Fête des Mères : un dessert signature à savourer en Haute-Loire

, Mise à jour le 21/05/2025 à 12:00

Il est gourmand, il est craquant, tout en légèreté et de toute beauté. Le dessert commun à l’occasion de la fête des Mères est de retour ! Véritable tradition depuis quelques années, le gâteau imaginé par les pâtissiers du syndicat départemental de Haute-Loire revient pour émerveiller les papilles… et les cœurs.

L’an dernier, la pavlova aux fruits de la passion et à l’ananas avait conquis les amateurs de douceurs avec ses notes exotiques. Cette année, les artisans pâtissiers de Haute-Loire revisitent ce classique en lui offrant une touche de fraîcheur inédite : biscuit citron, chantilly au basilic et fraises fraîches. Une création de Pascal Liotier, validée par ses confrères du syndicat.

« À chaque gros événement, l’idée est de proposer une pâtisserie commune au sein du syndicat »

Ce dessert en édition limitée sera disponible le week-end de la fête des Mères dans plusieurs établissements du département :

- Chambouvet Délices à Tence
- Les Gourmandises à Dunières
- Paradis Sucré à Monistrol-sur-Loire
- La Jonquille au Monastier-sur-Gazeille
- Yann Sabot au Puy-en-Velay
- Pascal Liotier à Yssingeaux
- La Cabosse au Puy-en-Velay
- Didier Rix au Puy-en-Velay
- Maxime Crouzat à Vorey

La Pavlova a l'honneur pour cette fête des mères 2025
La Pavlova à l'honneur pour cette fête des mères 2025 Photo par Fanny Gimenez

Un rendez-vous désormais incontournable

L’idée de créer un dessert unique pour la fête des Mères a émergé après le confinement, portée par le syndicat des pâtissiers de Haute-Loire, à l’image des traditionnelles bûches de Noël.

On pense souvent à offrir un bouquet, mais la gourmandise à la française n’a pas d’égale. Ces dernières années, les créations communes ont reçu un franc succès, comme ce dessert à l’occasion de Pâques mêlant chocolat, caramel, noisette, vanille et framboise, un savant mélange de textures et de générosité.

« Dans les grandes villes, la pâtisserie devient un produit de luxe »

Chaque boutique fixera librement son tarif, avec un gâteau prévu pour 6 à 8 personnes. « Le prix des pâtisseries reste raisonnable. Il y a des marges psychologiques à ne pas dépasser. Dans les grandes villes, la pâtisserie devient un produit de luxe », déclare Yann Sabot.

« On reste des petites entreprises, des petites structures. On a tous pratiquement moins de dix salariés, donc on reste compétitif. Nous avons tous nos boutiques avec nos labos, donc on n'a pas besoin de délocaliser, de livrer. C'est une autre dimension », conclut-il.

Des irréductibles pâtissiers

« À chaque gros événement, l’idée est de proposer une pâtisserie commune au sein du syndicat », explique Yann Sabot. Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une douzaine d’artisans adhérents en Haute-Loire, contre une trentaine dans les années 50-60.

Pourtant, l’ancrage local reste fort en comparaison au département du Rhône qui ne compte que deux adhérents, tandis que dans la Loire et la Savoie, le syndicat n’y est plus représenté. 

Un syndicat encore actif, mais en mutation

La Confédération nationale reste très active, bien que l’engagement syndical pâtissier se perde. « C’est compliqué, les jeunes ne connaissent pas forcément l’existence du syndicat », souligne Pascal Liotier

Dans certaines régions comme l’Alsace-Lorraine, l’adhésion est automatique lors de l’inscription à la chambre des métiers, un exemple à suivre, selon lui.

En attendant, ce gâteau de la fête des Mères célèbre à la fois l’amour maternel et le savoir-faire pâtissier. Une belle manière de dire beaucoup de choses avec le cœur… et les papilles.

 

 

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