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Le Puy : le personnel de l'hôpital Emile Roux mécontent
Ce mardi 31 mars, les syndicats FO et CGT appelaient au rassemblement au sein de l'hôpital ponot Emile Roux. Près de 300 salariés se sont réunis pour réaffirmer leurs exigences en matière de sécurité des soins et des agents, du remplacement du personnel absent, des conditions de travail ou encore du respect des congés annuels.
Manque de personnel
Tous les services ont été représentés. Tous se sentent menacés par les restrictions budgétaires. " Il y a un impact sur les conditions de travail de tout le monde et aussi sur la prise en charge des patients puisque pour qu'elle soit optimale, il faut des moyens notamment humains ", explique Amandine Rabeyrin, déléguée syndicale de la CGT. La vie privée des salariés est perturbée par les astreintes : " Quand on est appelé en pleine nuit, il faut s'organiser. L'époque des cornettes est sensée être terminée. "
La suppression de postes est redoutée
Le projet de loi santé fait, lui aussi, frémir les salariés. Avec le projet de suppression de 22 000 postes au niveau national, les syndicats estiment : " A vue de nez, on perdrait 30 postes par an pendant trois ans. " peu à peu, la pression monte. Les syndicats dénoncent d'ores et déjà le manque d'organisation vis-à-vis de l'absentéisme : " Cela représente 100 emplois équivalent temps plein qui ne sont pas remplacés. En plus de ça, il faut rajouter les formations et les congés annuels. "
Manque de repos
Les congés sont aussi une source de conflits. Céline Enjolras, déléguée FO et Amandine Rabeyrin expliquent : " On a du mal à les poser. Et quand on arrive à avoir les jours que l'on veut, on nous rappelle pour nous demander de faire des heures supplémentaires. " Les agents sont épuisés, en détresse et en plein burn-out d'après les déléguées des syndicats FO et CGT. " Ils n'arrivent plus à faire la coupure avec le travail. Ils ont l'impression de mal faire leur travail même si ce n'est pas le cas pour la simple raison qu'ils ne peuvent pas le faire comme ils le veulent. "
Un rassemblement avait déjà eu lieu en 2013 pour dénoncer les conditions de travail. Des négociations avaient alors été ouvertes. " Dans les faits, la situation continue à s'aggraver ", expliquent les syndicats. Cette mobilisation est le premier débrayage, une délégation à été reçue par la direction.
E.J.
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