Colère agricole : actions coup de poing de la Coordination Rurale
Le préfet a réuni les acteurs concernés par la baisse de l’étiage de l’Allier
Yvan Cordier, préfet de Haute-Loire, a réuni vendredi 20 octobre les élus et les instances concernés par la réduction de soutien d’étiage sur l’Allier, afin de faire un point d’étape, dans la continuité de la réunion du 25 septembre.
La situation du bassin a été présentée. Le niveau du barrage de Naussac est toujours exceptionnellement bas avec, à date, un taux de remplissage de 21 % de sa capacité. Parallèlement, s’agissant des restrictions en matière d’usage de l’eau, le département a été placé depuis le 13 octobre au niveau crise dans sa quasi-totalité, ce qui correspond à un niveau historique.
Le suivi de l’impact de cette réduction des objectifs de soutien d’étiage de l’Allier sur les captages d’alimentation en eau potable, effectuée avec le délégué territorial de l’ARS, dans le cadre d’un protocole renforcé de surveillance, n’as pas mis en évidence de difficultés concernant la distribution et la qualité de l’eau à ce stade. Les services de l’État sont en lien quotidien avec les opérateurs de l’eau du bassin concernés et un protocole partagé a été mis en place en cas de difficultés.
Lors de cette réunion, la réalisation de deux études a été actée :
Une première portera sur l’impact du débit de l’Allier sur les réserves en eau du bassin. Cette étude sera financée à 70 % par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et sera portée par la commune de Brioude, au nom d’un groupement de commande composé des syndicats des eaux et des communes concernées, dont celle de Langeac.
Une deuxième étude visera à rechercher de nouveaux captage d’eau propre à la commune de Langeac. Elle sera également financée par l’État à hauteur de 50 % via l’Agence de l’eau Loire- Bretagne.