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NON au désert ferroviaire auvergnat. C'est ce qu'on peut lire en gros et en rouge au début du communiqué. Les cheminots syndicalisés CGT du secteur Auvergne-Nivernais se disent inquiet sur les conséquences des réformes du système ferroviaire

Des lignes qui pourraient fermer 

"L’absence d’investissement de l’État sur le réseau ferroviaire auvergnat fait craindre le pire pour nos lignes". Selon la CGT Cheminots, le président de SNCF Réseau l’a confirmé lors de sa venue en mai dernier à Clermont-Ferrand : sans travaux sur les voies ferrées, les plus vétustes fermeront. SNCF RÉSEAU refuse quant à eux de financer des travaux sur les petites lignes (UIC 7 à 9) qui représentent près de 85% du réseau régional. Le Conseil régional refusant d’investir un centime sur le réseau auvergnat (Dixit son VP chargé des transports) et en repoussant la balle dans le camp de l’État, prend le risque de priver les populations auvergnates de transports ferroviaires.

Pour eux, une véritable politique d’investissement pour le ferroviaire doit être engagée par le Gouvernement pour maintenir le réseau actuel, mais aussi pour développer celui de demain. Ils alertent. Si la situation d’absence de financement ne se résout pas sous peu, ce ne sont pas moins de 5 lignes qui devraient fermer début 2024 :

• Neussargues - Béziers,
• Moulins Paray - Le-Monial,
• Volvic - Le Mont Dore,
• Montluçon - Commentry,
• Langeac - Langogne.