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Fashion Week Ponote : Amour, strass et beauté
Samedi 4 mai, la Fashion Week remet le couvert...au Marché couvert. Victime de son succès l’année dernière, l’évènement quitte ainsi la place du Clauzel trop petite pour contenir le nombre de curieux. Outre les défilés de mode traditionnels, cette 3ᵉ édition réserve des surprises loin d’être capillotractées.
L’Union Nationale des Entreprises de Coiffures de Haute-Loire (Unec 43) organise son troisième opus de la Fashion Week Ponote, le samedi 4 mai, à partir de 18 heures. Pour celles et ceux dont l’emploi des mots anglais leur font dresser les cheveux sur la tête, comprenez : la 3ᵉ édition de la mode ponote.
Car, si l’opération s’ancre à présent dans l’agenda annuel de la cité pavée pour mettre en avant les métiers de la coiffure, elle a également pour objectif de partager le savoir-faire, la passion et la richesse que la ville comporte en matière de mode.
Quarante mannequins sous les projecteurs
« Il y aura environ 27 magasins représentés du centre-ville, explique Émilie Cosso, Présidente de l’Unec 43. Ainsi, une quarantaine de mannequins, qui sont en fait des clients et des clientes de chaque enseigne, défileront avec les chaussures, les vêtements et les accessoires pour présenter les collections ».
La Fashion Week Ponote, 3ᵉ du nom, débute à 18 heures avec la Banda Vorey’V, fanfare bourrée d’énergie qui aura la charge de chauffer la place du Marché Couvert en préambule des défilés. Avec eux, d’imposantes mascottes passeront dans le public à distribuer des entrées pour le parc Lily Land de Taulhac.
« La Fashion Week Ponote illustre le combat entre la Slow fashion et la Fast fashion. En ce sens, nous nous battons pour persuader les gens d’acheter chez nous, sauvant ainsi les magasins et nos emplois. La Fast fashion, au contraire, détruit tout, ici et partout ailleurs en France ». Hacène Djerdi
Êtes-vous prêt à être embelli en cinq minutes chrono ?
« Et à 19 heures, les mannequins entreront en scène, décrit Émilie Cosso. La démonstration devrait durer jusqu’à 20 heures ». Durant les entractes, des actions inédites vont avoir lieu. « Pour cette année, quatre ou cinq coiffeurs professionnels vont monter sur la scène durant les entractes afin de choisir des gens dans le public et leur proposer une coiffure flash ! Il n’y aura pas de coupe de cheveux, mais un embellissement. Le défi est que chaque coiffage ne dépasse pas cinq minutes ! »
Entre autres animations, il y aura des séances de relooking et même la possibilité de gagner des billets d’avion pour Londres par le biais de la société Liberty K Events, tenue par Melvina Telli.
« Notre profession, comme beaucoup d’autres, est en train de subir une sorte de désintérêt »
Au-delà du spectacle tout en paillettes, l’opération a deux objectifs sous-jacent. « Déjà, celui de promouvoir le métier de la coiffure, lance Émilie Cosso. Notre profession, comme beaucoup d’autres, est en train de subir une sorte de désintérêt. En tant qu’intervenante au CFA de Bains, je fais face à des apprentis bien moins nombreux. Il y a quelques années, les classes comportaient 18 élèves. Aujourd’hui, nous sommes sur une dizaine à peine ».
« Notre métier peut être perçu comme difficile car il faut rester parfois des heures debout. Mais quand on a la passion et l’envie, on ne ressent pas la fatigue ». Émilie Cosso
« Si les magasins disparaissent faute de clients, la belle ville du Puy deviendra une ville morte »
La deuxième chose est de dynamiser le centre-ville du Puy. « Donner envie aux gens de revenir ici, d’acheter dans les boutiques ponotes et non sur internet ou via les réseaux sociaux, ajoute-t-elle. Consommer malin, c’est consommer en centre-ville pour justement sauvegarder les emplois ».
Elle termine par ces mots : « Si les magasins disparaissent faute de clients, la belle ville du Puy deviendra une ville morte. Et cette vision n’est pas concevable pour nous ! »
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2 commentaires
Puisque les commerces en ligne prospèrent au détriment des petits commerçants cette fashion week ponote sera-t-elle visible sur internet ?
Si le stationnement augmente et, en plus, s'il devient payant le samedi matin en zone verte, beaucoup moins de clients donc les magasins fermeront !
Les grands gagnants seront les ZONES COMMERCIALES de BRIVES CHARENSAC et VALS PRES LE PUY.