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Réforme des retraites au Puy : la plus forte mobilisation
Face à un gouvernement qui reste inflexible, les organisations syndicales ont franchi un cap avec cette sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Ce mardi 7 mars, 15 000 manifestants selon les syndicats et 6 500 selon la préfecture ont été comptabilisés dans les rues du Puy. Immersion dans la mobilisation. (galerie photos et vidéo)
Nouvelle journée de mobilisation pour protester contre la réforme des retraites partout en France et dans les rues du Puy-en-Velay ce mardi 7 février. Les chiffres varient de 6 500 selon la Préfecture à 15 000 manifestants pour les syndicats. Il s’agit de la plus grosse mobilisation depuis le début du mouvement au Puy.
Organisations syndicales, militants politiques, travailleurs, chômeurs et retraités se sont une nouvelle fois donnés rendez-vous dans les rues du Puy à partir de 10h30 sur la place Cadelade pour exprimer leur forte opposition au projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement. Un énième acte d’une contestation débutée au mois de janvier.
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C’est une foule disparate qui s’est déplacée de la place Cadelade en passant par la rue Pannessac puis par la place du Clauzel, ensuite par la rue Courrerie, Chaussade, Chèvrerie, avant de revenir à la place Cadelade. Ils se sont finalement rendus jusqu’à la place du Breuil devant la Préfecture.
« Lorsque l’on aura mis l’économie à l’arrêt, ils seront obligés de nous entendre. »
Avec son fidèle gilet rouge et jaune sur le dos, Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT en Haute-Loire, a été comme depuis le début des contestations, présent à la mobilisation de ce mardi. Peu avant le départ du cortège ponot, ce dernier a réaffirmé sa volonté de faire plier le gouvernement :
« Notre mouvement ne fatiguera pas. L’intersyndicale tient le coup alors qu’on nous expliquait qu’on ne pouvait pas tenir. Et puisque le gouvernement n’écoute pas, nous sommes obligés d’aller jusqu’à la grève reconductible. Lorsque l’on aura mis l’économie à l’arrêt, ils seront obligés de nous entendre. »
« Il n’y a pas de menace, mais il y a un droit de grève à faire appliquer et des reconductions à mener. Il y a des assemblées générales qui se tiennent de partout en ce moment pour agir concrètement. Les énergéticiens, les cheminots, les enseignants...etc, vont sûrement agir. Nos futures actions nous feront perdre sûrement beaucoup d’argent, mais les actionnaires perdront beaucoup aussi et c’est là-dessus qu’ils s’arrêteront », a lancé le leader de la CGT sur le département altiligérien.
« Nous, salariés de l’énergie, allons entrer en grève reconductible à partir de ce mardi et à minima jusqu’à la fin de cette semaine. »
Dans la foule, on retrouve Aurélien Mingot, membre du bureau CGT énergie 43. Pour Zoomdici, il exprime avec sang-froid, son désaccord et parle des actions qui sont en train et vont être menées cette semaine dans les usines du secteur de l’énergie :
« En réponse à un gouvernement qui est sourd aux revendications du peuple, nous allons offrir une réaction proportionnelle à cette fermeté ! Nous, salariés de l’énergie, allons entrer en grève reconductible à partir de ce mardi et à minima jusqu’à la fin de cette semaine. Les salariés seront réunis tous les jours en assemblée générale et décideront des modalités : soit de l’arrêt du travail complet, ou soit de l’occupation du site, ou encore d’autres actions qui gêneraient les productions. »
« En Haute-Loire, aujourd’hui, il y a des arrêts de production. Et il y en aura demain si rien ne bouge », a insisté Aurélien Mingot.
Des grèves envisagées dans le secteur de l’éducation ?
« Dans les classes, pour les enseignants, chaque école va se positionner individuellement. On a une assemblée générale prochainement et c’est suite à celle-ci que les choses se décideront. Les enseignants auront la possibilité de se positionner en concertation avec leurs écoles », a expliqué Carine Palhol, enseignante dans le département de Haute-Loire du syndicat de l’UNSA.
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12 commentaires
Un président élu avec un quart des voix des Français ne devrait pas s'étonner de les voir critiquer sa politique. Et puisque les urnes ne sont pas un moyen de se faire entendre, malheureusement manifester et bloquer, "déranger", est le seul outil qui reste. Espérons que ça fonctionne.
Bonjour, je remarque que certains écrivent une seule très longue phrase pour déverser leur fiel!Chacun son style!
D'autres nous parlent d"élections qui donneraient plein pouvoir à l'élu génial qui agirait dans l"intérêt du peuple! On est en droit de se souvenir du vote de 2005 qui a été mis aux oubliettes probablement dans le respect du choix populaire.
On va vers le blocage de notre société: on a affaire à des personnages à capacités intellectuelles limitées pour ne pas dire bornées: je suis élu, vous l'avez dans le petch!
Heureusement, nous sommes une démocratie exemplaire! ( c'est de l'humour)
Bonne journée :-)
Ecoutez donc les très belles et très justes paroles de cette chanson "on n'en veut pas" interprétée par une chorale très talentueuse du nom de Kanit'ta... ça fait tellement du bien ! belle journée à tous
il s'avère trés malheureusement fort regrettable que de nombreux protestataires font la part belle aux nombreux réfractaires avares de leurs efforts et à toute forme de travail qui profitent assidument et généreusement des aides sociales que l'état de droit leur attribue, alors que de trés nombreux emplois non qualifiés (dans l'industrie, la restauration, le transport, la santé, où le BTP) s'avèrent disponibles sur le marché du travail que de trop nombreux employeurs recherchent et ne trouvent pas malgré leurs démarches parfois trés avantageuses pour trouver du personnel, mais voilà certains à l'état d'esprit incroyablement naïf, obnubilés par les syndicalistes revendicatifs ne voit pas plus loin que le bout de leur nez et la seule dîte réforme des retraîtes.
Le gouvernement devrait comprendre que ce mouvement est porté par les français qui font marcher l'économie française et qui en ont ras-le-bol d'entendre que certaines grandes entreprises réalisent des énormes profits. Ce n'est pas un mouvement des travailleurs pauvres, c'est un mouvement des travailleurs qui bossent tous les jours et qui s'inquiètent pour leur retraite et l'avenir de leurs enfants dans un monde du travail de plus en plus inquiétant et dévalorisant pour les personnes (jeunes et moins jeunes).
Il ne faut pas oublier qu'il a fallu choisir entre la peste et le choléra, donc non c'était une élection par défaut, mais quand autant de gens sont dans la rue, c'est peut être bien qu'i y a des choses qui ne vont plus, je ne perds pas une journée de salaire par plaisir, juste pour qu'ils se disent, là-haut, aie, il faut peut-être qu'on revoit un peu la copie, on va droit dans le mur, l'argent récupéré est juste la conséquence d'un quoi qu'il en coute de ce mème président, il faut trouver de l'argent point barre, pauvre france
Pourquoi manifester alors que le gouvernement a été élu à la majorité logiquement ? Il ne fallait pas élire ce candidat quand on ne partage pas ses idées. Les français sont illogiques
Il est plus facile de glisser un bulletin dans une urne que de subir une décision gouvernementale et d'avoir à exprimer son mécontentement avec autant de force. Les profits colossaux de certains groupes industriels finissent de cristalliser ceux qui travaillent dur et vont devoir travailler plus longtemps. On est dans une impasse : le gouvernement installé par défaut veut appliquer son programme et la rue croit que la victoire est possible.
Je ne comprend pas le message de se
Les jeunes comprenne bien que demain le monde du travail serat le leur et qu il ne veulent pas d une société où l'on travail jusqu'à point d age l avenir c est la jeunesse laissons les s exprimés
Les lycéens sont juste inquiets de savoir à quel âge leurs parents pourront se reposer enfin !
Les lycéens sont des adultes !
Les lycéens n' ont pas à cotiser, ils sont étudiants !
Nombre de magasins avaient baissé rideau en soutien aux revendications !
L : Il fallait s'attendre à une forte mobilisation, les lycées et autres sont de la manifestation aussi qu'ils commencent d'abord de cotiser avant de revendiquer l'âge de la retraite car d'ici 40 ou 45 ans qu'ils se trouvent à la retraite la loi sur les retraites aura été modifée....X fois.
Mettre la france à l'arrêt n'est pas la solution, trop de personnes dans la difficulté (inflation en autre) et qui ont besoin de travailler, de se déplacer et financer étude des enfants...etc.