Marie-Agnès Petit défend l’élevage de montagne face au Ministre de l’agriculture

, Mise à jour le 05/10/2023 à 15:30

Le Sommet de l’Élevage, plus grand salon professionnel européen de l’agriculture a ouvert ses portes à la grande halle de Cournon-d’Auvergne (commune du Puy-de-Dôme) ce mardi 3 octobre. Accompagnée de Mikael Vacher, conseiller départemental délégué à l’agriculture, Marie-Agnès Petit a pu échanger autour d’une table ronde avec Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture, sur la question de l’élevage.

Les Président(e)s des Département de l’Allier, du Cantal, de la Corrèze, de la Creuse, de la Loire, de la Haute-Loire, du Lot, de la Lozère, du Puy-de-Dôme et de la Saône et Loire se sont associés dans un collectif pour lancer une nouvelle dynamique transpartisane à l’échelle du Massif central en faveur de la préservation d’élevages herbagers durables sur leurs territoires.

« Parce que les éleveurs façonnent nos paysages. Parce que les éleveurs animent nos territoires. Parce que les éleveurs font rayonner notre patrimoine. »

Ce sont les trois raisons invoquées par les départements partenaires pour justifier le lancement de cette initiative politique inédite. Trois raisons qui s’affichent, tout au long du salon, sur un stand unique des « Départements du Massif central, engagés pour un élevage durable sur leurs territoires », présent pour la toute première fois dans le Hall d’Accueil du Sommet de l’Élevage.

Parmi les temps forts : la participation à une conférence en présence du Ministre de l’agriculture Marc Fesneau et de 500 lycéens ainsi qu’à une table ronde organisée par le réseau des organisations professionnelles d’éleveurs du Massif central « Quels élevages durables dans le Massif central, à horizon 2040 ? »

Élevage « durable » rime avec élevage « herbager »

Pour les élus du Massif central, élevage « durable » rime avant tout avec élevage « herbager ». Et le Sommet de l’Élevage est l’occasion idéale pour le rappeler : l’activité d’élevage bovin, ovin et caprin telle qu’elle est majoritairement pratiquée sur leurs territoires présente de nombreux atouts, ne serait-ce que parce qu’elle contribue à faire du Massif central la première prairie d’Europe.

Et c’est sur la durée que souhaite s’inscrire ce collectif inédit de collectivités départementales. Pour les présidents et présidentes de départements qui le composent, l’ambition partagée est de créer un nouvel espace de réflexion, de partage de connaissances et de coopération contribuant à revaloriser l’ensemble des services rendus par l’élevage herbager aux territoires d’une part, et à accompagner concrètement les éleveurs dans les transitions nécessaires d’autre part. Ceci, parce que l’avenir de leurs territoires est intrinsèquement lié à celui du secteur de l’élevage herbager.

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