jetables... Cette société, notre société, est ...morte ! N'attendons RIEN des politiques, des syndicats ( FNSEA...), de nos dirigeants... C'est a NOUS de nous prendre en charge et de changer nos modes de vie, pas pour nous, pour nos enfants et petits enfants il faut le faire.
Consommer moins, consommer mieux, local, réfléchissez avant d' acheter...
"Une "écologie à la française", qui représente un outil de progrès, et non de contraintes."
C'est de l'humour, on a le droit de rire de tant de suffisance.
Hier, il neigeait, les routes étaient verglacées: c'est une contrainte ou un progrès?
À vous de choisir!
Avec les lois de la Nature, soit on s'adapte , soit on disparaît. C'est une contrainte!
Ne pas en tenir compte, c'est un progrès ... de courte durée! On en a les résultats tous les jours dans notre vie courante.
Mais nos dirigeants, aux cerveaux bien faits, n'en tiennent pas compte.
Soyons patients, attendons la suite qui devrait nous amuser encore un peu plus!
Bonne journée :-)
Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire, se trompe « Le développement et la transition écologique sont évidemment incompatibles. Ayons une bonne vision de l'écologie. Une "écologie sans frontière", qui représente un outil de progrès, avec des contraintes aussi nommées:Sobriété Heureuse»
Ce serait rigolo si ce n 'était pas pathétique. On ne s'intéressera aux vrais sujets qu'après : transports ; biodiversité ; etc. (Ceux qui sont les plus gros leviers).
"Pas de contraintes surtout" alors expliquez-moi comment on va y arriver ? Rien ne se fera et ne pourra se faire sans contraintes. Si c'était possible il y a longtemps que le problème serait résolu.
Encore une preuve qu'aucun ne veut évoluer.
Le développement et la transition écologique sont incompatibles. Ayons une bonne vision de l'écologie. Une "écologie pour essayer de sauver la terre, notre planète" , qui représente un outil d'espoir et qui, inévitablement nous imposera des contraintes faite de sobriété heureuse.
Déjà dans les années cinquante Pierre RABHI avait réalisé ce que nos élus et nos préfets n'ont toujours pas assimilé- par peur de nous, du peuple...
« J’avais alors vingt ans, et la modernité m’est apparue comme une immense imposture. » Pierre RABHI Vers la sobriété heureuse, Arles, Actes Sud, 2010
salutations