Un partenariat renforcé pour accélérer la transition énergétique en Haute-Loire
L’école est finie pour Marie-Hélène Aubry, inspectrice de l’académie
Marie-Hélène Aubry, inspectrice d'académie est sur le départ. En poste depuis 2019 et nommée pour quatre ans, elle quitte ses fonctions « grandement satisfaite » du travail effectué. Pourtant, elle n'a pas toujours fait l'unanimité au sein de la communauté éducative du département. Son remplaçant ou sa remplaçante n’est pour le moment pas connu.
L’école est finie pour Marie-Hélène Aubry qui ne sera plus directrice des services départementaux de l'éducation nationale à la rentrée en septembre 2023. En 2019, en remplacement de Jean-Williams Semeraro parti à la retraite, elle a été nommée pour une durée maximale de quatre ans par décret du président de la République en tant que directrice académique des services de l'éducation nationale de Haute-Loire.
Auparavant, elle a été en poste dans l’académie de Nice, en qualité d’adjointe au directeur départemental des services de l’Éducation nationale. Elle est la troisième femme à avoir occupé ce poste dans le département.
« Je pars grandement satisfaite de mon travail. »
« C’est un métier passionnant, mais difficile lorsque l’on est séparé de son conjoint et de sa famille. Je quitte mes fonctions de Haute-Loire et rentre chez moi. Je pars grandement satisfaite de mon travail », a expliqué Marie-Hélène Aubry à Zoomdici sans préciser où elle occupera ses nouvelles fonctions.
« Avec le recteur de l’académie de Clermont-Ferrand Karim Benmiloud, nous avons tiré un bilan très satisfaisant de mon mandat car nous avons tenu 100 % de nos Politiques Prioritaires du Gouvernement que ce soit en matière d’école inclusive, de résultat des élèves, etc… Ce n’est jamais le bilan d’un homme ou d’une femme, c’est le bilan d’une équipe. Je suis attachée à ce travail que je n’aurais pas pu mener à bien sans cette équipe départementale», a-t-elle poursuivi.
« Les notions affectives et psychologiques n’ont jamais leur place dans les missions de la haute fonction publique. »
Au moment de lui demander, si l’inspectrice d’académie a eu des regrets au cours de sa mission, elle s’explique :
« Je me positionne uniquement dans un rapport professionnel avec les gens et les missions que je reçois. Nous ne sommes pas là pour avoir des états d’âme, mais nous sommes là pour mettre en œuvre les politiques ministérielles et académiques. Les notions affectives et psychologiques n’ont jamais leur place dans les missions de la haute fonction publique. »
Un mandat pas tout rose
Au cours de son mandat, Marie-Hélène Aubry n’a pourtant pas toujours fait l’unanimité au sein de la communauté éducative du département et auprès des syndicats. Si l’on revient par exemple à la rentrée scolaire 2022, les personnels de l'Éducation de Haute-Loire ont été appelés à faire grève. En cause : leur mal-être dans leur profession. « Nous dénonçons les tripatouillages des chiffres par l’Inspectrice d’Académie », ont ainsi lancé des militants FO Enseignant suite au Comité technique en septembre dernier.
L’inspectrice d’académie de la Haute-Loire, a aussi reçu la note de zéro pointé par nombre de parents d’élèves et d’élus à travers le département. La suppression annoncée de dix postes de « prof » et de quatre « spécialisés » a généré de (très) vives crispations.
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6 commentaires
« Les notions affectives et psychologiques n’ont jamais leur place dans les missions de la haute fonction publique. »
Quel drame d'avoir cette conception pour gérer l'humain!!!! Un haut fonctionnaire de l'Education Nationale, de la Santé et de bien d'autres ministères doit être autre chose dans son action" que ce qu'est l'oesophage à l'appareil digestif". Heureusement que cette conception n'est pas partagée par un nombre important de hauts fonctionnaires. Quand elle est le principe appliqué pour diriger, les conséquences sont catastrophiques dans une période comme celle que nous traversons. Espérons que le nouveau DASEN de notre beau département affichera des postulats plus en adéquation avec la grandeur et la beauté de sa mission!
Que dire du monde de l'éducation nationale, car oui c'est un monde à part, certes ils ont un travail de plus en plus difficile, mais ils sont aussi de plus en plus souvent hors jeu, ne se souciant que de leur petite personne et non de l'intérêt des enfants, pour les connaitre un peu, je peux vous certifier qu'ils ont beaucoup changer et qu ils ne considèrent pas leur école mais juste leur lieu de travail, et là est toute la différence
Tous ces directeurs, directrices etc sont toujours satisfait du travail effectué. Jamais de remise en cause. C en est déprimant
« Les notions affectives et psychologiques n’ont jamais leur place dans les missions de la haute fonction publique. »
des objectifs purement économiques et financiers sans aucune considération de l’optimisation sociale et humaine conduit à un effroyable désastre sur la motivation et l’implication des agents et sur l’attractivité de nos jeunes sur des métiers qui hier étaient nobles.
l’annonce sur le JO d’un IA pour le 43 en est une preuve irréfutable !!!
Rarement les inspecteurs d'académie ont fait l'unanimité bien au contraire. Il y 40 ans j'étais responsable d'une association de parents d'élèves, et déjà on manifestait.
C’est vrai que cette IA peut être fière de son travail: des dizaines de classes fermées, l’enseignement spécialisé massacré les AESH méprisées et que dire de ses rapports avec les personnels élus et parents… L’enquête menée en juin par l’inspection générale sur ses agissements aura au moins servi à son départ. Espérons pour l’Ecole publique que son successeur sera à l’écoute même si ce sont bien les politiques départementales qui sont en cause. Guy Thonnat responsable de la Fnec Fp Fo 43 sous l’autocratie de cette dame