Cela fait désormais près de 10 mois que les travaux de rénovation de la statue Saint-Joseph ont débuté, et en ce 23 octobre, Jérôme Faure, et ses ouvriers en voient enfin le bout.
Sous les yeux émerveillés des espaviots curieux, un hélicoptère a effectué quelque 40 allers-retours entre le parking du gymnase communal et le sommet de la statue Saint-Joseph.
Si une opération de ce type avait eu lieu le 4 septembre dernier, cette fois semble être la dernière, puisque la fin des travaux est prévue pour la mi-novembre.
Plus qu'une quinzaine de jours de travail
En effet, Jérôme Faure, responsable des travaux chez Comte, en charge de la restauration de la statue, rapporte que la fin des travaux approche à grands pas.
Les derniers éléments nécessitent encore selon lui une quinzaine de jours de travail, avec notamment la pose de garde-corps, l'enlèvement de tous les outils et matériaux, ainsi que de petits détails à peaufiner.
En somme, malgré un bon lot de surprises pour les ouvriers, et des conditions météorologiques pas toujours optimales, les travaux se sont plutôt bien déroulés, et le calendrier est assez bien respecté.
« Un bon lot de surprises, qui ont rendu le chantier très intéressant » Jérôme Faure
Avec un chantier accessible par plus de 80 mètres d'échafaudages, on peut se douter que quelques soucis pratiques peuvent survenir. Mais les problèmes ont surtout été localisés sur la structure même de la statue.
« Il y a un fut de béton avec des poutres, qui supporte en fait toute la statue. Cette partie était intacte, mais les plaques qui étaient autour, qui supportent notamment les bras, étaient explosées. On appelle cela la carbonatation du béton. Cette partie aurait d'ailleurs pu tomber. Il était temps d'intervenir », souligne le spécialiste.
« On a trouvé la conception sacrément ingénieuse pour une construction de 1908 » Jérôme Faure
Malgré quelques défauts donc, qu'il incombe plutôt au temps, Jérôme Faure se montre plutôt admiratif de la conception de la statue plus que centenaire. Il souligne d'ailleurs s'être demandé comment est-ce que la structure tenait encore, et confie avoir parfois eu des difficultés.
Le vieil homme désormais tout de blanc vêtu, et couvert de son étrange coiffe (qui est en fait une trappe de ventilation et qui avait été arrachée par le vent) ne devrait plus avoir de problèmes de santé avant un bon moment.
