Imaginé en 2020 dans le Var, le festival a vu sa première édition reportée en raison de la pandémie. C’est finalement en 2021 qu’il a pu dévoiler pour la première fois toute la richesse de la musique sacrée au public. L’association Sacrée Musique à la volonté de faire découvrir la musique sacrée venue des quatre coins du monde : musique classique, gospel, jazz, chants polyphoniques corses, entre autres. Le célèbre Stéphane Bern a répondu à l’appel de l’association pour devenir le parrain de l’événement.
Organisés dans des lieux sacrés, mais pas seulement, le succès est grandissant pour les organisateurs, mais aussi pour les groupes nationaux et internationaux qui y participent.
« La flamme crée une ambiance propice à l’intériorité, à l’émerveillement et à une écoute profonde »
Un festival à la lumière des bougies
Signature emblématique du festival : les concerts sont allumés par les bougies, « ce n’est pas qu’un simple ornement », précise Maude Hertz, directrice artistique du festival, « la flamme crée une ambiance propice à l’intériorité, à l’émerveillement et à une écoute profonde ».
Un artisan de Toulon confectionne spécialement ces bougies en cire gel qui ne créent pas de fumée, et ainsi respectent la quiétude des lieux sacrés. Dans de rares cas, elles sont remplacées par des LED, lorsque les contraintes de sécurité l’imposent.
Au Puy, 500 bougies sont prévues pour illuminer l’édifice au cours des concerts. Chaque billet acheté inclut une bougie, offerte à l’entrée du concert, pour une immersion sensorielle complète.
Un concept itinérant
Forte du succès des premières éditions, notamment à Fréjus, Maude Hertz a décidé de porter l’événement dans la région AuRA. En 2024, le festival veut « rayonner dans différents lieux », ajoute-t-elle.
La réussite des premières représentations à Lyon marque le début d’une tournée dans neuf des douze départements de la région. Cette année, pour la première fois, le festival fait étape au Puy-en-Velay, avec trois concerts à la Cathédrale Notre-Dame-du-Puy. Au total, 18 groupes se produiront lors de 53 concerts prévus sur dix jours de tournée. Une diversité de styles et de cultures sacrées s’exprime à travers cette programmation riche et audacieuse.
Au programme
Vendredi 23 mai à 20 h 30 : Chœur de Sartène, polyphonies corses
Samedi 24 mai à 20 h 30 : Alkymia, ensemble de musique baroque et traditionnelle bolivienne
Dimanche 25 mai à 17 h : le Chœur du Centre de musique sacrée propose de la polyphonie a cappella.
Cette troisième date avait été prévue en amont, par le chœur du Centre de musique sacrée du Puy et son directeur Julien Courtois. Une belle coïncidence qui donne lieu à cette collaboration comme une évidence.
La musique comme lien social
Le festival ne se contente pas de concerts. Il souhaite faire découvrir la musique sacrée à tous, notamment aux jeunes et aux publics empêchés. Des ateliers de médiation sont ainsi organisés dans les écoles, conservatoires, EHPAD, prisons ou encore centres d’insertion. « La musique est un facteur de cohésion sociale », souligne Maude Hertz, qui se souvient d’un moment marquant dans un EPIDE (établissement pour l'insertion dans l'emploi) : suite à un concert a cappella qui avait eu lieu l’après-midi, une quinzaine de jeunes du centre ont spontanément choisi de participer à un autre concert donné le soir même.
Musique sacrée s’associe avec Festi Car, un service de covoiturage culturel, pour faciliter l’accès aux concerts et mutualiser les trajets.
Les billets sont disponibles sur sacreemusique.com, où vous trouverez l’ensemble de la programmation et les modalités de réservation.