Une fête promotionnelle… mais avec un gros supplément d’âme !
Cette année, l’événement a pris place dans la commune de Présailles, après le
La Fête du Fin Gras en quelques chiffres :
2 jours de fête
6000 visiteurs
200 bénévoles
100 éleveurs
30 animaux décorés
80 intervenants artistiques
40 producteurs et artisans locaux
1600 repas
58 sponsors
lancement à Chaudeyrolles, siège de la Maison du Fin Gras.
Si la fête se déroule chaque année depuis 1996 sur l'une des communes labellisée, c'est une première pour le petit village de cent-quatorze habitants.
« Cela a été un vrai défi d’accueillir un tel événement dans une commune comme Présailles. Nous sommes peut-être modestes en taille, mais grands en détermination, en envie et en capacité à se mobiliser. » déclare Olivier Allemand, maire de Présailles, au cours du discours officiel.
Et les visiteurs ne peuvent qu’être épatés par le cœur mis à l’ouvrage de la part de l’ensemble des bénévoles.
« C’est une fête qui a du sens, le sens du partage. » ajoute Bernard Bonnefoy, président de l’association Fin Gras du Mézenc.
Passion, authenticité et transmission
Du défilé de bêtes et d’éleveurs vêtus du costume noir et rouge emblématique émane la fierté de faire partager aux visiteurs l’identité et l’histoire de ces « Hommes d’en Haut » comme les nomme Bernard Bonnefoy. Cela tout en rendant également hommage aux femmes, plus nombreuses qu’autrefois dans l’élevage, force vive constituant « le point d’ancrage, l’origine de tout ».
Après la traditionnelle bénédiction délivrée aux bêtes par le prêtre, élus et représentants de l’État n’ont pas manqué de saluer le savoir-faire des éleveurs et producteurs, leur engagement à perpétuer la tradition et la valorisation de l'héritage précieux qu'ils transmettent. Tous ont manifesté leur attachement commun à cette terre authentique dont le Fin Gras est la vitrine.
Place à la dégustation !
La foule est compacte, malgré la pluie et le brouillard, et les files s’allongent devant les chapiteaux dédiés aux repas et les stands de dégustation. Il faut dire que chacun veut goûter aux arômes uniques de cette viande persillée. Il s’agit là de la dernière opportunité de la saison, la viande de Fin Gras étant commercialisée uniquement de février à juin. Mais pas de panique, pour faire durer le plaisir, les visiteurs ont pu s'approvisionner en viande de bœuf Fin Gras du Mézenc auprès des points de vente dédiés. Cela accompagné d'une multitude d’autres produits locaux : fromages, sirops, confitures, charcuteries…
Un événement festif et fédérateur
Diverses animations ont pris place dans les rues ou sur les espaces dédiés. Des plus jeunes aux aînés, toutes les générations se sont rassemblées pour profiter ensemble des réjouissances proposées.
Des performances artistiques, aux jeux en bois en passant par le carrousel, les concerts et autres démonstrations de danses folkloriques, il y en a eu pour tous les goûts…
...et toutes les odeurs ! Tel fut le cas par exemple avec le loto-bouse : une véritable idée de géni(ss)e, où les bovins ont déposé leurs trophées odorants selon leur bon vouloir sur un terrain quadrillé.
Les festivités se sont poursuivies le dimanche soir avec le repas de clôture à l’auberge communale Le Présaillou et un bal proposé par les Jeunes Agriculteurs du Monastier.
« Quand on parle du Fin Gras, on sait que la fête est toujours belle », Marie-Agnès Petit, présidente du département de la Haute-Loire.