Pour prendre leur envol, les hommes-oiseaux mettent la main à la pâte

Il s'agissait de nettoyer le site en tondant l'herbe et en éliminant aubépines et genêts. Chacun s'était muni d'outils : sécateurs, pelles, pioches… et les gros moyens étaient même prévus.
Une première équipe s'est chargée du débroussaillage, de la tonte de l'herbe et de faire en sorte qu'il y ait le moins possible de racines auxquelles s'accrochent les suspentes.

Intervention d'une mini-pelle... et des petites mains
"La propreté de la zone sur laquelle sont étalée les voiles, avant l'envol, est essentielle, car il n'y a pas de bon décollage sans suspentes totalement libres", explique un des membres du club.
Une seconde équipe a travaillé sur l'accès au site. Celui-ci se dégrade régulièrement, en raison du passage des véhicules et du ruissellement des eaux. Il a fallu l'intervention d'une mini-pelle, menée par des mains expertes, pour venir à bout de cette remise à plat de la voie. Les "petites mains", quant-à-elles, piochaient et ratissaient.

Après un bon repas, envol dans le ciel chaspinhacois
Un bon casse-croûte a enfin réuni toute cette équipe avec le sentiment d'avoir bien rempli sa mission, pour que chacun puisse accéder au site, sans sacrifier pneus ou amortisseurs.
Rappelons que ce point de décollage attire des parapentistes de diverses régions et que ce nettoyage de printemps répond aussi au sens de leur accueil en Haute-Loire.
Après un bon repas, ces amateurs de sensations fortes ont ainsi pu prendre leur envol dans le ciel chaspinhacois.

>> Retrouvez ci-dessous le reportage vidéo réalisé par l'association à l'occasion du nettoyage des zones de décollage de Chaspinhac ce samedi.