Les places pour le choc Le Puy/Rennes en vente à partir de lundi

Les supporters auront l'opportunité d'assister à cet événement inédit en réservant leurs places dès le lundi 19 février, à partir du matin. Pour rappel, c’est la première fois que l’équipe masculine du Puy Foot arrive à ce stade de la compétition : en quart de finale de Coupe de France. « C’est un événement exceptionnel, pour nous, club de 4e division », a notamment affirmé le club ponot.

Il est important de noter que la billetterie sera accessible en ligne, depuis le site internet de l'AS Saint-Étienne (asse.fr), dans la section dédiée à la billetterie. Pour le public Stéphanois, il sera possible de se procurer ce précieux sésame aux guichets habituels de l’AS Saint-Étienne.

Les prix des places ont également été dévoilés pour cette rencontre palpitante : 8 € pour les places en KOPS (tribune où se rassemblent généralement les plus fervents supporteurs d'un club. Le kop est souvent situé derrière les buts), 15 € pour les places en tribune Henri Point, et 30 € pour les places en tribune Pierre Faurand.

Qu'est-ce qui empêche de jouer au stade Massot ?

En plus d'atteindre les quarts de finale, les joueurs de la cité pavée auront la chance de fouler la pelouse d'un stade légendaire en France : le Stade Geoffroy Guichard à Saint-Étienne, également surnommé « Le Chaudron ».

Pourquoi ne pas jouer au stade Massot ? Parce qu'il ne répond pas aux normes requises pour ce niveau de compétition, notamment en vue de l'introduction de la VAR (Assistance vidéo à l'arbitrage). De plus, des questions de sécurité sont évidemment en jeu.

Un quart de finale dans l’un des plus mythique des stades de foot

C'est donc une rencontre historique qui se profile, et elle aura lieu dans un endroit qui occupe une place particulièrement chère dans le cœur des habitants de la Haute-Loire et de la Loire. Le Chaudron de Saint-Étienne.

L'histoire, l'atmosphère, l'architecture et le palmarès de ce lieu en font un sanctuaire très apprécié dans le monde du football. Inauguré en 1931, le stade possède une longue histoire et a été le théâtre de nombreux événements sportifs mémorables au fil des décennies.

Il doit son nom au fondateur des magasins Casino, dont le siège est à Saint-Étienne. Geoffroy Guichard était propriétaire du terrain sur lequel le stade est construit. Il a été baptisé « Le Chaudron », car les soirs de match, il dégage une fumée typique, due à la production de chaleur du public dans le froid ligérien.

Ce surnom a été utilisé pour la première fois par la presse yougoslave et française en 1974, à la suite du match retour de Coupe d'Europe contre le Hajduk Split, que les Verts ont remporté 5 à 1. Depuis lors, cette expression n'a jamais disparu.

Le stade a également été le témoin des grands succès de l'AS Saint-Étienne, comme les 10 titres de champion de France de Ligue 1 par exemple (1957, 1964, 1967, 1968, 1969, 1970, 1974, 1975, 1976, 1981). À noter que le record d'affluence est de 47 747 spectateurs (le stade possédait 48 274 places en 1984). Ce nombre a été atteint lors d’un match entre l'AS Saint-Étienne et Lille le 11 mai 1985.