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La pollution au fioul dans le Dolaizon maîtrisée
Le jeudi 3 novembre, une odeur de gasoil s’est mise à fuser dans l’air à hauteur des travaux sur l’îlot République, au Puy-en-Velay. Depuis, les pompiers et les services de l’assainissement enchaînent les solutions pour résorber la pollution qui s’écoule dans le Dolaizon.
D’après un employé sur place, le barrage filtrant devrait être ôté ce mardi 8 novembre. « Nous travaillons sur le problème depuis que nous avons repéré l’emplacement de la fuite, explique-t-il. C’est un déversement de mazout qui s’échappe au bas des murs de l’ancien établissement Toyota. »
À la question de savoir quelle quantité de liquide sombre s’est répandue dans le ruisseau, il répond : « Impossible de le savoir mais toutes les équipes ont agi très vite. Nous avons confiné la pollution sur quelques mètres et je pense que peu de gasoil s’est écoulé après la zone sécurisée ».
De la mousse expansive pour boucher les failles
Sous le pont des Chevaliers Saint-Jean qui relie le Boulevard de la République et la Rue de la Gazelle, deux types de barrages ont été constitués. Le premier est composé de sacs qui permet de dériver le Dolaizon sur un canal annexe. « Nous avons été obligés d’agir ainsi pour que l’on puisse travailler au sec, lance l’employé. Nous avons alors pu repérer précisément les trous d’où le gasoil sortait. On a colmaté les fuites avec de la mousse expansive et maçonné tout autour ».
Une campagne de carottage pour récupérer le fioul ancien
Le second barrage en aval du premier et distant d’environ 20 mètres empêche le fioul de se répandre dans le ruisseau. « C’est un dispositif absorbant, indique encore l’employé. Les professionnels sont en train d’absorber l’eau confinée entre les deux barrages afin qu’aucune goutte de gasoil ne soit libérée en contre-bas ». À cet endroit, l’eau est revêtue de cette étrange pellicule chromée typique des hydrocarbures qui colorent une surface aquatique.
Toujours selon l’employé, la pollution est maîtrisée et les barrages pourraient être enlevés ce mardi 8 novembre dans le courant de la journée. « Il est prévu de faire une campagne de carottage en surplomb de la fuite pour connaître notamment la quantité restante présente dans la cuve », termine-t-il. À ce jour, il est impossible de savoir le nombre de contenants de mazout en place dans les sous-sol du bâtiment.
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2 commentaires
comment se fait-il qu'une entreprise puisse cesser son activité sans que tous les polluants aient été évacués ?
Est ce bien nécessaire de construire des bâtiments à usage de logements ou autres sur un terrain qui est , et c'était déjà bien connu, un endroit qui abritait 2 garages auto donc un terrain pollué par des carburants et huiles industrielles ? la pollution du Dolaizon n'a pas encore fini de faire parler d'elle hélas !