Idées de lectures pour cet été : les romans à glisser dans vos valises

Certains le choisissent, déjà convaincus par la couverture. D'autres sont amadoués par un titre accrocheur, ou par le nom d'un auteur. Mais pour les lecteurs indécis qui se perdent face aux étagères surchargées des libraires, la rédaction de Zoomdici a sélectionné quelques idées lectures pour ce mois d’août.

Rêver, frissonner, s’apaiser… Nous avons essayé de veiller à ce qu'il y en ait pour tous les goûts, avec l’aide de Thibaut Ferrand, gérant de la librairie L’arbre à livres au Puy-en-Velay.

Pour la plage, un polar

Si vous êtes fan de polars, voici un ouvrage à ne pas manquer : Louve Noire de Juan Gomez-Jurado.

Synopsis : Antonia Scott n'a peur de rien, sauf d'elle-même. Antonia Scott est la pièce maîtresse du projet Reine rouge, créé pour résoudre les crimes les plus complexes. Un soir, elle et Jon Gutiérrez, un flic à l'instinct aiguisé, sont sollicités sur une affaire urgente : la disparition d'une femme étroitement liée à un clan mafieux actif à Malaga. Cette dernière, après avoir échappé à une tentative d'assassinat, s'est évaporée dans la nature. Mais les deux agents ne sont pas les seuls à vouloir la retrouver.

« C’est un thriller espagnol drôle, mais aussi très travaillé. »

« C’est un livre pour l’été parce que ça vient de sortir. C’est un thriller espagnol drôle, mais aussi très travaillé et en même temps qui se lit facilement. Il y a du suspense et puis j’insiste sur le côté humour qui est quand même bien présent. C’est un bouquin qui se lit très vite, on ne voit pas le temps passer et qui n’est pas trop sombre », a expliqué libraire du Ponot.

En terrasse, un roman d’amour

Si vous adorez les histoires d'amour, vous pouvez tenter La Saison des souvenirs de Lucy Diamond.

Synopsis : Depuis près de dix-huit ans, Eliza Spencer vit paisiblement dans une petite maison du Yorkshire avec sa mère Lara et Bruce, leur chat noir et grincheux. Avant de quitter le cocon familial pour l’université, il ne lui reste qu’une affaire à régler : comprendre pourquoi son père les a abandonnées des années plus tôt, sans jamais chercher à la revoir. Rien ne la préparait à l’explication qu’il lui donne : il n’est en réalité pas son père biologique ! Sa mère lui a menti toutes ces années, mais pourquoi ? Lara lui avoue les circonstances de sa naissance, le printemps à New York, la rencontre avec ce bel Anglais dans un bar de Greenwich Village, leur coup de foudre… Avec pour seuls indices un nom et une adresse trouvée sur les réseaux sociaux, les deux femmes se lancent à la recherche de ce père mystérieux...

« Une lecture vraiment pas prise de tête. »

« Le personnage principal voyage entre les États-Unis, l’Angleterre, etc. donc on voyage à travers les pages ce qui rend le livre idéal pour l’été. Une lecture vraiment pas prise de tête... », selon Thibaut Ferrand de L’arbre à livres.

Pendant le trajet, pour occuper les enfants…

Et pour se rendre sur les lieux de vacances, la route est souvent longue, surtout avec des enfants. La solution : une lecture pour jeunes adolescents qui laissera tranquille le conducteur… Partials de Dan Wells.

Synopsis : 2076. La guerre contre les Partials, ces êtres génétiquement modifiés, a décimé la quasi-totalité de la planète. Quarante mille humains survivent sur l'île de long island sous la férule d'un Sénat autoritaire tandis que le virus RM reste sans antidote. Les nouveaux-nés vivent moins d'une journée, si ce n'est quelques minutes. La population déjà très éprouvée est désormais traumatisée par la loi espoir : toute jeune fille dès 18 ans, aura l'obligation de tomber enceinte. Le combat de Kira Walker, étudiante en médecine, commence à cet instant. Ses ennemis ne sont pas les Partials mais le RM. Son obsession ne concerne pas la dérive fasciste du Sénat mais une folle hypothèse scientifique. Kira décide de suivre son intuition au risque de devenir une hors-la-loi ou que les Partials ne la tuent...

« C’est un mélange d’Hunger Games avec le Covid. »

« C’est un mélange d’Hunger Games avec le Covid. Ce n’est que le tome 1 et le problème, c’est que si vous avez un de vos gamins tombe dedans, il va à coup sûr, vous demandez la trilogie. C’est ultra addictif et très bien construit. Accessible dès 10 ans », a décrit le libraire du Puy.

Pour apaiser les esprits

L’été, c’est aussi un moment pour recharger les batteries. Et pour cela il y a : Vivre sans pourquoi : Itinéraire spirituel d’un philosophe en Corée d’Alexandre Jollien.

Synopsis : Vivre sans pourquoi, quitter la dictature de l'après, se détacher du poids du qu'en-dira-t-on, oser un amour plus vrai, tout cela réclame un véritable art de vivre. Alexandre Jollien retrace ici l'itinéraire spirituel qui l'a conduit à tout quitter pour s'installer avec sa femme et ses trois enfants en Corée du Sud.

« Un livre qui ne donne pas de leçon, mais nous avons tous quelque chose à prendre à l'intérieur. »

« C'est une lecture vraiment propice pour l'été puisque c'est généralement la période dans l'année où l'on fait une pause avant le rush de la rentrée. Dans ce livre, l'auteur raconte qu'au cours de son voyage en Corée, il a ramené des systèmes de pensée asiatiques. Ralentir, méditer, profiter de l'instant présent, des chose qui sont souvent oubliés et qui se retrouve dans ce livre. Un livre qui ne donne pas de leçon, mais nous avons tous quelque chose à prendre à l'intérieur » a décrypté Thibaut Ferrand.

Le coup de cœur de l'été

Du roman d'apprentissage de Maud Ankaoua Kilomètre zéro : Le chemin du bonheur en passant par Le silence et la colère de Pierre Lemaître, vous trouverez forcément votre livre pour cet été. Thibaut Ferrand nous donne son coup de cœur : il s'agit de La Colère de S. A. Cosby.

Synopsis : Un état des lieux sans concession de l’Amérique des marges. Ike Randolph est noir. Buddy Lee Jenkins est blanc. En Virginie-Occidentale, cela revient à dire que tout les oppose. Ils ont pourtant été tous les deux pareillement lamentables en dénigrant avec la même violence l’homosexualité de leurs fils, maintenant mariés l’un à l’autre. Alors, quand Isiah et Derek sont assassinés, la douleur a un goût de culpabilité. Qui a tôt fait de se transformer en colère, une colère viscérale, qui réclame un exutoire.

« Un polar très cinématographique. »

« Un livre qui évoque énormément la notion de justice avec cette question de bien et de mal. Des motards, de la politique, des enquêtes, de l'humour il y a de tout. Un vocabulaire assez cru qui correspond au milieu dans lequel se passe l'histoire. C'est vraiment ce qu'on appelle un "page-turner", un livre très captivant », a décrit le libraire.