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Une quatrième vague populaire se dresse face au projet de réforme des retraites
Ce samedi 11 février 2023, le quatrième acte de l’opposition populaire à la réforme des retraites du gouvernement s’est joué dans les rues du Puy-en-Velay.
Plus nombreux que mardi dernier, 12 000 manifestants selon les centrales syndicales et 3500 selon la préfecture, se sont ainsi élancés dans les rues de la capitale ponote.
Une quatrième mobilisation en l’espace d’un mois
Ce samedi 11 février, organisations syndicales, militants politiques, travailleurs, chômeurs et retraités se sont une nouvelle fois donné rendez-vous dans la rue pour exprimer leur farouche opposition au projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement. Quatrième acte d’une contestation débutée au mois de janvier, la mobilisation du jour s’inscrit dans la continuité des trois précédentes journées d’action dans les rues du Puy-en-Velay :
- celle du jeudi 19 janvier ayant rassemblé entre 4500 et 10 000 personnes.
- celle du mardi 31 janvier ayant rassemblé entre 5000 et 10 000 personnes.
- celle du mardi 7 février ayant rassemblé entre 3000 et 10 000 personnes.
Une foule hétéroclite et déterminée bat les pavés de la cité anicienne
Malgré les vacances scolaires, une foule massive a répondu à l’appel du jour de l’intersyndicale de Haute-Loire. Suivant un parcours inédit, de la place Cadelade au Breuil en passant près de la gare et par le pont de Baccarat, la manifestation a pris soin d’éviter le centre-ville et la rue Panessac en ce traditionnel jour de marché hebdomadaire.
Parti peu après 10h30 de la place Cadelade, le long fleuve des opposants s’est ainsi écoulé dans les rues ponotes pendant près d’une heure et demie. Paysans, employés de la maroquinerie, enseignants, jeunes et lycéens, personnels soignants, ouvriers dans l’industrie, fonctionnaires territoriaux, retraités, cadres et précaires… nombreux sont celles et ceux qui composaient cette foule chamarrée et revendicative.
Une mobilisation d’ampleur en pleine période des vacances scolaires
Pour ce quatrième acte inédit, un samedi matin en pleine période des vacances scolaires, les organisations syndicales semblent avoir réussi le pari de mobiliser « celles et ceux qu’on ne voyait pas précédemment dans les manifestations ». Pierre Marsein, secrétaire départemental de l’Union C.G.T de la Haute-Loire, souligne ainsi la réussite d’une journée inédite tournée vers « celles et ceux qui ne peuvent pas se mobiliser en semaine mais qui souhaitent venir, souvent en famille, montrer leur opposition à ce projet destructeur ». Saluant, dans un vibrant discours aux accents de Martin Luther King, la réussite des mobilisations en cours, le responsable syndical « fait le rêve d’une mobilisation générale des travailleurs » et appelle à poursuivre « la construction d’un véritable rapport de force » avec comme objectif la prochaine journée d’action du Jeudi 16 février.
Une colère qui déborde souvent le seul cadre des retraites
Pour Louise Pommeret, responsable syndicale altiligérienne au SNES-FSU, les enseignants et agents des services publics « restent fortement déterminés, malgré les vacances scolaires, à poursuivre ce combat indispensable ». Enseignante en lycée, elle souligne que l’exaspération de ses collègues déborde souvent le seul cadre des retraites : « fin de carrière difficile, pénibilité dissimulée dont on ne parle pas, dégradation des conditions de travail… beaucoup d’enseignants ont le sentiment de ne pas pouvoir tenir au travail jusqu’à 64 ans ».
C’est aussi l’avis de Michèle Chaumet, retraitée et responsable politique du Parti Communiste Français de Haute-Loire, qui met en garde le gouvernement contre la colère qui gronde : « ce projet est un projet d’injustice. Il va appauvrir le monde du travail et l’ensemble des salariés. Ce gouvernement méprise les oppositions et n’entend pas la colère qui gronde. Il prend le risque de nous conduire, malgré nous, dans une situation de très grande tension sociale ».
Un message qui sera répété une nouvelle fois, jeudi 16 février prochain, à un gouvernement qui, pour l’instant, fait la sourde oreille à l'agitation de la rue.
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6 commentaires
Oui les mêmes.... mais pas que ! Ceux qui bossent dur pour un maigre salaire et ne veulent pas mourir au boulot !
Chacun après avoir servi la société à sa façon, selon se moyens mérite un peu de temps heureux !
Belles photos de manif, pancartes, drapeaux ... mais, certainement moins porteur visuellement, il m'aurait plu de voir des photos de gens, très nombreux , venus en famille avec enfants et poussettes. Ceux qu'on ne voit pas dans les manifs la semaine , coincé par des fins de mois difficiles ?
Je viens de faire un calcul concernant mon départ à la retraite en 2010 à 60 ans: 4 semaines jusqu'en 1981 et 40h jusqu'en 2000.Par rapport aux conditions actuelles 5 semaines de congé et 35 h j ai effectué 1 année de travail supplémentaire . Combien ont plus de 5 semaines de congé et combien travaillent moins de 35 heures parmi les manifestants ? Collectivités territoriales par exemple...... Je ne suis pas pour autant pour la retraite à 64ans les conditions actuelles sont peut être moins épuisantes physiquement mais plus stressantes en hospitalier et éducation nationale et dans bien d autres activités , quant aux travaux difficiles où l on travaille en extérieur..
pour la photo il s'agit du square De Lattre de Tassigny, avenue Charles Dupuy, entre la grande poste et la gare. Il me semble que les barrières visibles sur la photo proviennent du jardin Henri Vinay, elles avaient été déposées lors de la construction de Ciné Dyke.
Où a été prise la 8° photo, montrant un jardin avec une grille ?
12 000 selon les organisations syndicales + 3500 selon la préfecture = 15 500 manifestants / 2 soit près de 8 000 manifestants
au final dans les estimations qui est le plus ridicule et le moins crédible :
les OS ?
ou les pouvoirs publics ?
a chacun de répondre