Vendredi 24 février, la romancière Valentine Goby rencontrait ses lecteurs lors de deux rencontres organisées par le Pôle culture dans le cadre de la première du spectacle Murène au théâtre d’Yssingeaux.
À 14h30, deux classes de terminales SAPAT des lycées Georges Sand et Eugénie Joubert ont pu échanger avec l’auteure au Ciné-Grenette. Cette rencontre a permis aux élèves de comprendre le travail de Valentine Goby : comment nait un roman, comment il se construit après une longue période de recherche et de documentation. Les élèves avaient lus des extraits du roman Murène faisant écho à leur orientation professionnelle d’aide-soignant ou auxiliaire de vie, ce qui a permis de nourrir les échanges. Valentine Goby, particulièrement sensible à l’importance de ces métiers, a montré beaucoup d’intérêt à ces discussions mettant en avant l’expérience des élèves et les motivations qui les ont amenées à choisir le service à la personne. La classe de Eugénie Joubert avait aussi lu et beaucoup apprécié L’anguille, adaptation de Murène pour les adolescents. Elles en ont profité pour se faire dédicacer leur livre.
À 18h, la médiathèque La Grenette proposait une rencontre avec le tout-public, en présence de la librairie L’écume des Sucs. Une quinzaine de participants ont répondu présents au rendez-vous avec beaucoup d’intérêt et de curiosité. La rencontre s’est terminée de manière plus informelle avec un pot offert par la médiathèque.
Une première réussie pour la Mobile Cie au théâtre d’Yssingeaux : Plus de 150 élèves ont assisté à la séance scolaire de Murène, adaptation du roman éponyme de Valentine Goby, avec une écoute exceptionnelle. Le lendemain, ce sont 115 spectateurs qui ont découvert la proposition originale et forte de la Mobile Cie. Erwan Leroy-Arnaud et Grégory Dubois ont reçu un excellent accueil du public tout comme de l’auteure du roman Murène, Valentine Goby, qui a beaucoup apprécié la proposition : « je suis émue, j’ai l’impression de redécouvrir mon texte. Le comédien est exceptionnel tout comme le danseur. Le spectacle sert le texte sans l’écraser. La danse et les lumières participent à cet équilibre », a-t-elle déclaré.
Erwan Leroy-Arnaud a fortement apprécié les échanges avec l’auteure : « Cela est très intéressant d’avoir les retours de l’auteure ce qui permet un nouvel éclairage sur le travail. Sans compter l’importance des résidences et la qualité de l’accueil des équipes à la Chaise-Dieu et Yssingeaux, tout cela permet de se concentrer uniquement sur le travail ».