En Haute-Loire, comme dans de nombreuses autres régions, cette question est de plus en plus pertinente, car de nombreux habitants souffrent des températures extrêmes.
Parmi les mesures proposées, porté notamment par plusieurs députés de différents bords politiques, dont Cyrielle Chatelain (Écologiste), ou encore Emmanuel Grégoire (Socialistes) ; l'affichage obligatoire du confort thermique dans les annonces immobilières serait une première étape importante. De plus, la loi envisage d'interdire les coupures d’électricité pendant l'année, permettant ainsi à chacun d’utiliser un ventilateur ou d’autres dispositifs de refroidissement.
Vers une rénovation obligatoire
Un autre point crucial de cette proposition est de classer les logements mal isolés, souvent qualifiés de "bouilloires thermiques", comme "indécents". À partir de 2030, ces logements seront inadaptés à la location, et un calendrier de rénovation sera mis en place. Actuellement, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) évalue le confort d’été de manière trop vague. La loi prévoit de le rendre plus précis et de le rendre obligatoire dans les annonces immobilières.
Un enjeu important pour la région
En Haute-Loire, en 2023 environ 26% des logements sont classés "passoires thermiques" selon l’INSEE, un taux préoccupant qui place le département parmi les moins performants de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ces logements, généralement mal isolés, imposent des conditions de vie difficiles, surtout en été. Cette loi pourrait améliorer la situation en incitant à la rénovation thermique des habitations.