À 45 ans, Benoît De Lagarde, toulousain ayant grandi dans l'Oise est un ancien gendarme. Il devient, suite au départ d'Aurélien Duvergey, le nouveau directeur de cabinet du préfet de la Haute-Loire, mais aussi sous-préfet.
Après 20 ans de carrière militaire, il se lance tout juste dans l'administration. Il revient donc sur son parcours : « En 2004, j'ai obtenu mon premier poste en tant que gendarme mobile, à Vannes. Un peu plus tard, entre 2014 et 2018, je suis devenu directeur de compagnie d'élèves gendarmes à l'école de gendarmerie de Montluçon. Enfin, en 2021, j'occupais mon dernier poste de commandant type dans la Vienne. »
« Quand je serai grand, je serai sous-préfet »
Hasard ou non, l'anecdote est tout ne même notable. Alors qu'il n'avait que 10 ou 12 ans, le nouveau sous-préfet déclarait, suite à sa rencontre avec un sous-préfet : « Quand je serai grand, je serai sous-préfet. »
Depuis, il n'a pas embrassé une carrière banale pour un directeur de cabinet, mais son parcours lui sert aujourd'hui pour plusieurs raisons. Ses expériences militaires, nécessitant réactivité et proximité, sont selon lui un atout dont il tirera profit à coup sûr dans le cadre de ses nouvelles fonctions.
« Avant d'être affecté en Haute-Loire, j'ai suivi une formation d'un an à l'institut national du service public, dont trois mois se déroulaient à Belfort, en stage. Je connaissais un peu le milieu, mais je me suis aussi rendu compte que j'étais très ignorant. »
C'est donc suite à sa formation, que le gendarme s'est vu proposé un détachement au sein de l'administration territoriale de l'État, en Haute-Loire donc.
Plus qu'une opportunité saisie, l'arrivée de monsieur Benoît De Lagarde en Haute-Loire tombe pour lui sous le sens. Au bout de 20 ans de carrière, il a simplement « affirmé ce goût pour la société civile ».
J'ai toujours, lors de ma carrière, été au contact de la population, dans un service public de proximité.
3 missions, mais une seule priorité
Débarqué depuis peu dans le département, le sous-préfet connait tout de même le département, notamment à deux reprises en tant que marcheur de Saint-Jacques, à l'arrivée puis au départ du Puy-en-Velay.
Mais désormais, la raison de sa présence est tout autre, et il se saisit peu à peu des sujets et des caractéristiques du territoire.
En tout cas, il se donne pour priorité, depuis son arrivée, « d'aller à la rencontre de tous les partenaires qui concourent à produire la meilleure sécurité possible sur le département, dont la police et la gendarmerie nationale ainsi que le service départemental d'incendie et secours. »
Par ailleurs, et sous l'autorité du préfet monsieur Cordier, il souhaite « s'assurer que l'on puisse apporter la meilleure réponse possible en cas de situation qui viendrait impacter la sécurité. »
« La première des missions est d'assurer une juste réponse de sécurité, dans les domaines civils, publics et routiers. »
Dans un second temps, il explique que l'action du cabinet se dédie à la communication, à la valorisation de l'action de l'État. Il précise à ce sujet :
« Si je peux participer, à mon échelle, à réconcilier les Français avec l'État, alors j'en serais très heureux. »
Enfin, il détaille la troisième mission qui sera la sienne durant ces prochaines années : la gestion du protocole et de la représentation officielle de l'État, sur le territoire.