On commence doucement avec une bonne nouvelle, en particulier pour les moins de 21 ans, qui bénéficient à partir de ce 1er juillet, du nouveau plan d'épargne avenir climat (PEAC).
Il permet à présent aux jeunes, jusqu'à 30 ans, de faire fructifier leur argent, en participant au financement de la transition écologique.
Selon la loi sur l'industrie verte, il doit servir à financer des projets dits "bas-carbone", et est limité à 22 950 €. Et le meilleur dans tout ça est qu'il semble que celui-ci devrait être plus rémunérateur que le Livret A.
La jeunesse aidée un peu plus
La mesure sera mise en place au cours du mois, mais est tout de même notable. Elle concerne cette fois les lycéens : certains pourront bénéficier d'une aide de 500 euros . Pour cela, ils devront avoir accepté au moins un vœu hors de leur académie sur Parcoursup.
Il s'agit en bref d'une aide à la mobilité, dont la demande est possible à partir du 3 juillet.
Le DPE évolue... encore
Comme pratiquement chaque mois, le Diagnostic de performance énergétique évolue à nouveau, mais cette fois seulement pour les petites surfaces.
À compter de ce 1ᵉʳ juillet, c'est la méthode de calcul qui s'adapte, pour que ces petites surfaces ne soient pas pénalisées. Jusqu'à présent, celles de moins de 40 m² étaient moins bien classées que la moyenne.
Selon le ministère de la Transition écologique, ce réajustement permettra à 140 000 logements de moins de 40 m2 (soit 15 % d'entre eux) de sortir de la catégorie des passoires thermiques.
Le début des mauvaises nouvelles
Asseyez-vous à présent, puisque les mauvaises nouvelles arrivent à leur tour. À commencer par une hausse significative des prix du gaz. Et pour cause, la facture devrait augmenter de 11,7 % par rapport au mois précédent.
Le niveau moyen du prix repère de gaz naturel s'élève donc à 129,2 €/MWH TTC.
Les autoentrepreneurs dans le viseur
Pour les entrepreneurs libéraux, le temps n'est pas à la célébration non plus. En effet, selon le décret n° 2024-484 datant du 30 mai 2024, ceux-ci feront l'objet d'une hausse du taux global de cotisations pour "tenir compte de la hausse des cotisations d'assurance vieillesse complémentaire et de la modification du barème de cotisation de l'invalidité-décès pour les travailleurs indépendants".
Cette évolution sera progressive à compter de ce jour, mais entrainera de fait, une baisse des revenus réels.