Insolite : du Gerbier à l'Atlantique il descend la Loire... en kayak

Beaucoup d'idées ont fusé pendant le confinement. Alexis, lui, n'a pas lâché la sienne. D'instinct, il est parti pour descendre la Loire en kayak, malgré les nombreux aléas et la difficulté que représente son challenge. 

Une idée inspirée de la carte de France

Pour passer le temps, Alexis Peschard, coincé chez ses parents pendant le confinement, a repris une carte de France pour y réviser les villes. Et en tombant sur les fleuves, l'idée lui est venue. "Ah ben tiens, ça serait sympa de descendre la Loire !". Alors à pied, à vélo ? Non plus original : en kayak ! Un passionné de kayak ? Eh bien, pas vraiment. Au contraire, le jeune homme est plutôt novice dans cette activité. "J'avais fait du kayak deux, trois fois avec mes parents, mais c'est tout". 

@alexis_peschard 1er jour des #1000km que j'ai vais parcourir à #kayak. Depuis le haut du #gerbierdejonc jusqu'à #saintnazaire ! Et déjà la météo me joue des tours ⛈️ #aventure #départ #Loire2023 ♬ son original - Alexis_Peschard

Mais alors pourquoi ? Son objectif est clair. Parcourir les 1 020 km de la Loire, de sa source à son embouchure en kayak et à pied. Interdiction formelle de prendre la voiture. Tout ça, seul et en quelques semaines. S'il ne sait pas vraiment pourquoi il fait ça, il veut avant tout vivre une aventure personnelle.

"Ce n'est pas un défi, c'est plutôt un prétexte pour sortir, pour découvrir des choses, des paysages et rencontrer du monde".

Alors début juin, il se jette à l'eau. Filmé et documenté à la manière d'un journal intime, le photographe et vidéaste de profession (mais aussi musicien), compte bien partager son aventure, ses rencontres, mais aussi toutes ses galères sur les réseaux.  

Une aventure qui plait aux internautes

Au total, il compte actuellement 11.000 followers sur Instagram. 130.000 sur TikTok. Alors cette nouvelle "célébrité" lui fait bizarre. Car au départ, l'objectif recherché était tout autre. "C'était plus dans un but de faire des souvenirs, de raconter mon aventure à mes proches. C'est mon métier passion que de faire des photos et de la vidéo". Une passion qu'il partage naturellement. 

"Comme un dessinateur aurait emmené son carnet de dessin, un pêcheur sa canne à pêche, moi, j'ai pris ma caméra"

Tous les jours, donc, il prend du temps, pour pagayer, qui est déjà très fastidieux, tourner ses vidéos, mais aussi effectuer le montage et la lecture des commentaires des vidéos précédentes. Et ils sont nombreux à commenter et suivre chaque jour son aventure. Un engouement qui touche forcément notre Vosgien. "Au tout début, deux/trois jours après être parti, il y avait déjà un petit peu de monde qui me suivait. 1000 ou 2000 personnes. Je trouvais déjà ça incroyable", confie-t-il, "J'ai eu un ami au téléphone et je lui ai dit, en rigolant, imagine à mon arrivée, il y a 100.000 personnes qui me suivent sur Tiktok. Et en fait, c'est déjà le cas donc c'est incroyable."

Du bonheur, mais aussi (beaucoup) de galères

Cette aventure, autant sportive qu'humaine, lui apporte beaucoup. Mais elle est aussi éprouvante et parfois signe de quelques mésaventures, quelques peurs et quelques maladies. Aux abords de la Haute-Loire justement, c'est une de ses pagaies qui l'a lâchée. Après être passé par Bas-en-Basset, Aurec-sur-Loire, Brives-Charensac, le jeune homme a dû faire escale au Puy-en-Velay et sortir de son fleuve...pour aller chercher une nouvelle pagaie. Puis encore une autre...

 

 

 

 

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