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Le rideau est tombé ce dimanche 19 octobre sur la deuxième édition du Festival Altistoria, après trois jours de fête : expositions, tables rondes, spectacles et projection ont mise à l'honneur l’histoire locale.
À Auzon, l’événement a rassemblé plus de 250 participants autour d’un programme dense et passionnant pour les amoureux d’histoire et de patrimoine local.
Une vie charbonneuse
Dès la soirée d’ouverture, le vendredi 17 octobre, le public a été plongé au cœur du passé minier. La table ronde a réuni Timothé Lhoste et Chloé Pastourel sur l’aspect géologique auzonnaise et de la vie des mineurs ainsi que leur famille, suivies de la pièce Extraire du Collectif des Herbes Folles, ont ravivé avec émotion la mémoire ouvrière du bassin.
Un voyage dans le temps
Le lendemain, les passionnés d’histoire ont pu parcourir les grandes phases du passé altiligérien, des premières traces humaines aux heures sombres de la Résistance. La table ronde consacrée au maquis du Mont Mouchet a notamment suscité de vives émotions, marquée par la lecture poignante d’une lettre d’un jeune résistant. En soirée, le cinéma patrimonial s’est invité au festival avec la projection du film Arlempdes, suivie d’un échange avec les réalisateurs, Titouan Mounier et Marina Golenko, accompagnés de Chantal de Clavières, descendante des seigneurs d’Arlempdes et propriétaire du château.
Tout au long du week-end, les visiteurs ont profité du salon littéraire et des expositions proposées par les Archives départementales, notamment autour du droit de vote des femmes et de l’histoire du sport en Haute-Loire.
Une journée de clôture variée
Le dimanche 19 octobre a offert un dernier voyage dans le temps : visite guidée du bourg médiéval d’Auzon, conférence de Martin de Framond sur l’histoire médiévale, et débat passionné autour de la légendaire Bête du Gévaudan. La dégustation de vins auvergnats, en clôture, a apporté une touche conviviale à cette édition placée sous le signe de la découverte et du partage.
Altistoria confirme son admiration pour l’histoire locale et son engagement dans le paysage culturel altiligérien. L’édition 2026, déjà réservée, se tiendra au Monastier-sur-Gazeille, qui deviendra à son tour le théâtre vivant de l’histoire de la Haute-Loire.