Déraillement d'un train entre Saint-Étienne et Le Puy
Le bassin du Puy peut-il devenir cyclable ?
C'est pour tenter de répondre à cette question et afin de promouvoir l'usage du vélo au Puy que "la Puycyclette" avait invité l'un des promoteurs du plan vélo au niveau national, Olivier Schneider co-président de la FUB (fédération des usagers de la bicyclette).
La MPT de Brives Charensac a accueilli vendredi soir une petite centaine de personnes qui s'était déplacée pour assister à la projection du film " les roues de l'avenir".
La venue du co-président de la FUB était on ne peut plus clair pour l'association : "faire bouger les
Le plan vélo
Le plan vélo, lancé en 2018 avait pour objectif en 6 ans de tripler la part des déplacements à vélo (de 3 % à 9 %) il visait le développement des pistes cyclables l'amélioration des stationnements, la lutte contre le vol via l’identification des vélos, le renforcement des stationnements sécurisés, et la généralisation des indemnités kilométriques vélo pour les entreprises.
lignes" sur l'agglomération du Puy et continuer à convaincre de l'utilité du vélo pour les courts déplacements. Coté élus l'agglomération du Puy était représenté mais aucune présence du conseil départemental qui a pourtant travaillé sur un Schéma Départemental Cyclable 2023-2027.
Il est nécessaire de penser vélo lorsque l'on pense travaux
Après le film un débat a eu lieu avec la salle, les intervenants et les élus présents. Jean-Paul Bringer vice -président de l'agglomération et chargé des transports déclarait " C'est pas parce qu'on fait un aménagement qu'il faut faire une piste cyclable, il faut qu'il y ait un parcours parallèle, comme les bords de Loire qui permettent de relier par exemple Brives et Le Puy"
Gilles Delabre le maire de Brives Charennsac de rajouter "Il est nécessaire de penser vélo lorsque l'on pense travaux".
Pour le nouveau président de l'agglomération Michel Chapuis, il y a des artères où il faudra revoir la place accordée à l'automobile comme le faubourg Saint jean.
Il a aussi été question des parkings relais aux abords du puy (Sainte Marie, Estroulhas) où l'on peut garer son véhicule et poursuivre en transports en commun ou en vélo. Jean-Paul Bringer a été clair " ces parkings sont très peu utilisés à ce jour"
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6 commentaires
Il faudrait surtout des gens compétents à l'agglo, ce qui semble loin d'être la cas. J'en prends pour exemple le récent aménagement vers le rond-point devant la maison de l'autonomie. Etrangement, la piste cyclable emprunte le trottoir sur quelques dizaines de mètres. Pourquoi ?
Sinon, avenue de Vals le long du jardin Henri Vinay : 0 mètre de piste cyclables. Avenue St-Louis : idem. Avenue Foch : idem. Le breuil : idem malgré 6 voies réservées aux voitures (4 pour rouler et 2 pour se garer). On peut ainsi énumérer pendant longtemps.
Circuler en vélo au Puy est compliqué, voire suicidaire. Que nos élus prennent exemple sur Annecy, Lyon, même Paris où la circulation est autrement plus intense que dans notre petite ville. Et pourtant, ces villes y sont arrivées.
Peut-être faudrait-il aussi que les automobilistes prennent connaissance des nouveaux aménagements : le droit pour les cyclistes de remonter certaines rues (Pannessac par exemple), d'utiliser certaines voies de bus, de "griller" les feux rouges lorsque le panneau cycliste les y autorise, les espaces devant les feux qui doivent être laissés libres par les voitures, et aussi les voies sur le coté, avec un vélo dessiné, qui sont des voies cyclables, régulièrement occupées par des véhicules en stationnement ou en livraison.
Très bonne initiative.
Par contre, ça serait très bien que la police verbalise les cyclistes qui :
- passent aux feux rouges
- sens interdits : je me suis fait enguirlander par un velocypetidiste qui arrivait en face de moi alors qu'il était à contre sens
- passages piétons
- etc...
Il est clair que tant qu'il N'Y AURA PAS de continuité dans l'espace vélos/trottinettes/etc. trop peu de gens franchiront le pas. Ce qui a aussi été dit ce soir là c'est que les "confettis" actuels frustrent tout le monde ; tant le cycliste que l'automobiliste : le cycliste n'a pas de continuité donc ne pratique pas et l'automobiliste voit de l'espace qui lui est "volé" inutilisé. En conséquence la balle est dans le camp des élus qui doivent se secouer pour mettre en place ces aménagements. De plus ils doivent le faire en LIEN DIRECT avec les usagers sinon cela mène à des créations mal pensées et donc inutilisées voire dangereuses. Les gens sont prêts et n'attendent que ces aménagements.
Les élus de Haute-Loire n'ont absolument pas pris la mesure de l'enjeu et feront TOUJOURS passer l'économie avant la sauvegarde de notre cadre de vie. Ils restent tous bloqués sur le même logiciel obsolète et mortifère (développer, désenclaver, etc.). Mais ça n'empêche pas d'agir à l'échelle individuelle. Perso, j'ai fait le choix de relocaliser ma vie en habitant et travaillant dans un village tous commerces : je me déplace à vélo tous les jours en toute sécurité, avec une petite remorque qui me sert à tout, ce qui me donne un rayon d'action suffisant (j'ai quand même une voiture pour les déplacements ponctuels). Par contre je n'irais pas m'aventurer dans le centre du Puy à vélo. Dans ce cas-là, je prends mes pieds. Le vélo, c'est super, les pieds, c'est bien.
Notre territoire a un retard énorme sur les mobilités douces. Des pseudo-piste cyclables sont tracées à la va-vite sur le bitume afin de pouvoir afficher un nombre de km d'équipement, mais malheureusement c'est souvent une mise en danger des usagers de la routes.
Nos politiques portent une responsabilité lourde dans le manque d'anticipation des évolutions des usages. Ils cautionnent ainsi l'inertie face au bouleversements climatiques!
Vite instaurons une justice climatique pour faire rendre des comptes à certains de nos décideurs. Nos enfants les accuseront...