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Deux organisations sont sous le coup d'une menace de dissolution par le gouvernement, Urgence Palestine et la Jeune Garde antifasciste. "Les récentes procédures de dissolution suscitent notre vive inquiétude", est-il partagé, en ce sens, dans un communiqué issu d'une intersyndicale de Haute-Loire.
La CGT 43, FSU et Solidaires de Haute-Loire déplorent les projets de dissolution des organisations d'Urgence Palestine et la Jeune Garde antifa. "Ces initiatives gouvernementales s’inscrivent dans un contexte de répression croissante des mouvements sociaux, syndicaux et associatifs, et menacent les libertés fondamentales d’expression et d’organisation", lancent-ils.
En 2021, la loi dite « séparatisme » a confié au ministère de l’Intérieur le pouvoir de dissoudre des associations sans décision de justice. Depuis, les dissolutions se sont multipliées, parfois annulées par le Conseil d’État en raison de motifs insuffisants.
"Dans une démocratie digne de ce nom, le pouvoir exécutif n’a pas le pouvoir de décider si les idées défendues par une association ont le droit de cité, poursuivent-ils. Seuls les actes illégaux – atteintes aux biens et aux personnes, incitation à la haine raciale, discriminations, négation ou apologie de crime contre l’humanité... - peuvent être sanctionnés, par la justice".
"Cette association a le droit de défendre l’autodétermination du peuple palestinien"
L'intersyndicale continue : "Concernant Urgence Palestine, nous tenons à affirmer que, quelles que soient les différences de position qui peuvent exister entre nos organisations, cette association a le droit de défendre l’autodétermination du peuple palestinien, comme toute analyse critique des politiques internationales, relève de la liberté d’expression et de la liberté d’association et ne peut justifier une dissolution".
Les fascistes protégés, les antifas rejetés
Une mobilisation regroupant des centaines de néofascistes, néonazis et ultranationalistes a été autorisée le 10 mai à Paris, composée d'individus masqués et brandissant des symboles faisant l'apologie du régime d'Adolf Hitler.
Dans le même temps, aussi incohérent que cela puisse paraitre, la Jeune Garde antifasciste devrait, quant à elle, être rayée de la carte. "Le gouvernement choisit de faire droit aux revendications de la droite et de l’extrême droite", se désole l'intersyndicale.
Avant de préciser : "Nos organisations partagent la lutte contre l’extrême droite et ses idées. Nous estimons que la procédure de dissolution engagée à l’encontre de la Jeune Garde soulève des questions préoccupantes sur l’utilisation des outils juridiques pour restreindre l’action militante et antifasciste".
La Jeune Garde VS le Bastion social
La Jeune Garde est un collectif antifasciste fondé en janvier 2018 à Lyon par Raphaël Arnault en réaction aux actions du Bastion social. L'organisation milite à visage découvert et propose un antifascisme jugé plus ouvert.
La Jeune Garde fait, néanmoins, l'objet de critiques émanant d'une partie du mouvement antifasciste. Le Groupe antifasciste Lyon et environs, en particulier, accuse la Jeune Garde de pratiquer un antifascisme qu'il qualifie de « salon », reprochant à l'organisation de ne pas intégrer à sa démarche une critique radicale de l'État et du capitalisme.
Le Bastion social, quant à lui, est un mouvement néofasciste français, créé en 2017 par d'anciens membres du Groupe union défense (GUD), à Lyon, où se concentrent ses actions. Il s'inspire du mouvement italien CasaPound. Il a en outre reçu le soutien de certains cadres du Front national.
Plusieurs de ses dirigeants ont été condamnés pour violences. Le président du Bastion social a été accusé de propos antisémites et de glorification de symboles nazis.
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2 commentaires
Quand on voit l'orientation cultuelle et politique de certains de nos dirigeants plus rien ne plus nous étonner
parlons des vrais problèmes au lieu donner de l'importance à des groupes qui se chamaillent