Le meilleur jeune berger de France sera-t-il originaire de Haute-Loire ?

La finale régionale Auvergne a réuni, vendredi dernier, 32 jeunes issus de cinq établissements d'enseignements agricoles de Neuvy, dans l'Allier (03), de Marmilhat et de Rochefort-Montagne dans le Puy-de-Dôme (63), de Saint-Flour dans le Cantal (15) et de Brioude en Haute-Loire (43). Elle s'est déroulée au Lycée Agricole Louis Mallet à Saint-Flour.
Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont une invitation à découvrir le métier d'éleveur de brebis de l'intérieur, à travers des gestes concrets et d'échanges avec des professionnels.

Des épreuves inspirées des gestes quotidiens
Pour être les meilleurs jeunes bergers d'Auvergne, les candidats ont dû réaliser avec brio des épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l'éleveur, comme trier des brebis à l'aide d'un lecteur électronique, apprécier la santé d'une brebis, évaluer son état corporel, lui parer ses onglons ou encore choisir le bélier le plus qualifié…

Face à 38 autres candidats
Pierre Terrade et Adrien Chambon, élèves au Lycée de Brioude-Bonnefont, auront la chance de conquérir le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2020, lors de la finale nationale, le samedi 22 février 2020, au Salon International de l'Agriculture à Paris. Ils représenteront avec fierté leur territoire, leur lycée, face à 38 autres candidats.

À la rencontre de la nouvelle génération d'éleveurs de brebis
Lors de ce concours qui s'adresse aux jeunes de 16 à 24 ans, élèves dans un établissement agricole, le métier d'éleveur de brebis dévoile ses atouts pour susciter des vocations.
Dans les prochaines années, plus d'un éleveur de brebis sur deux partira à la retraite. Pour assurer le renouvellement de génération mais également le maintien de sa production, la filière ovine propose près de 10 000 emplois d'éleveurs dans la prochaine décennie.

- Information extraite d'un communiqué de presse -