J'ai testé pour vous : une immersion dans une eau à 4 degrés
Une pollution organique importante à Loudes
Depuis octobre 2021, les habitants de Pralhac sont victimes d’une pollution olfactive et visuelle depuis la mise en marche d’un lagunage à proximité. D’autre part, les analyses effectuées des liquides affichent des résultats loin des normes autorisées. Ces effluents se déversent alors dans le ruisseau du Say recouvrant son lit d’une épaisse texture pestilentielle.
(VIDEO de la pollution en bas d’article)
En arrivant dans le petit village de Pralhac, dans la commune de Loudes en contrebas de l’aérodrome, un sens se met tout de suite en éveil. L’odorat. À quelques pas des premières maisons, un lagunage déverse des effluents aussi nauséabonds que teints d’une étrange couleur noire. La construction en pierre suit alors la pente du pré, sa surface maculée par les mêmes formes gélatineuses.
Mais c’est au bout du bâti que se dévoile alors un spectacle des plus désolants. Une sorte de mare sombre et totalement opaque est posée sur l’herbe, ses abords recouverts de plâtras mous générant une odeur fétide à retourner l’estomac. Le pire repose à une dizaine de mètres. Dans le ruisseau du Say, le fond de l’eau et les rochers affleurant la surface sont également « cellophanés » par cette texture gluante.
« Les résultats révèlent une grosse surcharge organique et hydraulique rejetée dans la nature »
Derrière cette pollution qui se veut « organique et pas toxique » selon Laurent Ferrer, chef de service à la DEA (syndicat Eau et Assainissement de l'Agglomération du Puy-en-Velay), se trouve plusieurs acteurs : les entreprises de la zone d’activité des Combes à Chaspuzac, la Communauté d’Agglomération, la commune de Loudes et les habitants de Pralhac. « D’après les analyses, les résultats révèlent une grosse surcharge organique et hydraulique rejetée dans la nature, explique Laurent Ferrer. Nous avons un volume de matières organiques issues des productions de l’entreprise Sabarot que leur station d’épuration n’arrive pas à absorber. »
« C’est à Sabarot de modifier sa station pour que la pollution disparaisse. En attendant, des solutions provisoires ont été envisagées comme des bassins tampons. L’entreprise réfléchit à une solution pérenne mais cela risque de prendre du temps ». Laurent Ferrer
Selon Laurent Ferrer, le lagunage que Sabarot utilise (tout comme les trois autres entreprises de la même zone à Chaspuzac) est en overdose de matières rejetées. « S’il n’y a pas de produits toxiques, il y a tout de même un phénomène d’eutrophisation du milieu naturel et de la biodiversité en général », livre-t-il. Pour vulgariser le terme, les plaques épaisses et gélatineuses étouffent les surfaces sur lesquelles elles se sont posées, asphyxiant la terre et le lit de la rivière du Say.
DCO, ammonium, phosphore, azote…
Pendant des mois, les habitants de Pralhac ont pointé du doigt les entreprises de la ZAE des Combes à Chaspuzac, notamment la Maroquinerie et Sabarot. Mais aucune preuve ni aucun aveu ne certifiait la source de la pollution. « Nous avions des doutes, explique un membre du collectif des Amis de Pralhac. Seulement, impossible pour nous d’affirmer quoi que ce soit. »
À leur frais, ils font analyser les effluents par le laboratoire Terana. Les taux en DCO (Demande Chimique en Oxygène), ammonium, phosphore, azote ou encore les matières en suspension s’avèrent hors normes. « Et après ?, se désole le collectif. Nous avions ces résultats négatifs mais rien auquel les raccrocher ».
Les habitants de Pralhac ont porté plainte à l’OFB (Office français de la biodiversité). En parallèle, le collectif des Amis de Pralhac a récolté 75 signatures sur une pétition, soit la grande majorité des foyers du village.
"Pétition d’un village en Colère, Pralhac, commune de Loudes". (Cliquez sur la croix pour dérouler l'info)
"Le samedi 27 novembre, les habitants du village de Pralhac, réunis dans le cadre de leur association « Les Amis de Pralhac », se sont retrouvés avec Monsieur le Maire et les élus habitants du village, pour réagir à une pollution olfactive et environnementale, nées de la création d’un lagunage à l’entrée du village".
"Depuis la mise en service de cette installation, les habitants se plaignent d’odeurs nauséabondes qui vont, par vents défavorables, se répandre sur tout le village. Ce lagunage reçoit les déjections de plusieurs entreprises de la zone de Chaspuzac, et il semblerait que certaines entreprises n’aient pas pris les dispositions nécessaires aux traitements de leurs effluents polluants et soient donc à l’origine de cette puanteur".
« Les Amis de Pralhac » ont donc décidé, dans un premier temps, de porter plainte pour trouver l’origine des nuisances en invitant la municipalité à les suivre dans cette démarche. D’autres entreprises doivent être prochainement connectées à ce lagunage et « Les Amis de Pralhac » resteront vigilants".
"Des analyses ont été réalisées par l’association soucieuse de la protection de la nature et qui garde le sentiment d’avoir été trahie par la Communauté d’Agglomération du Puy en Velay, porteur du projet et maître d’œuvre de ce chantier. Le résultat ci-joint de ces analyses confirme les inquiétudes et les habitants demandent à présent une sortie immédiate du réseau du lagunage du ou des entreprises responsables de cette pollution. Celles-ci ne doivent-elles pas respecter un cahier des charges avant leur ouverture ? Pourquoi avoir déplacé ce problème déjà connu et signalé sur Fontannes sur cette nouvelle lagune ? On préfère déplacer le problème sur la commune de Loudes plutôt que de traiter le problème à la base sur la commune de Chaspuzac !"
"La colère gronde au village de Pralhac. Avec l’installation de ce lagunage, n’a-t-on pas franchi les limites de l’acceptable ?"
"Il est également important de préciser que l’eau qui arrive à la cascade de ce lagunage est déjà diluée par les eaux pluviales de l’aérodrome qui se déversent au même endroit, juste avant la cascade. Hasard ou volonté délibérée de la Communauté d’Agglomération ?"
"Nos analyses ont été volontairement faites à la dernière sortie, soit au déversement dans la cascade après cette dilution avec les eaux pluviales, notre but étant de savoir ce qui se déverse directement dans la nature."
"Pourquoi cette lagune n’a-t-elle pas été construite sur la zone de Chaspuzac dans le pré attenant à la Librairie laïque au lieu de l’implanter à 200m des premières habitations du village de Pralhac, commune de Loudes ? Qu’en sera-t-il des nuisances des moustiques sur le bien être des habitants ?"
"Aujourd’hui, l’Association « Les Amis de Pralhac » a décidé de se battre avec une grande majorité de ses habitants et cette pétition en est la preuve"
« Nous sommes conscients de la quantité trop grande de nos effluents rejetés »
L’équipe de Zoomdici toque alors à la porte de l’entreprise de lentilles et légumes secs. Transparente, la communication admet rapidement une saturation de leur équipement d’épuration. « Nous sommes conscients de la quantité trop grande de nos effluents rejetés dans le lagunage en question, confie Guillaume Martin, responsable sécurité et environnement chez Sabarot Wassner. Nos rejets sont essentiellement générés par la cuisson de légumes secs et de céréales. Nous sommes sur un procédé de dégradation biologique avec des bactéries qui vont manger les impuretés évacuées. ».
Guillaume Martin continue ainsi : « Ces plaques noires retrouvées en sortie du lagunage sont sûrement des impuretés que les bactéries n’ont pas eu le temps de dissoudre. Elles se dégradent alors dans la nature un peu à la manière des boues dans les fosses septiques. Ce n’est pas beau, ça ne sent pas bon mais c’est naturel ».
L'Association Bien Vivre à Chaspuzac se lève aussi pour pointer du doigt l'état du ruisseau le Say, véritable réceptacle de souillures en tout genre. (Cliquez sur la croix pour dérouler l'info)
L'association Bien Vivre à Chaspuzac a adressé un courrier à la Préfecture de la Haute-Loire en date du 15 mars 2022 concernant un problème de pollution du Say :
"(...) Aujourd’hui, nous venons attirer votre attention sur la situation sanitaire du cours d’eau le Say sur la commune de Chaspuzac. Le Say marque la limite communale, il a un affluent qui prend sa source au-dessus du village de Mauriac. Une source de Fontannes s’y jette également. Le Say rejoint la Borne, affluent de la Loire".
Affluent du Say à Mauriac
- Le 20 11 2021, du fuel a été déversé dans les égouts du village et a envahi le premier bassin du lagunage. Nous avons évité la pollution de ce ruisseau en alertant la gendarmerie de St-Paulien. Au regard de la situation, les gendarmes ont fait mobiliser les moyens nécessaires pour traiter le problème (enquête encore en cours sur la responsabilité de la pollution). Le dimanche 21, l’OFB est venu constater l’état du ruisseau.
- Ce ruisseau qui prend sa source au-dessus du village de Mauriac est déjà souillé en contrebas du village: situation constatée de visu par l’OFB en novembre 2021. Quel est le résultat de l’analyse des prélèvements effectués à cette époque ?"
Le Say à Chaspuzac
"En contrebas de Chaspuzac, côté nord, la décharge des ordures ménagères de la commune s’est faite pendant de nombreuses années sur les rives du Say. Par la suite, une décharge de matériaux est venue recouvrir le stock de déchets. Le site a été abandonné quand la maroquinerie est venue s’installer sur la zone artisanale de Chaspuzac. Actuellement, la municipalité envisage d’aménager un espace de loisirs sur cet espace. Qu’en est-il des infiltrations émanant de l’accumulation d’ordures ? Y a-t-il des contrôles par vos services ?"
- Fin 2021, la presse locale (Zoomdici du 02 12 2021) s’est faite l’écho d’une plainte déposée par les habitants de Pralhac (commune de Loudes), village limitrophe de la commune de Chaspuzac. Ces personnes y dénonçaient un problème de pollution en aval de la nouvelle station de la ZA de Chaspuzac (située sous l’aérodrome de Loudes) du fait de la non-conformité des eaux grises rejetées par les usines de la zone, qui saturaient le lagunage. Les déchets de celui-ci se jettent une semaine dans le Say et une semaine dans le Fontannes (par point de relevage) causant depuis cet été la destruction de la faune de la rivière."
La source de Fontannes
"Une procédure administrative de la DDT est toujours en cours à l’encontre de la mairie de Chaspuzac, suite à des prélèvements de septembre 2021. Elle concerne la pollution de cette source par les produits chimiques de la ZA, (mais aussi une saturation du lagunage du fait d’un trop grand nombre de branchements et l’absence de curages réguliers par la commune)."
"Au regard des éléments précités, nous demandons aux services de l’Etat d’assumer la responsabilité de contrôle et de justice concernant la ressource en eau de la collectivité et de nous tenir informés des suites que vous donnerez à ces pollutions."
« Nous travaillons de concert avec la Communauté d’Agglomération pour trouver rapidement les dispositifs les plus adaptés et faire disparaître cette pollution ». Guillaume Martin
« Ce n’est pas à nous de traiter les déchets des autres »
D’après Guillaume Martin, la direction envisage de mettre en place une nouvelle station d’épuration afin que la totalité des effluents produits soit absorbée et épurée avant d’être rejetée dans le lagunage de Pralhac. « Nous souhaitons vraiment que les habitants de Pralhac retrouvent leur qualité de vie et que notre convention de déversement soit de nouveau en conformité avec les exigences de l’Agglomération », termine-t-il.
D’ailleurs, cette convention est jugée caduque par Michel Joubert, Président de la Communauté d’Agglomération du Puy-en-Velay et maire de Chaspuzac. « Ce n’est pas à nous de traiter les déchets des autres, insiste le président de la collectivité. Nous avons rencontré plusieurs fois la direction de l’entreprise Sabarot pour qu’une solution soit trouvée rapidement à ce problème qui prend de l’ampleur. » Il analyse : « Le souci, c’est que l’entreprise Sabarot a une augmentation très importante de nouveaux produits que les actuels équipements d’épuration ne peuvent absorber. »
Le lagunage de Pralhac utilisé à mauvaise escient ?
Le lagunage de Pralhac met en exergue les dysfonctionnements provisoires de Sabarot mais surtout, elle soulève un autre problème d’importance, celui-ci d’ordre administratif. Laurent Barbalat, maire de Loudes, et les habitants de Pralhac, affirment que le dispositif en question ne devait servir qu’aux 9 futures entreprises inscrites dans le projet de l’extension de la Zone d’Activité baptisée « Combes-Aérodrome ». Mais Michel Joubert affirme n’avoir eu vent de ces 9 lots.
« Le périmètre d'extension de la ZAE se situe sur le territoire de la commune de Loudes »
Néanmoins, les indications mentionnées dans l’enquête publique du 10 octobre 2019 qui faite suite à l’arrêté préfectoral du 4 juillet 2019 semblent donner raison aux habitants de Pralhac, de Loudes et de leur maire. En page 5, il est par exemple écrit : « Le périmètre d'extension de la ZAE Combes-Aérodrome se situe sur le territoire de la commune de Loudes ». Et donc pas de Chaspuzac, commune où sont implantées Sabarot, La maroquinerie et deux autres entreprises qui utilisent pourtant le lagunage de Pralhac.
À travers un courrier confié au préfet de la Haute-Loire, les habitants interpellent l’État sur la situation. Entre autres, ils demandent « que ce lagunage retrouve sa fonction de départ qui est de traiter les eaux domestiques » et « de faire respecter ce qui était prévu dans l’enquête publique ».
« La présence du ruisseau du Say a abouti à une solution d'aménagement composée de 9 lots »
En page 6, concernant les ouvrages à bâtir, il est précisé : « La surface aménagée (de l’extension de la ZAE, Ndlr) couvre 8,2 ha et se divise en 9 lots ». Et « une STEP (Station d’Épuration des eaux Usées) sera également réalisée au droit du lot CAPV et sera destinée à recevoir les eaux usées de l'ensemble de ces lots. ». Et enfin : « La sensibilité environnementale des milieux, notamment la présence du ruisseau du Say a abouti à une solution d'aménagement composée de 9 lots ».
« Les habitants devraient se réjouir du développement économique à l’œuvre »
D’après Michel Joubert, « la ZAE Combes-Aérodrome est à cheval sur les deux communes, martèle-t-il. Donc, le lagunage de Pralhac doit aussi servir aux entreprises implantées dans la commune de Chaspuzac. Sabarot et les entreprises voisines ont donc le droit de s’y connecter complètement. Bientôt, l’entreprise de champignons Lou Légulice s’y ajoutera après avoir créé son bassin d’épuration ».
Il termine ainsi : « Les habitants devraient se réjouir du développement économique à l’œuvre sur leur territoire. Car chaque nouvelle entreprise est une richesse supplémentaire pour les communes d’accueil ».
Les habitants très inquiets de la pollution actuelle posent alors la question : « Si ce lagunage reçoit déjà des effluents de la zone actuelle, où iront les effluents des 9 futurs lots en attente de création ? » Aucune réponse n’a pour l’instant été partagée par les différents responsables du dossier.
Vidéo par Hugo Galvani. Pollution à l'oeuvre dans la village de Pralhac et le ruisseau du Say :
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10 commentaires
Comment une entreprise avec une démarche RSE et un Label PME+ peut-elle faire une chose pareille ? Qui plus est avec l'appui de l'agglomération... La société SABAROT, Dirigé par M. Wassner, n'a vraiment aucun scrupule. D'abord, envers ses clients avec le scandale révélé par UFC Que Choisir en 2019 sur les lentilles vertes, soi-disant du Puy, à la marque SABAROT qui contenaient une substance interdite en France et en Europe (mais autorisée au Canada). Et maintenant, envers les habitants de Pralhac, quand il déverse délibérément ses eaux usées et insalubres qui pollue l'eau du Say et dont les effluves sont nauséabonds pour le voisinage. Pourtant, SABAROT ne manque pas de subventions depuis 5 ans. Il y a de quoi faire pâlir de jalousie les entreprises de la Haute-Loire...
Le mépris avec lequel M.Joubert considère les habitants de Pralhac et au delà toutes celles et tous ceux qui sont légitimement scandalisés par ce désastre environnemental est inacceptable.Il n'y a pas de développement économique possible dans de telles conditions. Et l'entreprise Sabarot doit comprendre, très vite, que le spectacle lamentable de ses effluents pestilentiels, déversés sans précautions ni vergogne en pleine nature, va nuire considérablement à son image commerciale. Comment en effet manger la lentille verte AOC sans faire le lien avec l'odeur de merde de cette marée noire dont Sabarot est responsable et être immédiatement saisi d'une irrépressible nausée ? Sa Responsabilité Sociétale d'Entreprise est engagée, l'ignorer serait une faute.
On ne va pas cracher sur "le développement économique", cela n'interdit pas de répondre aux gros problèmes d'environnement, et ne permet pas de faire n'importe quoi !
Ma grand-mère utilisait l’eau du Say. Que dirait-elle en voyant ça ? Mais qu’ont-ils donc dans le cerveau ces industriels pollueurs ? Le temps fera son œuvre. Un jour ou l’autre chaque famille est touchée de près ou de loin par des maladies dont on se croyait préservé. C’est dans ces moments de stupéfaction que certains parviennent enfin à prendre conscience qu’il faut prendre soin de la nature.
Le jour où les politiques (Joubert, Duplomb…..) s’intéresseront à autre chose qu’à leur petite personne et leur pouvoir peut-être que la planète se portera mieux…. Hélas ce jour- là n’est pas près d’arriver ! Rappelez-vous bientôt on vote…
hm - Vu l'état du ruisseau, cà ne doit pas dater d'hier!, on pourrait proposer aux responsables de çà de prendre un petit bain dans ce ruisseau puisque c'est leur oeuvre autant qu'ils en profitent pleinement!. Ce ruisseau doit bien être l'affluent d'une autre rivière plus importante et ainsi de suite jusqu'à la Loire. On aménage à tout va pour toujours plus de fric et enrichir quelques grosses entreprises sans en prévoir les conséquences. Tous ces instruits qui montent ces dossiers ne sont même pas capables de prévoir ces dégâts. Je leur souhaite de faire de beaux rêves si ça ne les empêche pas de dormir.
L : Le développement économique est une chose et le respect des régles d'évacuation des "déchets" une autre. Chacun doit y mettre du sien et l'entreprise SABAROT n'est pas au delà des lois et réglements.
Mr Joubert n'est-il pas a l'aube de la retraite, l'environnement aujourd'hui est un sujet sensible suivi par de nombreux citoyens( sauf lui et sa personne). Je pense a mes enfants et petit-enfants . Que les politiques continuent ? N'aiment-ils pas leur famille? Renvoyer le problème chez les autres leur spécialité a tous.
hé oui, même les entreprises fleuron de notre économie locale et dont l'attitude vertueuse est louée au-delà de la Haute-Loire ont aussi quelques effluves de manque de rigueur.
Il faudrait que M. Joubert aille planter sa tente quelques jours à Pralhac, il verrait peut-être le développement économique d'un autre oeil.