Puy-de-Dôme : Restriction de l'usage de l'eau renforcée pour deux bassins

Ils sont redoutés par les automobilistes, et après la rentrée des classes, ils font eux aussi leur grand retour, les travaux sur l'A75 entre Coudes et Issoire.
Place aux troisième et quatrième phases de ce grand chantier de réhabilitation de la section Coudes Issoire de l'A75.
Cette zone sensible, aux caractéristiques autoroutières insuffisantes en terme de sécurité des usagers (faibles rayons de courbures, bandes d'arrêt d'urgence peu larges ou inexistantes, absence de refuge pour certains postes d'appel d'urgence...) a fait l'objet depuis 2023 de travaux de mise aux normes et d'assainissement notamment, sur son secteur sud (Issoire à l'aire du Val d'Allier), et dernièrement, de février à juin 2025, sur son secteur nord (Aire du Val d'Allier à Montpeyroux).
Plus précisément
Cette réhabilitation vise, à terme, la mise en place d'un dispositif de gestion des pollutions accidentelles avec 18 ouvrages d’assainissement au total (9 sur chaque section, sud et nord), et pour le volet sécurité et services aux usagers, la mise aux normes des postes d’appel d’urgence, la création de 18 zones refuges (9 sur chaque section également) et l’élargissement de la Bande d’arrêt d’urgence à 2,50 m partout où cela est possible.
Et c'est donc le travail sur ce secteur nord qui se poursuit en cette rentrée de septembre 2025, avec deux autres chantiers en simultané durant cet automne. "Parce qu'on essaie de limiter la gêne à l'usager, on va en profiter en septembre et octobre pour faire d'autres chantiers en même temps." explique Marion Baehr, pour la Direction Interdépartementale des routes du Massif central (DIR), lors d'un point presse en sous-préfecture d'Issoire, en présence de Claire Jacquot, secrétaire générale à la sous-préfecture.
D'une pierre... trois coups !
Il s'agit, en complément des travaux du secteur nord, de travaux d'investigations géotechniques de la falaise située sur le secteur sud, entre Issoire centre (diffuseur 11) et La Ribeyre (diffuseur 10), et de finitions relatives au précédent chantier sur ce même secteur.
"On va venir faire des carottages dans la falaise pour évaluer la l'état de fracturation du massif rocheux. Il y aura probablement des amenées de matériel par hélicoptère, une carotteuse horizontale accrochée à la falaise" détaille la responsable du projet.
Et les conditions de circulation à venir ?
Du 2 au 19 septembre, les voies rapides seront neutralisés dans les deux sens entre les diffuseurs n°8 "Coudes, Vic-le-Comte" et n°12 "Issoire Les Près" sur 7 kms. Une seule voie sera disponible à la circulation avec une vitesse limitée à 70 km/h. Tous les diffuseurs restent ouverts.
"On va démolir déjà le terre plein central, créer les réseaux d'assainissement et reconstruire le terre plein central et en même temps faire les finitions au niveau du pont SNCF. Ça va créer un balisage long d'environ 7,7 km sous neutralisation des voies de gauche dans les deux sens de circulation."
Du 20 septembre au 19 octobre, même histoire mais avec un balisage moins long, sur 3,5 kms avec toujours les voies de gauche neutralisées dans les deux sens.
Puis du 20 au 31 octobre, c'est là que cela se corse, avec un basculement de chaussée sur 7,2 kms. La circulation dans le sens nord sud, Clermont-Issoire, sera basculée sur la voie rapide du sens opposé, entre les diffuseurs n°8 "Coudes" et n°12 "Issoire-les-Prés".
C'est à ce moment là que les travaux d'investigation de la falaise auront lieu en parallèle de la création de traversées de chaussée sous l'autoroute.
Après cette étape appelée troisième phase, place à la suite, donc la quatrième phase, entre les diffuseurs n°9 "Veneix", et n°7 "Montpeyroux" avec des travaux programmés de novembre 2025 à octobre 2026.
Marion Baehr souhaite rappeler quelques points essentiels de sécurité "Le respect des limitations de vitesse, c'est vraiment important pour trois choses essentielles : la sécurité des usagers, celle des travailleurs et aussi pour permettre d'écouler le plus de trafic possible. On fait passer plus de monde à 70 km/h sur une voie que si tout le monde essaie de rouler à 100 ou 90."
La DIR et la sous-préfecture rappellent l'importance de rester sur l'A75 et ne pas emprunter le réseau secondaire, qui n'est pas dimensionné pour accueillir un tel trafic. Son utilisation excessive entraine une dégradation rapide des chaussées et des nuisances pour les riverains.
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