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Une "Assemblée populaire de lutte" pour que la rue s'empare du pouvoir
"Nous appelons à mettre en place les solidarités nécessaires et à tisser les alliances qui nous permettront d’organiser la rupture avec un système mortifère, ultralibéral, raciste et sexiste". Tel est le mot d'ordre d'une entité révolutionnaire, appelant à une "mobilisation la plus massive possible" le dimanche 7 juillet à 20 heures, devant la préfecture du Puy-en-Velay, quel que soit le résultat des élections législatives.
Par le biais d'un communiqué explosif, une organisation nommée "Assemblée populaire de lutte" appelle au rassemblement de toutes les "petites" forces qui composent la société, ceci "afin d’inverser les rapports de force dans le champ social. Afin de défendre nos droits et de réinstaurer les acquis sociaux détruits par les gouvernements successifs".
Un remake de la contestation aussi longue qu'historique des Gilets Jaunes ? Peut-être. En attendant, force est de constater que le contexte sent méchamment la poudre. Et tous les ingrédients d'une bombe sociale semblent aujourd'hui réunis. Inflation interminable, pauvreté qui se densifie, tension de la guerre à l'ouest, Président de la République française à la déroute, défiance des politiques, montée en puissance des extrêmes...
"Les politiques ultra-libérale et raciste n’ont cessé de (...) réprimer inlassablement celles et ceux d’entre nous qui ont osé tenir la rue"
"Une majorité d’entre nous a fait barrage contre l’extrême droite aux élections présidentielles de 2002, 2012, 2017", commence le communiqué de l'Assemblée Populaire de lutte.
Avant de poursuivre ainsi : "Les politiques ultra-libérale et raciste, la répression policière, la structuration sexiste des relations sociales, n’ont cessé d’attaquer nos conditions d’existence, de tuer les plus faibles et de réprimer inlassablement celles et ceux d’entre nous qui ont osé tenir la rue à l'instar des Gilets jaunes, de la population racisée, des minorités de genre, des militants syndicalistes, des travailleurs et travailleuses..."
"À partir de ce dimanche 7 juillet devant la préfecture du Puy, nous ne rentrerons pas chez nous. Nous appelons à massivement nous mobiliser et à nous organiser selon les modalités que nous déciderons ensemble, afin d’inverser les rapports de force dans le champ social".
Rage against the machine
Cette organisation, dont l'ADN apparait scellé par l'amertume, la colère et le sentiment d'un désintérêt total des dirigeants politiques quant à la situation des forces vives de la société française, souhaite ainsi constituer un lourd poing fermé et populaire. "Pour défendre nos droits et de réinstaurer les acquis sociaux détruits par les gouvernements successifs en commençant par une remise à plat du système des retraites et de la redistribution des richesses, de l’accès aux soins et à une nourriture digne".
Elle continue : "L’accession au pouvoir du RN, si elle devait avoir lieu, ne serait que le résultat mécanique des politiques ultra-libérales et autoritaires des gouvernements successifs qui ont banalisé, normalisé et intégré dans leur discours et dans leur pratique les idées de l’extrême droite".
"Notre colère peut devenir une force pour des modes d’organisation solidaire"
L'Assemblée populaire de lutte termine en mots : "Il nous faut trouver ensemble comment stopper la marche inexorable de l’autoritarisme et des répressions qu’il entraîne, mettre un coup d’arrêt aux violences générés par la droitisation orchestrée par les gouvernements successifs, et empêcher la fascisation complète de la société. Ni la haine ni l’exploitation ne sont une fatalité. Et notre colère peut devenir une force pour des modes d’organisation solidaire".
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8 commentaires
Certains semblent vouloir rejouer 1793 et promener quelques têtes au bout des piques .
Misère,ils sont allés chercher le charabia 70’s des maoïstes ou de l’anarchisme de bibliothèque pour remettre une pièce dans la machine.
Mais rappelez vous camarades comme les gilets jaunes , les prolos de france périphérique furent trop inconvenables pour vous et les syndicats.
Regardez camarades le résultats des élections, ceux que vous avez abandonnés vous tournent le dos .
Regardez vous : vos idées sont celles d’un groupuscule noyé dans une alliance entre pires ennemis d’hier , tout ça pour bloquer le fait majoritaire . Donneurs de leçons, drapés de grands principes, tout autant que la « bête immonde » vous êtes repoussant et surtout toujours vous refuserez le demos kratos car ce serait vous abaisser à côtoyer les opinions divergentes. TOTALITAIRES !
Quelle logorrhée ! Ce langage militant abscons et pète-sec est improductif, inoffensif et risible ! Ces guignols veulent la guerre civile ? Sortez de votre monde virtuel et réalisez ce que vous dites ! Force est de constater que jamais dans l’histoire l’extrême gauche n’a représenté le peuple ni proposé de solutions. Tout juste l’expression bancale et décousue d’un bande de déclassés et de frustrés sans aucune attache populaire. Alors qu'il faudrait d'abord analyser ce qui est en train de se passer, se remettre en cause et tirer des leçons de ses échecs. Puis s’organiser pour s’opposer par des moyens démocratiques à de futures décisions liberticides. Enfin être capable de proposer une alternative crédible qui puisse entraîner la majorité de la population.
Quelqu'un pourra-t-il expliquer à ces zadistes que le fascisme c'est justement de ne pas accepter le vote des citoyens?
Le LR est reconnu RESPONSABLE de la pagaille donc de notre France ingouvernable pour ne PAS avoir soutenu Macron alors qu'ils avaient beaucoup de similitudes GRAVE car maintenant se sera au tour du RN - DANGER d'un soulèvement possible de la population s'il n'y a pas une fraternité entre les partis politique !!!!!!
Pourquoi vous souhaitez faire taire les 12 millions d'électeurs qui ne pensent pas comme vous ? C'est quoi votre dictature ? Respecter la France et sa démocratie !
encore une joyeuse équipe de rêveurs qui n'accepte pas le verdict des urnes.
Une manifestation à la préfecture de quelques révolutionnaires qui croient que 1789 va se rejouer. Depuis des décennies on a aux élections des candidats qui promettent le bonheur et qui le soir d'élection se ramassent 1 ou 2 % des suffrages. A quoi servent ces candidatures ? Le grand jour n'est pas pour demain.
En démocratie, on accepte le vote ....
Lors du mouvement des gilets jaunes, pour prendre des Flash ball et des lacrymogènes, il y avait moins d enthousiasme....