Ce lundi 4 mars, Emmanuel Macron convoque l'ensemble des parlementaires (députés et sénateurs) pour un Congrès historique, durant lequel ils devront à nouveau voter pour ou contre l'inscription du droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.
À quelques jours de la journée internationale du droit des femmes, le 8 mars, ce jour peut-être qualifié d'emblématique pour le pays et pour ses femmes, si le vote s'avère positif. Mais pour cela, le texte doit être approuvé aux 3/5e minimum.
Carton plein "Pour" le Puy-de-Dôme
Le 30 janvier, ce sont les députés qui ont voté "Pour" à l'Assemblée Nationale. Le 29 février dernier (jeudi), les sénateurs ont approuvé cette décision à 267 votes pour et 50 votes contre, sur 339 votant et 317 votes exprimés.
Dans le Puy-de-Dôme, c'est l'unanimité, avec les votes "Pour" des trois sénateurs Jean-Marc Boyer (LR), Marion Canalès (PS), et Eric Gold (RDSE), et des cinq députés André Chassaigne (Nupes), Delphine Lingemann (Modem), Marianne Maximi (LFI), Christine Pirès-Beaune (PS), Laurence Vichnievsky (Modem).
"C'est un honneur aujourd'hui de me rendre au Congrès de Versailles, ce n'est pas tous les jours qu'on convoque le congrès, la dernière fois c'était en 2008, et là on touche au droit des femmes c'est un moment historique et extrêmement symbolique" témoigne Marion Canalès, sénatrice du Puy-de-Dôme.
"C'est un droit fondamental, qui est réduit à sa version congrue et qui est menacé en Europe. Aujourd'hui on pose la dernière pierre d'un combat, d'une haute lutte, et on se prépare à la suite".
Des moyens financiers pour les centres IVG
La suite selon la sénatrice socialiste, c'est se donner les moyens sur les territoires et notamment les moyens financiers pour que ce droit qu'elle qualifie de "sacré", "ait son sanctuaire". "Les centres IVG ferment faute de financements, il faut donner les moyens à la santé publique de permettre le recours à l'IVG".