121. C’est le nombre de caméras installées dans le centre-ville du Puy. Le dispositif de vidéoprotection, aux mains de la Police municipale, a permis de notifier 644 réquisitions dont 141 en 2023 en 12 ans de service.
« Une ville qui protège ses habitants ». Tel est le titre du communiqué de presse partagé lundi 11 mars par la municipalité ponote. D’après les chiffres donnés, 121 caméras actives, représentant 214 objectifs, équipent les rues et ruelles de la cité mariale. Quatre autres sont installées sur la Zone d’Activité de Taulhac. Les prochaines sont prévues en 2024 dans la rue Henri Pourrat, le boulevard de la République, celui du Maréchal Joffre et dans la rue Docteur Henri Dunant.
« Elles recèlent des informations souvent précieuses »
Concernant les méfaits que les yeux de la ville ont pu voir et enregistrer, ce sont des vols, des délits de fuite, des dégradations de biens ou encore des exhibitions. « Elles recèlent des informations souvent précieuses pour permettre d’élucider des faits ou apporter des éléments probants pour les enquêtes judiciaires, explique la municipalité ponote. Si les images ne permettent pas à chaque fois d’identifier les coupables, elles permettent de notifier les faits et d’ajouter une preuve au dossier ».
« Pour encore plus d’efficacité et de réactivité, les images vont être partagées en temps réel avec le commissariat de police. C’est un dispositif qui s’inscrit dans le continuum de sécurité au cœur des préoccupations de la municipalité »
« Pour guider les équipages en temps réels sur les lieux en question »
Le projet de centre de supervision urbain qui devrait s’installer dans les locaux de la Police municipale centralisera toutes les images captées. En parallèle, les enquêteurs de la DDPN (Direction Départementale de la Police Nationale) souhaitent que les images soient déportées à l’Hôtel de Police pour accentuer l’efficacité des interventions.
« Cet accès aux images de vidéoprotection permettra au chef de poste d’agir en fonction et de guider les équipages en temps réels sur les lieux en question ». Mais ce déport d’informations a un coût. Ce sont ainsi près de 20 000 euros hors taxe qui sont nécessaires pour acter ce transfert entre la police municipale et nationale.