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Isabelle Valentin dit non à une loi "contre-productive" pour 5000 emplois de la filière plastique en Haute-Loire
La députée de la première circonscription de Haute-Loire, s’est exprimée en tant qu’oratrice pour le groupe Les Républicains en séance à l’Assemblée Nationale afin de défendre les industriels du plastique menacés par une proposition de projet de loi pour lutter contre la pollution plastique.
La députée tenait à être présente en séance afin de pouvoir contrer ce projet de loi, "véritable non sens afin de défendre les 5000 emplois qui se trouvent dans l’est du département."
"Nous devons préparer l’avenir des générations futures en repensant nos modes de vie et de consommation, pour aboutir à une société plus éco responsable. Oui, nous devons limiter le suremballage et nous en sommes tous conscients. Mais avant d’interdire tel ou tel objet en plastique, il faut d'abord étudier des alternatives et surtout s’assurer que le bilan environnemental de celles-ci soit meilleur." explique Isabelle Valentin.
Et elle poursuit: "En voulant être trop vertueux, veillons à ne pas remplacer une pollution par une autre qui soit néfaste sur le plan environnemental. Le biosourcé et le biodégradable mis en exergue dans cette PPL pose la question essentielle du recyclage. En effet, en les mélangeant à la collecte classique, vous perturbez le recyclage des matières plastiques, le biosourcé et le biodégradable ne se recyclant pas ou peu à ce jour. C’est bien mal connaître la filière et totalement contre productif."
Par conséquent, selon elle, la véritable question à se poser aujourd’hui est bien celle de la collecte et d’un tri plus sélectif.
"Cette proposition de loi va à l’encontre de la stratégie nationale 3R en cours de rédaction, sans apporter de plus value, ni de vision sur le long terme, dont ont pourtant besoin, les acteurs de la filière pour mener à bien les mutations nécessaires. "
Les transformations de la filière affichent des résultats encourageants, puisque 75% des acteurs de la filière ont déjà fait évoluer une partie de leur offre pour tendre vers une économie circulaire, recyclage, mono matériaux …
"L’interdiction pure et simple est un danger pour nos entreprises et notre compétitivité par rapport à nos principaux partenaires européens.
Arrêtons de mettre des bâtons dans les roues à nos entreprises françaises. Nous mettons en jeu des milliers d’emplois dans nos territoires et affaiblissons une filière en pleine mutation. L’ensemble de la filière de la plasturgie a conscience de tous ces enjeux, un travail conséquent a été effectué dans nos entreprises qui sont de plus en plus vertueuses et, dans leur production et sur le traitement de leurs déchets, faisons leur confiance. Laissons-les avancer sereinement en maintenant un dialogue ouvert et constructif."
Pour toutes ces raisons évoquées précédemment, les Députés Les Républicains ont voté contre cette proposition de loi qui a heureusement été rejetée, une victoire pour les plasturgistes de notre département.
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2 commentaires
Tout comme ses "amis" vigier, duplomb et Cie, elle ne veut pas se mouiller vis à vis d'électeurs qu'elle ne veut pas froisser, ce qui démontre à quels points son incompétence en matière d'environnement, entre autres ! Notre département, comme toujours, est la risée du pays tout entier...Nous avons hélas les politiques que nous méritons. .!
Mme Valentin ne veut pas lutter contre la pollution plastique, ni contre la pollution agricole, ni contre la pollution quelque soit son origine. Elle aime tout ce qui est sale et destructeur de notre environnement. Elle restera dans l'Histoire avec cette responsabilité d'avoir été la complice objective, déterminée et constante du plus grand cataclysme que l'humanité s'inflige à elle-même. François-Michel Lambert, député EELV des Bouches-du-Rhône et rédacteur de cette proposition de Loi, restera, lui, parmi celles et ceux qui ont agi pour l'empêcher. Prétendre que le biosourcé et le biodégradable gêneraient le recyclage des plastiques auxquels ils ont précisément vocation à se substituer, est d'une absurdité abyssale ou relève de la fausse information délibérée.