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En direct : la colère des agriculteurs en Haute-Loire ce lundi
Ils avaient prévenu : les agriculteurs sont bien présents dans les rues du Puy. Suivez notre fil d'actu au fil de la journée pour rester informé de la situation.
C'était-il y a moins d’un an… Les agriculteurs bloquaient les grands axes pour se faire entendre. Ils reprennent leur mouvement de protestation ce lundi 18 novembre avec des opérations bien visibles dans l’ensemble du pays. Pas de grosse perturbation en principe, mais quand même de possibles ralentissements pourraient avoir lieu. Le monde paysan dénonce un projet d'accord de libre-échange avec l'Amérique du Sud. Il réclame aussi plus de simplicité administrative et des baisses de charges.
La situation en Haute-Loire ce lundi matin :
12h10 :
Après avoir déversé leurs « paperasses » devant d'autres bâtiments publics, des agriculteurs ont recouvert les grilles de la préfecture de la Haute-Loire de paille. Des bâches portant leurs revendications ont également été accrochées aux grilles.
11h30 :
Les agriculteurs, après avoir concentré leur action ce matin devant la Direction départementale des territoires, se dirigent désormais vers la préfecture, où une rencontre avec le préfet Yvan Cordier est prévue.
11h20 :
La manifestation au Puy-en-Velay devrait se poursuivre jusqu'à 13h. La rue des Moulins est toujours bloquée. Environ 70 agriculteurs sont sur place et attendent de savoir s'ils pourront échanger avec le préfet de la Haute-Loire ou ses services sur leur situation. Ce soir, les syndicats JA 43 et FDSEA 43 ont prévu d'autres actions. Ils prévoient notamment d'aller bâcher et renommer les panneaux de plusieurs villages du département avec les noms des villages du Mercosur (pays d'Amérique du Sud), mais sans enlever ni endommager les panneaux des villages.
11h :
"Le monde de Oui-Oui, c’est fini, maintenant, on veut des actes !"
"La symbolique de la mélangeuse et du papier, c’est par rapport à la surtransposition des normes et à la quantité de papiers qu’on nous demande de remplir tous les jours. Les contrôles, tout ça, on en a marre, maintenant on ramène les papiers à l’administration. On nous avait promis un contrôle unique sur les fermes de la Haute-Loire, alors qu’il y a deux exploitations qui sont au deuxième contrôle... Le monde de Oui-Oui, c’est fini, maintenant, on veut des actes !", lance Nicolas Merle, président de la Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles de Haute-Loire.
"On avait réussi à avoir des avancées il y a un an, mais le président Macron a dissous l'Assemblée nationale et il a fallu recommencer le travail depuis le début avec le nouveau gouvernement. Maintenant, il faut absolument que l’on ait les actes", a poursuivi le président de la FDSEA 43.
10h40 :
Environ cinq tracteurs et une trentaine d’agriculteurs sont devant les locaux de la Direction départementale des territoires de la Haute-Loire, au Puy-en-Velay. À l’aide d’engins, des papiers ont été déversés devant l’administration de la Haute-Loire pour protester contre les lourdeurs administratives qui pèsent sur leur profession.
10h30 :
Le projet d’accord de libre-échange UE-Mercosur promet d’ouvrir davantage le marché européen aux produits latino-américains, une perspective qui inquiète le secteur agricole. Le bâtiment de la Direction départementale des territoires de la Haute-Loire subit la colère des agriculteurs locaux. Les messages se multiplient sur ses façades.
10h15 :
Un agriculteur déverse un tas de branchages ou ce qui ressemble à de la paille sur le parking de la Direction départementale des territoires (DDT).
10h05 :
Les actions ont débuté partout en France ce lundi matin. Au Puy-en-Velay, les premiers agriculteurs se sont réunis rue des Moulins, devant la Direction départementale des territoires. Des affiches portant les slogans « Pas de pays sans paysans », « Non au Mercosur » ou encore « Urgence souveraineté » ont été accrochées sur la devanture de l’administration.
Ils entendent ainsi attirer l'attention sur le traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, dont la signature est imminente au G20 au Brésil qui débute ce lundi 18 novembre.
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7 commentaires
En tant qu'agent je préfère ramasser leurs déchets que VOS mégots, VOS merdes de chiens et VOS canettes vides
Ne les appelons pas paysans , mon grand père était paysan car il respectait le paysage en entretenant les haies, en nettoyant les berges du ruisseau qui traversait ses terres, en alternant les cultures, en nourrissant ses vaches avec de l'herbe et du foin et surtout pas la malbouffe appelée ensilage, en évitant ce labourage qui tasse la terre et qui crée une semelle empêchant l'eau de pénétrer, et oui ils sont aujourd'hui en partie responsables du ruissellement des eaux qui créent les inondations.
De par leur actions on constate qu'ils sont pollueurs avec jet de papier, de merde toxique, de pneus, utilisation pesticides, engrais, désherbants etc...
Il serait temps de leur faire payer les dégradations qu'ils occasionnent, collectivités déposez plainte contre la FDSEA.
Bonjour
Vu les subventions très importantes que perçoivent les agriculteurs je pense à l importance des documents et des contrôles pour éviter les fraudes et il y en a certainement
Il est possible à toute personne de voir sur internet les subventions versées par l Europe à toute gaec et ferme et plus tu as d hectares plus tu as de subventions et plus tu produis et te plains en polluant la campagne et la ville comme aujourd'hui
Pour ma part ce n'est pas dénigrer le monde agricole car ce serait bien mieux pour la population et les paysans d avoir de bons produits que l on paie au prix réel de production qui leur permettent de vivre en ayant un salaire correspondant à leur activité de plus en Haute-Loire il est facile de consommer local
Comment comprendre qu'en Hte-Loire, des paysans modestes , parfois au bord de la faillite puissent voter pour la FNSEA qui fait tout pour les faire disparaitre ?
Ils devraient aller voir ce qui se passe dans la Drôme département en pointe pour une agriculture respectueuse de la nature .
Certains agriculteurs (beaucoup issus de la FNSEA) n'ont pas honte. Ils utilisent et se battent pour épandre des produits nocifs à la santé. Un de nos sénateurs n'a pas peur de se regarder dans une glace ; lui qui fait épandre par ses salariés, a été président des JA (son fils l'est maintenant), il a été président de la Chambre d'Agriculture. Ces produits sont générateurs de maladies graves dont des cancers : à quoi ça sert d'aller faire des quêtes pour la recherche. Nous les donateurs/consommateurs on paie trois fois : les produits, la recherche, et les organismes de sécurité sociale. Et tout le monde y trouve son compte ?
Les dégâts causés par les manifestants seront nettoyés par des employés municipaux ou départementaux, qui n'y sont pour rien.
Les consommateurs citoyens veulent des produits de qualité, bio, locaux. Ils veulent aussi un environnement préservé, des eaux non polluée, un air non contaminé par des produits pesticides dangereux pour la santé. Alors oui à une agriculture respectueuse, controlée par l'Etat, et non, à l'agro-industrie pronée par les dirigeants de la FNSEA.
Ce double jeu de la FNSEA devient non crédible voir risible. Mais les éléctions professionnelle approchent alors le discours populiste est déversé en concurrence entre syndicats agricoles.
Bizarre, la FNSEA a co-créé ce modele agricole avec LR/UMP. Son président par ailleurs dirigeant de la multnationale Avril importe et exporte à foison avec la facilité des accords de libre échange. Ils ne se moquent pas un peu de nous?
La même FNSEA a milité pour permettre d'épendre des produits chimiques à 3 mètres des habitations et des jardins! Des études montrent des contaminations par des produit dangereux d'origine agricole d'enfants qui vivent à proximité de grandes cultures. Alors il ne faudrait plus de contrôle? la blague!!!
Jamais autant de paysans en souffrance, jamais aussi peu de paysan en France. Alors le FNSEA et ses représentants devraient rester chez eux à questionner leur responsabilité!
Mais total soutien aux paysans qui triment!