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Covid : Mieux en Haute-Loire mais “organisation de crise”pour les hôpitaux de la France entière
Si en Haute-Loire, le bilan épidémiologique de la semaine 6 est en amélioration, certains critères sont moins bons et surtout les hôpitaux du département comme ceux de tout le pays vont devoir s’organiser d’ici jeudi 18 février en prévision d’une nouvelle vague. c’est le sens d’une circulaire diffusées depuis vendredi dans les ARS et les hôpitaux de tout le pays
En Haute-Loire, la barre symbolique des 200 décès à l'hôpital devrait être franchie au cours de la semaine.
Pour le reste les indicateurs sont plutôt dans la tendance de ces deux dernières semaines c'est-à-dire en phase d’amélioration.
En phase d'amélioration sur la plupart des indicateurs
A 164, Le taux d'incidence global reste très au-dessus du seuil d'alerte fixé en novembre à 50, mais il a beaucoup baissé et est aujourd'hui en dessous de celui de la moyenne nationale qui est à 193 (Le taux de la Haute-Loire d'il y a deux semaines.
Le taux d'incidence par classe d'âge a, lui aussi, considérablement évolué à la baisse et en particulier chez les plus âgés chez qui il est passé de 1000 le 15 janvier à 21 cette semaine.
Le nombre de patients à l'hôpital a aussi diminué et le nombre de personnes retournées à domicile continue de monter. Les personnes en service de réanimation ne sont plus que cinq dimanche soir.
Du côté dela vaccination, avec 13 423 personnes ayant reçu au moins une dose le 13 février, le département se classe dans les bons élèves. 5,72% de sa population ont été piqués.
Mais, car il y a un mais
Depuis jeudi, le nombre de personnes entrantes avec un diagnostic Covid a tendance à trouver des numérations pas vues depuis la fin de l'année dernière. On a compté jusqu'à dix-sept personnes nouvelles entrantes à l'hôpital mardi et encore quatorze, jeudi. En fait, ce sont cinquante-six nouvelles personnes qui ont été hospitalisées cette semaine sur un total de cent-onze patients ce 14 février.
Le communiqué de l'ARS confirme cette observation dans son rapport hebdomadaire quand on y lit "Les taux d'hospitalisation sont en baisse dans tous les départements sauf l'Ardèche, la Drôme, l'Isère et la Haute-Loire... Le taux hebdomadaire d'hospitalisation ... encore un peu supérieur au taux national".
Au plan nationale, les mesures qui ont été décidées par le ministère de la santé sont, elles, plus inquiétantes encore.
Coronavirus : les hôpitaux vont passer en "organisation de crise" dès jeudi prochain
titre le midi libre dans son édition de dimanche. L'indépendant titre quant à lui ‘Covid-19 : le ministère de la Santé demande aux hôpitaux de passer en "organisation de crise" comme en mars et en novembre’.
Pour l’Obs, c’est « Une organisation de crise » déclenchée dans les hôpitaux.
Ces différents journaux et bien d'autres révèlent le contenu d’une circulaire du ministère de la Santé, datant de vendredi 12 février.
les professionnels (soignants et non soignants) positifs au Covid-19, quelque soit le degré de symptômes, devront, sans dérogation possible, arrêter de travailler
Une organisation de crise, cela veut dire
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augmenter le nombre de lits,
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déprogrammer de manière « graduée et adaptée » certaines opérations non urgentes
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mobiliser toutes les ressources humaines disponibles.
Il y a une disposition nouvelle sur les personnels potentiellement atteints
Elle concerne les personnels “tous les professionnels d’un établissement de santé (soignants et non soignants) positifs au Covid-19 et quelque soit le degré de symptômes, devront, sans dérogation possible, arrêter de travailler. Ils devront s’isoler sept jours s’il s’agit du virus « originel » et du variant anglais et 10 jours s’il s’agit des variants brésilien ou sud-africain”.
Parallèlement, le ministère de l’Education Nationale semble comme souvent à contre courant quand il demande à ce que le protocole sanitaire dans les écoles renforcés au début du mois soit mis à jour depuis vendredi et deviennent plus souple selon des informations rapportées par le SNES FSU et rapportés sur France Info ce dimanche soir.
Le communiqué dans son intégralité
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2 commentaires
Les gestes barrières ne sont en effet pas toujours respectés : des commerçants (y compris de bouche) n'ont toujours pas de masque dans leurs ateliers de transformation.
Quand aux vaccins il n'est toujours pas possible de se faire vacciner même quand on est âgé de plus de 80 ans, et qu'on s'est inscrit le 15 janvier. La faute à qui ?
Et malgré cette situation sanitaire inquiétante, combien d'altiligériens boudent les gestes barrières en totalité et/ou partiellement ? À commencer par celles et ceux qui manifestent dans les rues pour le plaisir de manifester car celles et ceux qui travaillent ont d'autres chats à fouetter que d'aller se faire contaminer. Le département fait partie de ceux pour lesquels la vigilance est de mise, mais il y en a qui n'ont encore rien compris ou qui font semblant de ne pas comprendre, ne serait-ce que par provocation.