Passage de flambeau au lycée Simone Weil : une nouvelle page s’écrit

, Mise à jour le 17/07/2025 à 12:00

Après cinq ans à la tête du lycée Simone Weil du Puy-en-Velay, et une carrière de 40 années au service de l’Éducation nationale, Johanna Sauvan-Graindorge passe le relais à Laure Chouzet, nouvelle proviseure, déjà en pleine préparation de la prochaine rentrée.

Arrivée en 2020 à la direction du lycée Simone Weil, Johanna Sauvan-Graindorge a profondément marqué l’établissement par sa vision ambitieuse, son énergie et sa capacité à innover. Ancienne enseignante d’anglais, puis cheffe d’établissement dans plusieurs collèges et lycées d’Auvergne, elle occupe également la fonction de vice-présidente du GRETA Haute-Loire.

« Des élèves viennent de loin dans cette section de tout le département, voire des départements limitrophes qui n'ont pas de sections internationales »

Une transformation du lycée en profondeur

Le lycée Simone Weil a connu un bel essor. Pour la prochaine rentrée, l'effectif atteint le chiffre record de 1220 élèves pour cette rentrée avec une quarantaine de nouveaux élèves.

Ce succès repose sur une offre de formation large et unique sur le département : les séries technologiques STL et ST2S, la section STMG, mais aussi l’ouverture d’une section internationale britannique (BFI) attire des élèves bien au-delà des frontières du département. « Des élèves viennent de loin dans cette section de tout le département, voire des départements limitrophes qui n'ont pas de sections internationales », explique Johanna Sauvan-Graindorge.

À cela s’ajoute une offre pédagogique riche et personnalisable avec 42 combinaisons possibles pour les lycéens, qui permet une personnalisation des matières et des compétences souhaitées pour les élèves pour une orientation adaptée à chacun.

Un établissement labellisé et ouvert sur le monde

Le lycée a également été labellisé à plusieurs niveaux : E3D en faveur du développement durable, le Label LPO avec le parc de cinq hectares dans lesquels dix-sept espèces d'oiseaux profitent de la quiétude des lieux, à leur disposition nichoir, mangeoire, des zones de tonte raisonnée, des plantations particulières pour qu'ils aient de quoi manger.

Le Label Euroscol assure une ouverture européenne aux élèves et le Label mixité filles-garçons invite les élèves à aller plus loin dans leurs parcours et passer outre les stéréotypes.
Enfin, l'établissements ne tardera pas à acquérir le label EPSA (École promotrice de santé et de bien‑être), qui vise à protéger la santé des élèves avec des outils pour lutter contre le stress.

Chaque label montre l’implication de l’établissement dans des projets sérieux et tournés vers l’avenir. Les échanges avec la Pologne, la Finlande, l’Espagne, le Mexique, ainsi que le dispositif Erasmus, illustrent bien cette ouverture internationale.

Un chantier d’une année

Avant de partir, Johanna Sauvan-Graindorge a lancé un dernier projet, la transformation du self en self participatif. « Les élèves se serviront eux-mêmes, ce qui permet qu'ils prennent ce qu'ils ont envie, ce qu'ils aiment et à leur fin, pour ne pas gaspiller. »

Le bâtiment est également agrandi pour accueillir 80 places assises, de quoi réduire le nombre de services passant de quatre à trois services et de bien des contraintes pour l'organisation des repas pour l'établissement.

Malgré le retard, le chantier a finalement démarré. Le chantier, visible depuis certaines fenêtres, durera toute l’année scolaire. « Tu m’inviteras à l’inauguration, parce que moi, je l’ai vu que sur plan. Il est super beau ! », lance-t-elle à sa successeure avec un sourire.

Le chantier du self participatif a débuté
Le chantier du self participatif a débuté Photo par Fanny Gimenez

Une passation en toute confiance

C’est désormais à Laure Chouzet, forte d'une solide expérience en lycée professionnel et de dix années de direction, que revient la mission de poursuivre la dynamique. Originaire de la région, elle revient avec conviction.

Elle a débuté sa carrière en tant qu'institutrice au Puy-en-Velay, puis poursuit en montant les échelons jusqu'à sa prise de poste en tant que directrice pour le lycée Eugène Guillaume à Dijon. « J'ai travaillé en Haute-Loire, il y a 25 ans, c'était vraiment un choix de revenir.  Je voulais revenir aux racines. »

Johanna Sauvan-Graindorge laisse derrière elle un établissement transformé, plus visible et attractif. C’est une transmission sereine qui s'opère avec Laure Chouzet, une nouvelle aventure pour chacune d'elles.

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