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Emploi : Voici les métiers les plus recherchés en Haute-Loire cette année
Serveurs, cuisiniers, aides-soignants…Pôle Emploi a publié une enquête sur les besoins en main d'œuvre en France et dans chaque département. Avec de plus en plus de difficulté de recrutements dans certains secteurs, en particulier en Haute-Loire. Découvrez les métiers qui recrutent le plus en Haute-Loire en 2023.
Chaque année, Pôle emploi adresse un questionnaire « Besoin en main-d’œuvre » aux établissements afin de connaître leurs besoins en recrutement par secteurs d’activités et par bassins d’emplois. Sur les 2,4 millions établissements entrant dans le champ de l’enquête, près de 424 000 réponses ont été collectées et exploitées pour la France entière. Pôle emploi a ainsi dévoilé mardi 11 avril un classement des métiers « les plus recherchés par les employeurs ».
Au niveau national
Trois millions, c'est le nombre d'emplois à pourvoir en France. Sans grande surprise, les métiers qui se positionnent en haut du classement sont le plus souvent mal payés et pénibles à effectuer.
En Auvergne-Rhône-Alpes :
En Auvergne-Rhône-Alpes, il s'agit d'environ 370 000 postes, soit la deuxième région de France, derrière l'Île-de-France (520 000), qui cherche à recruter. Avec une augmentation de 2 % par rapport à 2021 qui comptait 362 700 postes.
Le top 10 des métiers les plus recherchés dans la Région :
- Serveurs de café restaurants (60% de saisonniers) ;
- Aides et apprentis de cuisine, employés polyvalents de la restauration (37% de saisonniers) ;
- Viticulteurs, arboriculteurs salariés (90% de saisonniers) ;
- Agents d'entretien de locaux (30% de saisonniers) ;
- Aides-soignants (13% de saisonniers) ;
- Aides à domicile et aides ménagères (15% de saisonniers) ;
- Professionnels de l'animation socioculturelle (64% de saisonniers) ;
- Cuisiniers (50% de saisonniers) ;
- Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires (36% de saisonniers) ;
- Employés de l'hôtellerie (70% de saisonniers).
En termes de secteurs d’activité, la hausse des intentions d’embauche est particulièrement forte dans certains secteurs industriels (notamment le textile-habillement-cuir-
Et en Haute-Loire ?
8700 projets de recrutements en 2023 en Haute-Loire. Soit 500 de plus que l'année dernière. Selon l'enquête des besoins en main d'œuvres 2023, la Haute-Loire compte parmi l'un des départements de la région qui recrute le moins avec l'Allier et le Cantal.
Parmi les secteurs les plus recherchés, on a là aussi l'hébergement et restauration avec 20% du secteur, 5 % de plus que dans la Région. Ou encore le secteur de la Santé humaine et action sociale avec 16 % contre 11 % en Région. Les moins touchés sont le secteur de la Banque, assurance, immobilier, information, communication, informatique avec seulement 2% des offres et celui du Service aux entreprises avec 4%.
Et parmi ces secteurs, des métiers (hors saisonniers) se dégagent du lot tout particulièrement. Sans grande surprise, là aussi, les métiers qui se positionnent en haut du classement sont semblables à ceux des chiffes nationaux et régionaux. On pense tout particulièrement aux Aides-soignants, aux agents d'entretien ou encore aux serveurs de café.
La Haute-Loire : le département avec le plus de difficulté de recrutement
Le département serait par ailleurs celui où la difficulté de recrutement est le plus fort dans la Région. Le taux de difficulté serait de 66 % ou plus, devant l'Allier, la Loire, la Savoie et la Haute-Savoie. C'est dans le secteur de la construction que la difficulté de recrutement se fait le plus ressentir avec 86 % de projets jugés difficiles dans notre département. Suivi de la santé humaine et de l'action sociale (83 %), l'industrie manufacturière (75 %), et l'hébergement et la restauration (74 %).
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6 commentaires
Je reviens du sud de la France,deux jeunes d'une trentaine d'années faisaient la manche devant un magasin et sous une pancarte où il y avait marqué ''nous recherchons manutentionnaire et Vendeur, urgent '',cherchez l'erreur !!?
Macron a raison ? Il a laissé vendre nos fleurons industriels !
N'en déplaise à pole emploi, il y a de vrais besoins de personnels qualifiés, ayant suivi une formation diplômante.... Les soft skills comment disent certains en clique avec les syndicats patronaux, ça ne fait pas tout...
La plupart des métiers cités sont dans le domaine du service C'est bien MAIS malheureusement se ne sont PAS des métiers qui apportent de la valeur ajouté donc de la richesse à la France !!! Notre balance commerciale est déficitaire depuis bien 40 ans Pour contrebalancer ce mouvement qui appauvrit le pays , il faut recréer de l'industrie pour notre propre utilisation et pour l'exportation Je croix que Mr Macron en a parlé ET IL A RAISON car nous sommes maintenant le denier du G7 caracolé par le Canada !!!!!!!!!!!!
Il faudrait peut etre obliger les rentiers (actionnaires, héritiers...) à assurer un travail pour service l'interet general et l'économie réelle. Les retraités pourraient aussi assurer un service minimum tant qu'ils ne sont pas invalides ou séniles. Et avec le quasi plein emploi en Haute-Loire, faire venir des travailleurs afghans, des kurdes ou des syriens.
Tant qu'il n'y aura pas assez d'écart entre le travail et les aides ce sera ainsi ! Le travail doit mieux rémunérer et prendre en compte les frais nécessaires (voiture, essence,...). Quel écart entre un SMIC et un RSA + aides (caf, tarifs réglementés, absence de frais d'essence, etc...) ?
Malheureusement à fort priori de trop nombreux jeunes trés peu vaillants dés qu'on leur parle de travail manifestent une certaine réticence à rechercher un emploi dont certains jeunes de toute évidençe pour avoir été à leur contact préfèrent la substitution du RSA à l'emploi qui leur permet malgré tout de vivre assez confortablement sans réel efforts au quotidien avec leur loyer intégralement payé par les Allocs familiales et autres diverses aides matérielles et financières qu'ils obtiennent bien trop généreusement, d'où l'idée bénéfique et fort bienvenue de lier prochainement le versement du RSA à des travaux d'intérét général pour motiver et encourager les trop nombreuses personnes réfractaires à rechercher un emploi.