L'eau, c'est la vie. C'est aussi la mort si sa colère n'est pas anticipée

Par Maxime LIOTIER , Mise à jour le 14/10/2024 à 17:00

Ce dimanche 13 octobre avait lieu la journée nationale de la Résilience au jardin Henri Vinay. De nombreuses activités, conférences et rencontres étaient programmées afin "d'être acteur de sa propre sécurité" face au risque d'inondation... et pour que l'effroyable drame de 1980 ne soit pas qu'une catastrophe marquée dans un livre d'histoire, mais une leçon donnée à tous. 

Dans un contexte de changement climatique qui expose de plus en plus notre environnement aux catastrophes naturelles, il est important que chacun connaisse les risques naturels qui nous menacent localement. Tel était le but de cette journée dédiée à la prévention du risque inondation. De multiples ateliers étaient proposés afin d'apprendre les bons comportements à adopter, devenir acteur de sa propre sécurité et contribuer également à la sécurité de tous.

Cette journée de la résilience, co-organisée par la Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay et les services de l'État (Préfecture de la Haute-Loire et Direction Départementale des Territoires) était l'occasion de s'informer et d'apprendre à réagir en cas d'évènements climatiques graves.

La Haute-Loire, suite à ses multiples inondations plus ou moins dramatiques, est un territoire propice aux évènements climatiques intenses et doit donc se préparer. En effet, 78% des communes de Haute-Loire sont partiellement exposées au risque inondation, seulement 66,5% de celles-ci ont étudié précisément le risque. 

"Il est important pour nous d'être présents pour ce risque qui existe sur notre territoire". Jean-Paul Bringer, vice-président de l'Agglomération délégué au transport, à la mobilité et à l'hydraulique 

L'élu de Brives revient également sur la catastrophe survenue à Brives-Charensac il y a quelques années, "La commune de Brives est très sensible à ce sujet puisqu'en 1980 une crue dramatique est survenue", rappelle-t-il. 

Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire ; Jean-Paul Bringer ; Jean-François Exbrayat Photo par ML

La catastrophe, ce serait de ne pas être préparé !

C'est pour cette raison que de nombreux ateliers étaient proposés devant l'esplanade du musée Crozatier afin d'anticiper et d'apprendre à gérer le risque inondation. 

Un atelier "Balade des hydromachines" qui consistait à trouver la bonne tactique pour sauver un village d'une inondation, a remporté un grand succès auprès des jeunes et moins jeunes. 

De nombreux ateliers étaient proposés Photo par ML

Des jeux pour garder la tête hors de l'eau

D'autres ateliers étaient organisés, comme "la boîte à risques inondation", "le sac d'évac" ou encore le stand "ça coule de source". Le public a pu participer à tous ces ateliers tout au long de la journée.

On pouvait également retrouver l'association prévention MAIF, l'ADRASEC 43 Sécurité Civile qui collabore étroitement avec les autorités grâce à leurs radioamateurs, l'association La Croix Rouge et le SDIS Haute-Loire qui ont présenté leur matériel et leurs compétences.

Une exposition "Le risque inondation en Haute-Loire" retraçait les évènements majeurs survenus sur notre territoire, avec des photos et des chiffres dramatiques.

Pour compléter cette journée, plusieurs conférences ont eu lieu avec notamment un retour d'expérience sur la gestion de crise par Emmanuel Debard de la mairie de Brives-Charensac.

Vincent Teyssonneyre, animateur du dispositif PAPI (programme d'actions de prévention des inondations), David Marchal, référent territorial à Météo France ou encore Tatiana Gontier, responsable de la prévention des risques naturels à la Direction Départementale des Territoires de la Haute-Loire ont également animé des temps forts au Musée Crozatier.  

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