Trois mois de retard pour la piscine de Langeac. Où en sont les travaux ?

Le centre aqualudique communautaire de Langeac poursuit sa transformation. À l’occasion de la présentation de l’agenda rural du Préfet de Haute-Loire, Gérard Beaud, maire de Langeac, a fait un tour du site en compagnie de Richard Simon le chef de projet ainsi que d’autres maires des communes voisines.

« L’objectif de cette réhabilitation, c’est de répondre aux besoins de nos habitants. On a une obligation, c’est d’avoir un lieu pour apprendre à nager et à vivre dans l’eau. Aujourd’hui, on transporte nos enfants sur d’autres sites et ça nous coûte très cher. C’est donc un lieu à destination des familles qui veulent aller à la piscine à moindre coût », a justifié Gérard Beaud.

Où en est le chantier ?

L'ossature métallique de l'ancienne piscine tournesol a été préservée. Autour et à l’intérieur ont poussé les vestiaires, les douches et les autres équipements de ce grand complexe.

Actuellement, le carrelage est en train d’être posé. Quelques menuiseries d’extérieur sont encore en commande et restent à installer. Il faut aussi prendre en compte l’aménagement extérieur qui n’a pas réellement commencé. Sans oublier, les un mois et demi de test avant l’ouverture...

« On avait prévu d’ouvrir la piscine au public pour l’été 2023, mais on a finalement trois mois de retard. »

« Les travaux ont été retardés parce qu’on n’a pas cédé aux impératifs du calendrier. Il n’est pas question de gagner quelques semaines au détriment de la qualité de l’ouvrage. On avait prévu d’ouvrir la piscine au public pour l’été 2023, mais on a finalement trois mois de retard. On a eu quelques problèmes de malfaçon, mais on a aussi subi le contrecoup de la crise Covid avec la pénurie de matériaux. On envisage l’ouverture de la piscine pour le mois de novembre », a assuré le maire de Langeac.

« Le plus important, ce n’est pas de dire que l’on a explosé les coûts, mais plutôt de dire que l’on a misé sur la qualité de l’ouvrage et des équipements. »

Un projet à 6,3 millions d’euros

6,3 millions d’euros HT, c’est le coût de ce projet ambitieux. Équipé, d’une pataugeoire, d’un grand bassin, d’un bassin ludique, d’un toboggan, d’un sauna, d’un hammam, d’un ensemble administratif, et même d’une salle de classe, ce site ne devait pas coûter aussi cher à la base :

« Si on avait suivi le prix de base, c’était un projet autour des 4,2 millions d’euros. Mais c’est comme quand vous achetez une voiture, on peut la prendre avec ou sans option. Si on prend toutes les options, ça coûte forcément plus cher. Aujourd’hui, on est sur un montant de 6,3 millions d’euros, parce qu’on a par exemple opté pour un revêtement inox pour tous les bassins au lieu du carrelage. On a aussi choisi de mettre un toboggan, un sauna, un hammam, etc. Le plus important, ce n’est pas de dire que l’on a explosé les coûts, mais plutôt de dire que l’on a misé sur la qualité de l’ouvrage et des équipements », a confié Richard Simon le chef de projet.