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Au Puy, de nouvelles caméras et un Centre de supervision pour agir en direct
Dix caméras supplémentaires vont s’ajouter à la centaine déjà présente dans la ville de Puy. En parallèle, un Centre de Supervision Urbain (CSU) sera opérationnel dès la fin de l’année dans les locaux de la Police municipale, place du Clauzel. L’objectif : « Utiliser la vidéo non pas à posteriori des méfaits, mais à l’instant même de leur déroulement », Laurent Wauquiez.
Les représentants de la préfecture, de la municipalité du Puy, du Conseil régional, de la police municipale et nationale ont convié les médias locaux pour partager les nouvelles informations concernant le système de vidéoprotection déployé dans la cité pavée. D’après les forces de sécurité, la centaine de caméras disséminée dans les rues du Puy a permis, depuis 2012, de notifier 481 réquisitions, dont 104 en 2022.
« La ville du Puy est une ville où il fait bon vivre, insiste le Maire Michel Chapuis. Il faut préserver cette qualité de vie. Pour ça, il faut y mettre les moyens matériels et humains. La vidéoprotection a fait et fait ses preuves. Elle permet cette quiétude et cette tranquillité pour nos administrés ».
Les 10 nouvelles caméras dans les rues du Puy
Actuellement, selon les données fournies par la Ville, le système de visionnage est fort de 90 caméras pour 160 objectifs. Trois nouvelles se sont ajoutées à ce contingent depuis le mois d’avril au Palais des Sports.
Au cours de l’année, trois seront installées au complexe sportif de Massot, une à la rue Saint-Gilles, une autre au boulevard Gambetta, une dans la rue Pierret et quatre au pôle culturel de Guitard. Une récente technologie infrarouge (en phase de test) devrait permettre l’amélioration de la visibilité nocturne.
« Je me rappelle quand l’opposition s’était dressée contre l’installation des caméras de vidéoprotection. Aujourd’hui, avec près de 500 réquisitions à son actif, est-il nécessaire de prouver encore l’efficacité de l’outil ? » Laurent Wauquiez
Regarder, prévenir, agir
Pour inspecter l’ensemble des écrans, un CSU (Centre de Supervision Urbain) est en cours de travaux et sera effectif dès la fin de l’année 2023. Entre les murs de la Police municipale, place du Clauzel, des opérateurs auront la charge de surveiller la transmission de toutes les caméras et la responsabilité d’envoyer des agents en cas d’incivilités constatées.
Pour financer les nouvelles caméras et le centre de visionnage à la Police municipale, la Région va octroyer une aide d’un montant total de 175 000 euros.
Vidéoprotection ou vidéo-surveillance ?
À la question de savoir si on ne dépasse pas, là, la limite de la vidéoprotection pour se fondre dans la vidéo-surveillance, le Président de la Région AuRa répond : « La seule différence est le temps d’intervention, lance Laurent Wauquiez. Ce CSU, c’est utiliser la vidéo non pas à postériori des méfaits, mais à l’instant même de leur déroulement ».
Il ajoute en ce sens : « Les équipes pourront agir en temps réel et arrêter tout de suite les individus. Opérer à l’instant T ! Les forces de l’ordre, policiers et gendarmes, appréhenderont par exemple les trafiquants de drogue qui deviennent un véritable fléau un peu partout. Ils auront la possibilité de stopper un cambriolage, une rixe, ou quel que soit le méfait. »
Il résume en ces mots : « Ces caméras et le CSU sont une vraie montée en puissance pour assurer la protection et la tranquillité des gens ».
« La sécurité des habitants est LA priorité de la Région. Lorsqu’il s’agit de lutter contre l’insécurité, nous répondons toujours présents pour accompagner les communes et les intercommunalités ». Laurent Wauquiez
« Nous nous assurons d’avoir toujours quelqu’un derrière les écrans »
Le Maire du Puy tient de son côté à souligner le partenariat entre la police municipale et nationale sur le sujet : « Nous annonçons aujourd’hui le projet de report des images du dispositif de la Ville vers le Commissariat de police nationale, notamment en soirée et le week-end. Ainsi, nous nous assurons d’avoir toujours quelqu’un derrière les écrans ».
« Si par le passé les riverains étaient méfiants par rapport à l’implantation des caméras, aujourd’hui ils ont conscience que le dispositif revêt un caractère préventif et dissuasif et qu’il agit efficacement au service de la sécurité de tous ». Michel Chapuis
« La pose de caméras à chaque entrée de route dans le département »
En dehors de ce dossier purement ponot, Laurent Wauquiez a également mentionné celui du « Bouclier de protection » aux frontières du département.
« Encore une fois, la drogue et son trafic est un véritable mal qu’il faut stopper le plus rapidement possible avant qu’il ne s’implante dans nos communes. Des trafiquants, provenant de Lyon et de Saint-Étienne, cheminent à travers la Haute-Loire ».
Il annonce alors : « Le projet du Bouclier de protection, c’est la pose de caméras à chaque entrée de route dans le département. Une vingtaine pour commencer. Mais il reste encore à trouver un lieu de visionnage, dédié aux gendarmes, pour regrouper les écrans de contrôle ».
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3 commentaires
Et pour toutes les infractions routières ( feux rouges, les lignes continuent, pas de clignotants..... ) toujours les consignent de ne pas verbalisé de la part d' un élu ...
C'est super: c'est comme les micros qui enregistrent les conversations croustillantes dans les locaux de la mairie ..... Faudra mettre des caméras aussi alors !! On aura l'image en plus.
C'est bien beau les caméras mais ça ne sert que pour la petite délinquance de rue. Et pour la délinquance en col blanc qui nous ruine que peut on proposer ?