Wauquiez et Vigier montent au créneau pour l'Éducation

Par Clara Serrano , Mise à jour le 06/02/2025 à 06:00

Ce mardi 4 février, alors que dans les écoles, les personnels, parents et enfants se mobilisent contre la fermeture de classes dans 15 établissements de Haute-Loire, Jean-Pierre Vigier et Laurent Wauquiez, députés du département, ont alerté la ministre de l'Éducation nationale. 

Ce mardi 4 février, alors que l'inspecteur de l'académie de Clermont-Ferrand a émis les premières propositions de carte scolaire aux élus et établissements scolaires de Haute-Loire, Laurent Wauquiez, député de la première circonscription, et Jean-Pierre Vigier, député de la seconde, ont remis en main propre une lettre adressée à la ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne. 

D'après un communiqué adressé à la presse, ce courrier contiendrait un message alarmant, informant la ministre d'une décision « contraire aux dispositions spécifiques du code de l'éducation, qui impose une organisation scolaire adaptée aux réalités des territoires de montagne ». 

En effet, Jean-Pierre Vigier est également président de l'association nationale des élus de la montagne (ANEM), et compte bien faire valoir ses positions. 

« Les fermetures ne peuvent pas se baser uniquement sur des critères comptables. »

On peut ainsi lire un peu plus en détail : « En tant que président de l’ANEM, Jean-Pierre Vigier, aux côtés de Laurent Wauquiez, rappelle qu’une école située dans une commune classée montagne est une école de montagne. À ce titre, son maintien est régi par des règles spécifiques prévues par l’article 15 de la loi Montagne. Les fermetures ne peuvent pas se baser uniquement sur des critères comptables. Les dispositions propres à la montagne exigent la prise en compte des caractéristiques locales, notamment :

  • L’intégration des enfants de travailleurs saisonniers et des enfants de moins de trois ans dans les effectifs prévisionnels, conformément au code de l’éducation.
  • La possibilité pour l’inspecteur d’académie de déroger aux seuils de fermeture, comme le permet l’article L.212-3 du code de l’éducation, en tenant compte du relief, de l’isolement, des conditions d’accès et du temps de transport des élèves. »

 Un facteur déterminant d'attractivité

Pour les deux élus, ces suppressions de classes dans 15 établissements altiligériens nuiront, sans aucun doute, à l'attractivité des territoires, mais aussi à la qualité de vie des enfants comme des parents. 

« Fermer une classe en montagne revient à allonger les trajets des élèves, dégrader leur qualité de vie scolaire et affaiblir l’attractivité des communes. L’existence d’un établissement du premier degré dans une commune est un facteur déterminant dans le choix d’implantation des familles ayant de jeunes enfants. Ils soulignent que l’école est un service public fondamental, essentiel à la vitalité et au développement des territoires ruraux. »

Vous aimerez aussi

Vos commentaires

Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire

Je renseigne ma commune de préférence :

  • Accès prioritaire à du contenu en lien avec cette commune
  • Peut être différente de votre lieu de travail
Valider