La première mobilisation du 19 janvier avait réuni entre 4 500 selon la Préfecture et 10 000 manifestants selon les syndicats au Puy-en-Velay. Le deuxième round, le 31 janvier dernier avait été encore plus massif : 5 000 manifestants selon la Préfecture et 12 000 selon les syndicats avaient été comptabilisés.
Ce mardi 7 février, ce sont 3 000 manifestants selon la Préfecture et plus de 10 000 pour les syndicats qui étaient réunis depuis 10h30 à la place Cadelade. Vers 10h45, la tête de cortège s’est élancée de la place Cadelade pour remonter le Breuil, en passant cette fois-ci par le Square Ulysse Rouchon, puis par l’Avenue Clément Charbonnier, par le Boulevard Alexandre Clair, ensuite par l’Avenue de Vals pour tourner au Boulevard Président Bertrand avant de revenir vers la place du Breuil en passant par l’Avenue André Soulier et la place Michelet.
« On ne veut pas mourir au travail. »
Malgré l’examen du projet de loi relatif à la réforme des retraites dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale depuis ce lundi 6 février, la mobilisation a été encore « importante » selon les syndicats.
Troisième mobilisation intersyndicale au Puy et partout en France et le gouvernement ne bouge pas de sa position sur cette réforme. C’est une cause perdue ?
« Non, il n’y a jamais rien de perdu, au contraire. Aujourd’hui, c’est encore plus important d’avoir une mobilisation en intersyndicale justement parce que c’est le début des débats. Donc nous devons mettre la pression et continuer à dire qu’on est en désaccord », a lancé Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT en Haute-Loire.
« On ne veut pas prendre 2 ans ferme. On ne veut pas prendre 2 ans de plus pour nos départs à la retraite ! »
Jean-Pierre Chambon, responsable de l’UNSA en Haute-Loire (Union nationale des syndicats autonomes) pense que les mobilisations peuvent encore faire bouger les choses.
Vous y croyez encore ?
« Bien sûr que l’on y croit encore. Sur une manifestation qui s’étale sur plusieurs semaines, il y a forcément des temps fort et des temps faibles. Depuis lundi, a démarré à l’Assemblée nationale, les discussions du projet de loi retraite, donc nous jouer notre rôle dans les rues pour appuyer les revendications de nos politiques dans l’hémicycle. On voit quand même que 90 % des actifs sont largement contre la réforme. Il s’agirait que le gouvernement entende ce qu’on a lui dire. »
Prochain rendez-vous, ce samedi 11 février à partir de 10h30 sur la place Cadelade, mais aussi à Brioude sur la place de Paris Charles de Gaulle.