Après la très forte mobilisation de ce mardi 7 mars contre la réforme des retraites, l'intersyndicale s’est une nouvelle fois donné rendez-vous. Ce samedi 11 mars, ils ont été 4 000 manifestants selon les syndicats et 1700 pour la préfecture dans les rues du Puy. Retour en images et en vidéo sur cet énième mouvement de contestation.
Une septième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce samedi 11 mars, à l'appel des syndicats. La mobilisation de ce samedi a rassemblé au Puy 1700 participants selon la préfecture, et 4 000 personnes selon les syndicats. Ils étaient aussi près de 1000 à Brioude selon les syndicats et 550 selon la police.
Le cortège s’est déplacée de la place Cadelade en passant par l’Avenue Charles Dupuy, par la rue Mgr Norbert Rousseau, puis par la rue Pierre Farigoule, par l’Avenue Georges Clemenceau, par le Boulevard Maréchal Fayolle avant de terminer sa course à la place du Breuil devant la Préfecture.
« Un mars Noir » en perspective ?
Les grèves s’enchaînent dans tous les secteurs depuis ce mercredi. Mars peut-il être le point de bascule entre les syndicats et le gouvernement sur le dossier de la réforme des retraites ? Pascal Samouth, secrétaire général du syndicat FO Haute-Loire, y croit :
« Il faut continuer de faire grève et tenir jusqu’à ce que le gouvernement lâche. On voit bien que les ministres sont en train de perdre pied ! Certains font des bras d’honneur, des députés qui partent en pleures, des sénateurs qui menacent des autres,… On voit bien que c’est tendu. On va mettre un dernier coup de collier, et on va gagner ! »
« On ressent un fort mépris ! »
Gilet bleu sur les épaules, Jean-Pierre Chambon, responsable de l’UNSA en Haute-Loire en tête de cortège
« On est sur un calendrier de grève très resserré, car le calendrier politique l’est aussi. Il va y avoir la semaine prochaine la commission mixte paritaire qui réunit des sénateurs et des députés qui doivent examiner la loi. Donc nous, dans la rue, on a toujours notre mot à dire. »
« Il ne faut oublier que l’on a écrit au président de la République qui nous a gentiment répondu, si je caricature : allez vous faire voir ! Notre président a eu le temps de recevoir son homologue britannique hier, mais il n’a pas le temps de recevoir les organisations syndicales alors que 70 % de la population est contre sa réforme. On ressent un fort mépris ! »
À noter qu’une prochaine mobilisation est déjà annoncé pour ce mercredi 15 mars.