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Suppressions de postes : après les annonces de Michelin... au tour de Valéo

Par Nathalie Piendel , Mise à jour le 30/11/2024 à 06:00

Valeo, l'équipementier automobile, prévoit la suppression de 868 postes répartis sur huit sites en France, selon une déclaration de la direction du groupe ce mercredi 27 novembre, sans préciser d’échéance. Sur le site de Saint-Florine en Haute-Loire, 80 postes seraient menacés. 

Les annonces choc se suivent et se ressemblent, dans les entreprises françaises, et impactant des magasins et usines auvergnates.

C'est l'hécatombe, ne dit-on pas "Jamais deux sans trois" ? Après Auchan et l'annonce de fermeture de l'hypermarché situé au nord de Clermont-Ferrand menaçant plus de 200 employés, puis Michelin dont le siège est à Clermont-Ferrand, qui décide de fermer deux de ses usines, et enfin, ce mercredi, c'est la direction de Valéo qui s'est lancée dans les grandes annonces, à priori, plutôt mal réceptionnées par les salariés et leurs représentants syndicaux. 

Huit sites touchés : Sainte-Florine dans le lot

L’équipementier automobile compte en effet supprimer 868 postes sur huit de ses sites français, a communiqué la direction du groupe, ce mercredi 27 novembre.

Quand, comment ? Cela reste à éclaircir, mais si cette décision entraine la fermeture de deux sites, dans la Sarthe et dans les Yvelines, ainsi qu'une drastique réduction d'effectif sur un site en Isère, l'Auvergne figure encore dans la liste des victimes collatérales, avec le site de Sainte-Florine, en Haute-Loire, dont il est question de supprimer 80 postes, dont 10 reclassements.

Un "ajustement impératif" pour redresser la barre

La raison de cet « ajustement impératif » selon les propos d'un porte-parole de la direction recueillis par nos confrères de l'AFP. « La production a beaucoup baissé ces dix dernières années »

Toutes ces entreprises qui vont mal, et qui prennent de "bonnes" résolutions avant même le 1ᵉʳ janvier... Tout cela n'amuse pas bien la CGT de Valéo, dont on peut lire sur les tracts invitant les salariés à faire front commun :"Valéo, pourvoyeur de misère !". Selon le syndicat : "En 2 ans, 200 salarié(e)s ont quitté l’entreprise à bas bruit.". 

Selon la CGT, aux dernières nouvelles en CSE tout allait bien. « On a été très surpris de l'annonce » exprime Chantal Jouve, déléguée syndicale CGT Valéo pour le site de Sainte-Florine. Et puis le couperet est tombé pour près de 20% de l'effectif. En effet, l'entreprise emploie près de 650 salariés, dont 500 titulaires et 150 intérimaires. C'est le secteur de la recherche et du développement qui serait principalement visé par ces annonces. 

Les syndicats sur le qui-vive en attendant les négociations

L'intersyndicale s'est réunit ce vendredi 29 novembre pour faire le point sur la situation et les actions à suivre.

« On sait que les PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) sont blindés niveau juridique, quand les licenciements sont déjà actés, on ne peut rien faire, mais on peut négocier pour des primes conséquentes de licenciement, et l'aide au retour à l'emploi. » Chantal Jouve, déléguée syndicale CGT Valéo. 

Selon la déléguée CGT, il faut garder la tête froide, aucune mobilisation n'est encore envisagée. « Nous attendons les négociations, qui devraient s'échelonner sur plusieurs mois, et les propositions faites par la direction. Si elles ne sont pas acceptables, nous agirons en conséquence. Les gens sont déjà très angoissés, alors on ne va pas lancer d'action sans avoir les tenants et les aboutissants, ce ne serait pas constructif. »

Et le prochain CSE central, qui devrait apporter les premiers éléments de réponse, est prévu le 11 décembre. D'ici là, tous les salariés restent vigilants, car si le plan concerne principalement des postes à responsabilités, personne n'est à l'abri. « On ne sait pas comment cela peut se passer. Ca commence par les gros salaires et quoi ensuite ? »

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