Je signale une erreur

Précisez éventuellement la nature de l'erreur
1 + 2 =
Trouvez la solution de ce problème mathématique simple et saisissez le résultat. Par exemple, pour 1 + 3, saisissez 4.

Contre les violences faites aux femmes, toutes et tous se mobilisent

Par Clara Serrano , Mise à jour le 22/11/2024 à 11:00

Comme chaque année, qui dit 25 novembre dit journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Un temps fort de l'année pour les acteurs du secteur, leur permettant de mettre en avant la lutte et certaines actions menées tout au long de l'année, et ce jour. 

À quelques jours de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Poste a convié la presse locale à une présentation de son implication en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes. 

Aurélie Néry, déléguée aux Droits des Femmes et à l’Égalité, Arlette Arnaud-Landau, présidente du Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) de Haute-Loire, Elodie Arsac, directrice et coordinatrice du CIDFF de Haute-Loire, Laurent Puech, directeur de territoire Loire et Dore de la branche grand public et numérique et Teddy Hosik directeur de la branche services courrier colis de Haute-Loire, étaient présents. 

L'occasion de faire le point sur la situation en Haute-Loire, mais aussi d'informer sur les actions menées dans ce cadre.

« Le facteur est un relais de confiance. En raison du grand nombre de personnes qu'elle peut toucher, la Poste se donne aussi pour mission de sensibiliser, et éventuellement, d'échanger, et répondre aux questions », Laurent Puech, directeur de territoire Loire et Dore, La Poste branche grand public et numérique

Depuis peu, La Poste tente de s'imposer comme un partenaire de la lutte contre les violences faites aux femmes. 

Après s'être associée au CIDFF de Haute-Loire pour la mise en place d'une permanence au sein du site France Service de La Poste à Vorey, l'entreprise s'est aussi engagée à former ses managers sur le sujet. « Nous avons fait, avec madame Arsac, une session de communication auprès de l'ensemble des managers, qui ont eux-mêmes déployé cette communication à leurs équipes », précise Laurent Puech. 

Et de poursuivre : « À l'occasion du 25 novembre, deux nouvelles actions seront menées sur l'ensemble du département. D'abord, dans les 38 bureaux de poste de Haute-Loire, un affichage spécifique sera mis en place, mettant en avant les numéros d'urgence et d'écoute. Ensuite, sur la base du volontariat, les collaborateurs qui le souhaitent porteront un badge "non aux violences sexistes". »

Pour lui, ce badge représente un prétexte à l'ouverture d'un échange avec les personnes rencontrées. 

Le facteur, 2ᵉ personnage préféré des français

Il positionne en effet sa position sur le statut du facteur, qui peut se targuer, selon lui, d'être le 2ᵉ personnage préféré des français. Il s'agit en effet d'un personnage en qui la population éprouve de la sympathie, et qui évoque de la confiance. 

Le directeur territorial détaille ainsi : « Sur un territoire rural comme le nôtre, il est important de pouvoir aller toucher les gens, chez eux. C'est l'occasion de poser des questions, et éventuellement partager les numéros importants à connaître. »

Samedi 23 novembre, tous réunis au Puy, rue Saint-Gilles

En parallèle de la journée qui se tiendra le lundi 25 novembre donc, le CIDFF organise, comme chaque année, un rassemblement dans les rues du Puy-en-Velay. Il aura lieu rue Saint-Gilles, dès 10 heures du matin, et sera l'occasion de sensibiliser, de se réunir, d'échanger, de montrer que la question intéresse.

Pour Élodie Arsac, « Venir samedi, c'est marquer son soutien pour la cause, et son engagement. C'est aussi une façon d'interpeller les pouvoirs publics, pour que la société puisse avancer pour lutter le plus efficacement possible contre les violences. »

Durant le rassemblement, une lecture du livre "Renaissance" sera proposée et des exemplaires seront à la vente sous forme de don libre à l'association. En effet, les lignes qui y sont rapportées sont celles de femmes ayant participé aux ateliers d'écriture du CIDFF, et souhaitant partager leur vécu, leur histoire, à la fois pour se libérer, sensibiliser, et aider d'autres femmes. 

 

Je renseigne ma commune de préférence :

  • Accès prioritaire à du contenu en lien avec cette commune
  • Peut être différente de votre lieu de travail
Valider