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Planification écologique : « On veut un outil de progrès, et non de contraintes »

Par Clara Serrano , Mise à jour le 19/01/2024 à 15:30

Alors qu'une Conférence des Parties (COP) a été lancée en décembre dernier à l'échelle régionale, le préfet organisait ce 18 janvier une concertation territoriale, pour déterminer les enjeux locaux de la planification territoriale. Tout ça dans un jargon un peu politico-politique, mais pas d'inquiétude, on fait le point. 

La planification écologique, c'est avant tout un moyen d'action pour permettre à l'État et aux acteurs locaux, de répondre ensemble aux objectifs fixés à l'échelle nationale par les Accords de Paris. Des objectifs nationaux donc, dont certains sont déclinés en axes territoriaux, que sont le développement de l'agriculture, la réindustrialisation et la décarbonisation du bâtiment.

Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire, précise d'ailleurs : « Le développement et la transition écologique ne sont pas incompatibles. Ayons une bonne vision de l'écologie. Une "écologie à la française", qui représente un outil de progrès, et non de contraintes. »

Ce 18 janvier, près de 70 personnes, membres du CDTE (Comité départemental de la transition énergétique) étaient ainsi conviés à une première réunion, qui a permis « de présenter la méthode de travail qui permettra d'établir une feuille de route régionale sur chaque thématique, mais aussi pour valoriser des actions qui existent déjà sur le territoire et qui contribuent aux objectifs nationaux. »

« Généraliser et massifier les bonnes pratiques », Yvan Cordier, Préfet de la Haute-Loire.

Pour chacun des axes évoqués plus haut, un groupe de travail a alors été établi, pour déterminer quelles sont les actions déjà en place ou à développer sur le territoire altiligérien. En ce sens, le représentant de l'État résume : « Il vont recenser les actions efficaces, en stimuler de nouvelles, et mettre en place une progression ascendante pour généraliser et massifier les bonnes pratiques. Tout ça, pour atteindre ensemble les objectifs de l'Accord de Paris. »

En effet, les groupes de travail, respectivement animés par la Chambre d'Agriculture, la Chambre d'industrie et de Commerce ainsi que la Fédération Française du bâtiment et la CAPAB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), établiront des contributions, qui donneront lieu à une synthèse régionale, et qui permettra à son tour la création d'une feuille de route régionale. 

En gros, pour une fois, la dynamique est ascendante. C'est-à-dire que les initiatives du territoire seront remontées à Paris pour servir d'exemple. 

« L'enjeu est de concilier le respect de ces objectifs environnementaux, et le développement de notre agriculture et de notre industrie », Yvan Cordier. 

Les représentants des quatre structures se réjouissent d'ailleurs d'être consultés et ont accepté de manière enthousiaste l'animation des groupes de travail. L'un deux ajoute par ailleurs : « On veut un outil de progrès, et non de contraintes. »

En ce sens, le préfet précise sa volonté : « L'enjeu est de concilier le respect de ces objectifs environnementaux, et le développement de notre agriculture et de notre industrie »

Évidemment, davantage d'axes pourraient être abordés, dont les transports, la protection de la biodiversité, et tant d'autres. Pour l'heure, seuls les trois premiers ont été évoqués. Bien qu'Yvan Cordier ajoute : « Liberté aux participants de cette COP départementale de proposer de nouveaux groupes de travail. »

La prochaine réunion se tiendra le 5 avril prochain sous le même format, mais après que les différents groupes de travail se soient déjà réunis. 

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