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Foule au centre de vaccination éphémère de la préfecture
Ce mercredi 14 juillet, la cour d’honneur de la préfecture accueillait un centre de vaccination éphémère. Sous le symbole de la fête nationale, le centre a dépassé les espérances d’affluence et incite ainsi les acteurs à renouveler ce genre d’opération.
La préfecture, le 14 juillet, autant de symboles qui veulent dire beaucoup pour le préfet Eric Étienne. « C’est le symbole de l’union, de la nation, et c’est important d’être unis dans cette lutte contre cette maladie, et ceci passe par la vaccination » expose le préfet. Le centre de vaccination éphémère est une initiative partenariale entre la ville du Puy, le Département, le SDIS 43 (Service Départemental d’Incendie et de Secours), le groupement hospitalier de territoire d’Émile Roux, l’Agence Régionale de Santé ainsi que les services de l’État.
Explosion des vaccinations
Des volontaires nécessaires
« Sans pompiers volontaires, il n’y aurait pas de centre de vaccination éphémères ». Tels sont les mots du maire du Puy, Michel Chapuis, qui a tenu à saluer le dévouement des équipes et notamment des sapeurs pompiers volontaires, mobilisés lors de ces événements. À ce jour, la Haute-Loire compte 1 600 pompiers volontaires.
L’initiative de l’implantation de ce centre de vaccination a été décidé en fin de semaine dernière, avant, donc, les annonces gouvernementales faites en début de semaine. « Cette initiative est né justement car nous avions observé une sorte de plat dans la vaccination, une baisse de régime » indique le préfet Eric Étienne. Ce 14 juillet, deux dispositifs de centre de vaccination étaient mis en place avec le stade Massot. Se faisant uniquement sans rendez-vous, la queue était déjà longue ce matin à 8 heures, lors de l’ouverture. Pour rappel, les annonces faites par Emmanuel Macron lundi dernier ont suscité une énorme vague de prise de rendez-vous pour les primo injections. La Haute-Loire suit logiquement cette tendance.
« En temps normal, au centre de vaccination du stade Massot, nous prenions entre 10 et 20 personnes sans rendez-vous par jour. Mardi, nous en avons eu une centaine », affirme Cédric Ponton, directeur adjoint du groupement hospitalier d’Émile Roux. La capacité vaccinale a par ailleurs augmentée de 40 % mardi. De plus, alors que lundi ,1000 personnes se sont vues administrer une dose au centre de vacconation de Massot, ils n’étaient pas moins de 2 100 le lendemain. Une tendance qui se retrouve à la préfecture puisqu’à 13h, 200 personnes avaient reçu une injection. Tenant un rythme moyen d’une quarantaine de personnes par heures, le maire du Puy-en-Velay, Michel Chapuis, espère qu’au moins 400 doses soient utilisées sur les 600 disponibles sur site. « Le but est aussi d’utiliser, au possible, toutes les doses à disposition » ajoute Cédric Ponton.
Continuer à vacciner à l’arrivée du nouveau variant
Forts de ce « succès », les équipes organisatrices vont tabler sur le renouvellement de ce genre d’initiative au sein du département. Le mot d’ordre : « Convaincre sans contraindre » annoncé par le préfet Eric Étienne. Aujourd’hui, en Haute-Loire, l’ARS indique que 53 % de la population a reçu la première injection, et 41 % présente un schéma complet de vaccination, ce qui est au dessus de la moyenne nationale.
« Aujourd’hui, nous avons 40 000 doses de vaccins dans les congélateur de l’hôpital, ce qui correspond à 20 % de personnes primo-vaccinées en plus », montre Cédric Ponton qui ajoute que la capacité est bien présente. Des résultats qui semblent plutôt bons, comme le précise la colonelle Didier des sapeurs-pompiers du département. « Ce week-end à Blesle et Retournac seront mis en place des centres vaccninations éphémères de seconde dose, en réponse à ceux mis en place début juin pour la première dose […] mais il nous restera des doses qui pourront être utilisées pour ceux qui n’ont pas encore fait la première injection, sous réserve des stocks » explique la colonelle Didier.
« Aujourd’hui, nous avons 40 000 doses de vaccins dans les congélateur de l’hôpital », Cédric Ponton
Ce jour, 10 sapeurs-pompiers volontaires étaient sur site pour assurer le déroulement de la vaccination, en plus des médecins et personnels de l’hôpital. Face à la préfecture, un collectif de quelques dizaines de personnes est venu manifester, pacifiquement, contre les vaccins pour la COVID-19. On pouvait également entendre le slogan « Nous ne sommes pas contre les vaccins, mais celui-ci n’est pas suffisamment abouti »