Dès 10h30 ce vendredi matin, entre 40 et 50 lycéens se sont éclipsés de leurs établissements pour participer à une marche pour le climat, qu'ils ont eux même organisée pour "montrer que le climat et le réchauffement climatique sont des causes qui nous tiennent à cœur ", raconte Bérénice Besson-Martin, élève en classe de terminale au lycée Simone Weil.
"On est les premiers concernés. C'est notre avenir qui est en jeu." Bérénice
Une quarantaine de lycéens réunis pour montrer leur inquiétude face au climat
Photo par Clara Serrano
"Pas de planète pas de futur", "Ça chauffe", "Le climat change, pourquoi pas vous", etc. Les lycéens avaient préparé de nombreuses pancartes avec des slogans pour le moins intrigants. À l'unisson, ils lancent tous une cri du cœur, un "SOS".
"Nous sommes les premiers concernés. C'est notre avenir qui est en jeu" lance Bérénice, accompagnée de ses camarades, avant d'expliquer : "On doit rallier le plus de jeunes possible et leur faire comprendre que c'est notre responsabilité. Chacun doit se mobiliser à sa façon."
"On ne se fait pas d'illusions"
Après avoir créé un collectif, et étant déjà soutenus par celui de la Lutte des Sucs, les jeunes souhaitent aller plus loin et commencent à peine leurs actions : "On se rassemble chaque mercredi pour discuter de nos revendications et des actions qu'on veut mener. L'idée de cette marche a très vite émergé. C'est pourquoi c'est la première chose que nous organisons cette année."
En organisant cette marche, la quarantaine d'élèves "ne se fait pas d'illusions", souligne Madelaine. Poursuivant : "On veut surtout montrer qu'en Haute-Loire, et au Puy, il y a des jeunes qui se sentent vraiment impliqués et qui sont prêts à changer leur mode de vie."
"Marre de l'inaction des politiques"
Objectif également évoqué, celui d'interpeller les élus : "Si des décisions sont prises, elles seront les bienvenues. Au contraire, on en a marre de l'inaction des dirigeants politiques, qui ne respectent pas leurs promesses."
Ouverts et même volontaires pour davantage de consultations auprès de la Ville et de l'Agglomération, les lycéens ont déjà réfléchi à des mesures qui selon eux pourraient "changer les choses" : "Il y a peu, s'est tenue la Vélorution au Puy-en-Velay. C'est une des solutions que l'on pense utile, de favoriser l'usage du vélo dans la ville. On peut également mettre en place des composts collectifs, etc. Il y a beaucoup de mesures possibles à mettre en place, et surtout des projets dévastateurs à éviter".
