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Réforme des retraites au Puy : la plus forte mobilisation

Par Enzo Martinet , Mise à jour le 07/03/2023 à 16:35

Face à un gouvernement qui reste inflexible, les organisations syndicales ont franchi un cap avec cette sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Ce mardi 7 mars, 15 000 manifestants selon les syndicats et 6 500 selon la préfecture ont été comptabilisés dans les rues du Puy. Immersion dans la mobilisation. (galerie photos et vidéo)

Nouvelle journée de mobilisation pour protester contre la réforme des retraites partout en France et dans les rues du Puy-en-Velay ce mardi 7 février. Les chiffres varient de 6 500 selon la Préfecture à 15 000 manifestants pour les syndicats. Il s’agit de la plus grosse mobilisation depuis le début du mouvement au Puy.

Place du Breuil, manifestation contre la réforme des retraites, mardi 7 mars 2023
Place du Breuil, manifestation contre la réforme des retraites, mardi 7 mars 2023 Photo par Martinet Enzo

Organisations syndicales, militants politiques, travailleurs, chômeurs et retraités se sont une nouvelle fois donnés rendez-vous dans les rues du Puy à partir de 10h30 sur la place Cadelade pour exprimer leur forte opposition au projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement. Un énième acte d’une contestation débutée au mois de janvier.

 

C’est une foule disparate qui s’est déplacée de la place Cadelade en passant par la rue Pannessac puis par la place du Clauzel, ensuite par la rue Courrerie, Chaussade, Chèvrerie, avant de revenir à la place Cadelade. Ils se sont finalement rendus jusqu’à la place du Breuil devant la Préfecture.

Parcours du cortège ponot ce mardi 7 mars 2023 contre la réforme des retraites
Parcours du cortège ponot ce mardi 7 mars 2023 contre la réforme des retraites Photo par google maps

« Lorsque l’on aura mis l’économie à l’arrêt, ils seront obligés de nous entendre. »

Avec son fidèle gilet rouge et jaune sur le dos, Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT en Haute-Loire, a été comme depuis le début des contestations, présent à la mobilisation de ce mardi. Peu avant le départ du cortège ponot, ce dernier a réaffirmé sa volonté de faire plier le gouvernement :

« Notre mouvement ne fatiguera pas. L’intersyndicale tient le coup alors qu’on nous expliquait qu’on ne pouvait pas tenir. Et puisque le gouvernement n’écoute pas, nous sommes obligés d’aller jusqu’à la grève reconductible. Lorsque l’on aura mis l’économie à l’arrêt, ils seront obligés de nous entendre. »

Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT en Haute-Loire
Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT en Haute-Loire Photo par Martinet Enzo

« Il n’y a pas de menace, mais il y a un droit de grève à faire appliquer et des reconductions à mener. Il y a des assemblées générales qui se tiennent de partout en ce moment pour agir concrètement. Les énergéticiens, les cheminots, les enseignants...etc, vont sûrement agir. Nos futures actions nous feront perdre sûrement beaucoup d’argent, mais les actionnaires perdront beaucoup aussi et c’est là-dessus qu’ils s’arrêteront », a lancé le leader de la CGT sur le département altiligérien.

« Nous, salariés de l’énergie, allons entrer en grève reconductible à partir de ce mardi et à minima jusqu’à la fin de cette semaine. »

Dans la foule, on retrouve Aurélien Mingot, membre du bureau CGT énergie 43. Pour Zoomdici, il exprime avec sang-froid, son désaccord et parle des actions qui sont en train et vont être menées cette semaine dans les usines du secteur de l’énergie :

« En réponse à un gouvernement qui est sourd aux revendications du peuple, nous allons offrir une réaction proportionnelle à cette fermeté ! Nous, salariés de l’énergie, allons entrer en grève reconductible à partir de ce mardi et à minima jusqu’à la fin de cette semaine. Les salariés seront réunis tous les jours en assemblée générale et décideront des modalités : soit de l’arrêt du travail complet, ou soit de l’occupation du site, ou encore d’autres actions qui gêneraient les productions. »

Aurélien Mingot, membre du bureau CGT énergie 43
Aurélien Mingot, membre du bureau CGT énergie 43 Photo par Martinet Enzo

« En Haute-Loire, aujourd’hui, il y a des arrêts de production. Et il y en aura demain si rien ne bouge », a insisté Aurélien Mingot.

Des grèves envisagées dans le secteur de l’éducation ?

Carine Palhol, enseignante dans le département de Haute-Loire du syndicat de l’UNSA
Carine Palhol, enseignante dans le département de Haute-Loire du syndicat de l’UNSA Photo par Martinet Enzo

« Dans les classes, pour les enseignants, chaque école va se positionner individuellement. On a une assemblée générale prochainement et c’est suite à celle-ci que les choses se décideront. Les enseignants auront la possibilité de se positionner en concertation avec leurs écoles », a expliqué Carine Palhol, enseignante dans le département de Haute-Loire du syndicat de l’UNSA.

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