Se mobiliser dimanche contre le cancer colorectal

Aux alentours du 8 mars, plus d’une dizaine d’affiches féministes ont bourgeonné dans la vallée de la Loire (Retournac, Vorey, Lavoûte-Sur-Loire, Rosières, Malataverne), à Yssingeaux et sur le plateau du Haut-Lignon. Les Colleuses de la Vallée ont réitéré leur cri de rage "against the machism".
Le collectif des Colleuses de la Vallée, après son action similaire de janvier, continue de sensibiliser les altiligériens sur les violences faites aux femmes avec des messages forts qui révèlent une réalité tragique. Selon le site Noustoutes, trente femmes ont déjà perdu la vie, massacrées par leur ex-compagnon ou leur conjoint, depuis le début de l'année 2025. En ce sens, treize enfants sont devenus orphelins également dans ce laps de temps.
"Il y a des mots qui s’avèrent trop insolents pour certains, puisque l’on constate avec dépit l’arrachage de messages dans la nuit même où ils ont été collés", déplore Les Colleuses.
" Au Chambon-Sur-Lignon, la Mairie a demandé à ce que les messages soient bombés en noir pour devenir illisibles puis ont été arrachés par des élues". Les Colleuses de la Vallée
Noircir les murs pour éclairer les esprits
La « Journée internationale des droits des Femmes » est un moment clé pour clamer le droit au respect et la dénonciation des violences féministes. "Placarder ces phrases dans les rues est un moyen de rendre visibles des situations de violences banalisées, qui font partie d’un quotidien conditionné par le patriarcat, expliquent-elles. Ces actions s’inscrivent aussi dans une convergence des luttes et en soutien à toutes les minorités discriminées".
En guerre contre le collectif des Parents en Colère, le PEC 43
Les Colleuses de la Vallée soutiennent le Planning Familial de Haute-Loire et ses antennes (Le Puy, Monistrol-Sur-Loire et Brioude). Elles soulignent en ce sens que ces entités doivent "aujourd’hui faire face aux « Parents en colère (PEC 43) », collectif critiquant et diffamant le programme Evars".
Cette loi "Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle" donne pourtant aux jeunes des outils indispensables comme la connaissance de leur anatomie, de leurs émotions, de la notion de consentement, des limites de chacun. Les programmes ont bien évidemment adaptés à l'âge des élèves. Ces enseignements les accompagnent dans un pays où 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, et où en moyenne un féminicide est déclaré tous les deux jours.
Comme assuré sur le site du gouvernement de la loi Evars : "Dans le premier degré, les apprentissages portent sur la vie affective et relationnelle. Les questions liées à la sexualité ne sont pas abordées. Dans le second degré, les thématiques sont plus complexes. Elles incluent des notions biologiques d’anatomie et de reproduction, de prévention des risques, ainsi que des notions liées aux droits humains".
"C’est avec ce genre de pensées rétrogrades que l’on en arrive à des situations extrêmes de violence"
Une lettre est affichée publiquement par ce réseau dans le but de démentir les propos du collectif des Parents En Colère. "Leur discours prône une société où les questions sexuelles sont dangereuses et deviennent tabous, continuent les Colleuses de la Vallée. C’est avec ce genre de pensées rétrogrades que l’on en arrive à des situations extrêmes de violence. Il suffit de se pencher sur l’affaire de Notre-Dame de Bétharram".
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1 commentaire
Coller n'efface pas les victimes non plus.