Clinique Bon Secours, à la pointe de la technologie

Par Nicolas Defay , Mise à jour le 13/03/2025 à 16:45

La clinique du Puy-en-Velay s'illustre une nouvelle fois pour sa capacité à s'adapter aux nouvelles innovations de la robotique et de l'intelligence artificielle. Un outil ultra-moderne rejoint ainsi l'équipe médicale pour des opérations chirurgicales d'une précision inégalée.

Malgré son aspect un peu vieillot vue de l'extérieur, la clinique Bon Secours est une sorte de Silicon Valley à l'intérieur. Après le robot déjà révolutionnaire nommé Da Vinci Si, utilisé 5 ans durant par les 5 chirurgiens urologues de l’établissement à travers une centaine d'opérations, voici son successeur Da Vinci X. 

Les interventions concernant notamment les ablations de la prostate, d’un rein, de la vessie, mais aussi les chirurgies fonctionnelles telles que la pyéloplastie rénale (traiter l'obstruction des voies urinaires supérieures) et promontofixations doubles bandelettes (opération du vagin).

« Le robot chirurgical "Da Vinci Si" constituait déjà en soi une innovation technologique de premier ordre », explique Jacques Largeron, urologue et Président de CME.

Il ajoute : « Le robot chirurgical Da Vinci X, dernier-né de la lignée robotique de la société Intuitive, intègre une maniabilité et une vision encore plus perfectionnée, entraînant une immersion chirurgicale encore plus précise et sécuritaire, ouvrant ainsi de nouveaux axes de développement dans la chirurgie urologique et uro-gynécologique mini-invasive ».

Le premier patient bénéficiant de cette nouvelle technologie sera pris en charge au bloc opératoire de la clinique Bon Secours le 24 mars prochain

Les outils articulés du robot à l'intérieur du corps du patient.
Les bras articulés du robot à l'intérieur du corps du patient. Photo par Nicolas Defay

L'humain aux commandes du robot...

Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas le « robot » qui opère, mais un prolongement des mains du chirurgien qui le contrôle. Assis derrière la console de commande installée à côté du patient, le médecin contrôle à distance le robot à l’aide de quatre bras articulés et d’une caméra binoculaire trois dimensions, haute définition.

L’accompagnement robotique a l’avantage de pratiquer des interventions dites « mini-invasives », c’est-à-dire avec des toutes petites cicatrices de la taille d’une pièce de monnaie de 5 centimes.

Il utilise deux manettes. Les mouvements des mains, des poignets et des doigts sont reproduits en temps réel par le robot, en filtrant les gestes parasites (tremblements par exemple). L’ensemble de ces mouvements sont convertis par le Da Vinci X en autant de mouvements précis sur les instruments installés sur les bras robotiques de la console opératrice.

... mais le robot au-delà des capacités humaines

Avec leurs 7 degrés d’articulation, les bras manipulateurs du robot peuvent amplifier ou réduire l’amplitude du mouvement de rotation, afin d’obtenir une précision impossible pour une manœuvre humaine. De plus, l’usage de la caméra permet une vision en trois dimensions et un zoom (X15 l’œil humain) sur les zones à opérer. Elle offre ainsi au chirurgien une vue en immersion du champ opératoire, surclassant l’œil humain et la capacité naturelle chirurgicale d’un opérateur humain.

« C'est une grande chance pour la population altiligérienne de pouvoir bénéficier de cette technologie révolutionnaire dans les domaines de la cancérologie urologique et de l’urologie fonctionnelle ». L'équipe des urologues de la Clinique Bon Secours

Quand l'IA et la robotique sont clairement au service de la santé humaine.
Quand l'IA et la robotique sont clairement au service de la santé humaine. Photo par Nicolas Defay

« La chirurgie robot-assistée est une avancée majeure »

D'après l'équipe, les douleurs post-opératoires sont quasiment inexistantes. Le patient se rétablit plus vite, il rentre plus rapidement à domicile et reprend instantanément une activité normale.

Pour Benoit Lhoste, directeur de la clinique Bon Secours : « La chirurgie robot-assistée est une avancée majeure qui nous permet d'associer la précision de la technologie avec le savoir-faire de nos chirurgiens. Nous sommes en mesure de proposer à nos patients des interventions toujours plus précises et moins invasives. C'est pour nous une grande fierté de pouvoir continuer de leur offrir des soins de très haute qualité. »

Comme pour le Da Vinci Si, le médecin prendra les commandes de la version X.
Comme pour le Da Vinci Si, le médecin prendra les commandes de la version X. Photo par Nicolas Defay

 

 

 

 

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1 commentaire

jeu 13/03/2025 - 17:37

Une technologie qui se paye et qui malheureusement n'est pas prise en charge dans son intégralité par certaines mutuelles vu les dépassements d'honoraires ou de frais d'hospitalisation pratiqués même si les patients en sont informés avant les opérations comme il se doit 

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